Message important du 7 mai 2023

Bonjour à toutes et à tous…

Apparemment, quelques personnes représentant une infime minorité n’ont pas vraiment compris le sens du message porté par le titre de mon livre « Thyroïde : arrêtons le massacre », lequel me semblait pourtant relativement limpide. Alors pour éviter toute ambiguïté et mauvaise interprétation, je vais remettre les choses en place.

Ce livre est avant tout une mise en garde pour les « thyro-pigeons » actuels et futurs… Arrêtez de laisser massacrer votre thyroïde sans avoir votre mot à dire. Au lieu d’apprendre tout-de-suite à « vivre sans thyroïde », découvrez comment la sauver ! Si les premières pages du livre sont assez polémiques en vous expliquant pourquoi on en est arrivé là, les suivantes vous détaillent les examens à demander dans votre intérêt en dehors de la seule et unique TSH qui ne sert qu’à Traquer Systématiquement Hashimoto pour vous mettre abusivement sous Levothyrox. La seconde moitié de mon guide regroupe tous les conseils naturels validés par les scientifiques et par mon expérience de micronutritionniste afin d’aider votre thyroïde à mieux fonctionner. Je précise aux rares imbéciles qui prétendent que mes quinze principes auraient été collectés sur des sites web de médecine naturelle, que je formais déjà mes amis naturopathes bien avant qu’Internet soit inventé. Depuis la sortie de mon livre, j’ai reçu des dizaines de messages de remerciements, ce qui constitue la seule gratification que je souhaite recevoir, les faibles droits d’auteur de mon ouvrage à petit prix étant reversés à des associations caritatives. Et les centaines de conseils que je donne sur ce blog sont offerts sans aucune contrepartie…

 

 

Enfin j’ajoute que mon combat, bien que très solitaire, semble porter ses fruits puisque l’HAS, qui donne l’impression d’avoir lu mon bouquin, vient de sortir le 14 mars 2023 ses nouvelles recommandations parmi lesquelles celle demandant aux endocrinologues de ne plus mettre les gens sous Levothyrox tant que la TSH ne dépasse pas franchement 10 mUI/L… Ainsi, entre 4,4 et 10 mUI/L, on doit se contenter de « redoser la TSH minimum six semaines plus tard ». C’est mot pour mot ce que j’écrivais il y a trois ans en haut de la page 52 de mon livre. Sauf qu’aujourd’hui encore, la majorité de mes confrères continuent, de façon délictuelle, à mettre leurs patient(e)s sous Levothyrox dès que la TSH dépasse à peine 4,5mUI/L. Et comme vous le savez désormais, Levothyrox un jour, Levothyrox toujours ! J’aurai l’occasion de commenter globalement l’avis de l’HAS qui, en me donnant raison, m’encourage à poursuivre mon engagement auprès de vous, en défendant, envers et contre tous, mes idées et les écrits qui les diffusent.

S’il n’en reste qu’un, je serai celui-là…

Bien cordialement

Dr Jean-Charles GIMBERT, micronutritionniste et spécialiste en Éthique et Droit médical

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Pour commander directement en ligne, merci de cliquer sur les boutons :

Merci à toutes et à tous qui, par vos avis favorables, avez propulsé mon livre-guide en tête du classement national du meilleur livre sur la thyroïde (Octobre 2022).

Mon bouquin vient d’être également classé Choix#1 sur un autre site pour 2023.

Grâce à vous, il sera encore plus connu chez les lectrices et les lecteurs francophones et donc encore plus utile aux très nombreuses personnes en difficulté avec leur glande-papillon.

Cela représente pour moi un formidable encouragement à continuer sur ma lancée…!

 

Thyroïde : le régime qui fait mieux que le Levothyrox

Elle a la forme et l’emplacement d’un petit nœud papillon, pèse à peine 30 grammes mais joue un rôle capital dans le fonctionnement de notre organisme.

Elle secrète les hormones thyroïdiennes, à 90% de la T4 (thyroxine) ainsi numérotée car faite de 4 atomes d’iode collés sur une protéine appelée Thyronine, ainsi qu’un peu de T3 (tri-iodothyronine) dont on aura deviné qu’elle ne contient que 3 atomes d’iode… Différence notable car c’est justement cet atome en moins qui rend la T3 active, alors que la T4 ne l’est pas ! […]

La suite et bien plus encore dans mon livre…

Ci-dessous quelques commentaires et mes réponses. J’ai laissé les anciens post et j’ai commencé à rajouter en premier les plus récents. Lisez-les… Vous y trouverez peut-être les réponses à vos questions ! Vous pouvez aussi m’adresser votre propre commentaire, si vous avez lu mon livre et que vous souhaitez une précision… 

Docteur Jean-Charles Gimbert -Auteur

Cet article a 427 commentaires

  1. MESSAGE du 9 mai 2023
    Bonjour à toutes et à tous, je rentre d’un voyage de cinq mois autour du monde et je vais pouvoir recommencer à répondre aux questions que vous m’avez envoyées en mon absence. Je continue à recevoir beaucoup de messages de rememerciements pour mon livre et pour les 15 grands principes que je propose dans ce guide. Je constate avec plaisir que ces conseils de bon sens que je défends depuis des décennies sont repris un peu partout, en particulier sur Internet. Même la Haute Autorité de Santé semble, elle aussi, avoir décidé d’arrêter le massacre des thyroïdes 😉 Je reviendrai prochainement sur les directives qu’elle vient de publier et qui pourraient remettre un peu d’ordre dans la boutique.
    Par ailleurs, j’ai décidé, pour l’instant, de laisser l’accès libre à cette page et aux plus de 400 commentaires qui s’y trouvent. Car mon seul souci est, comme pendant toute ma carrière, le bien-être de mes congénères…! Je continuerai à ajouter quelques réponses personnalisées en fonction de mes rares disponibilités.
    Je vous rappelle juste les prérequis indispensables pour que je fasse une réponse personnalisée sur ce blog

    1) avoir lu mon livre sans y avoir trouvé la réponse à votre problème, ni sur mon blog
    2) présenter un sujet d’intérêt général (et non pas un cas trop personnel car je ne fais plus de consultation privée…)
    3) résumer le propos à un grand maximum d’une douzaine de lignes
    4) accepter que notre échange soit mis en ligne avec le prénom ou le pseudo que vous m’indiquerez.
    5) m’accorder un délai de durée variable pour la réponse sans vous impatienter…
    6) respecter la web-étiquette incluant au minimum les mots « bonjour » et « merci »

    Je vous rappelle enfin que mes conseils médicaux étant donnés à distance, sans connaissance de votre dossier et surtout sans anamnèse ni examen clinique (eh oui, je suis l’un des derniers adeptes de la vraie médecine à l’ancienne !), ils n’ont qu’une valeur indicative n’engageant pas ma responsabilité et ne remplaçant en aucun cas une consultation médicale…

    Merci de votre compréhension et bien cordialement
    Dr Jean-Charles Gimbert

  2. Maggy

    Bonjour Docteur,
    Merci pour votre livre, que j’ai lu avec intérêt et grande attention en une journée!!!!
    J’ai 51 ans dans 2 jours et je suis maman de 3 grandes filles, sans problème de santé ni prise d’aucun médicament ni traitement.
    Je me suis presque toujours soignée avec de l’homéopathie et alimentation plutôt saine même si je ne mange que peu de viande.
    Anémiée en fer depuis 30 ans (ferritine ne dépassant pas les 15) je suis suivie annuellement avec un dosage et une supplémentation en timoferol.
    J’ai donc eu régulièrement des dosage de TSH toujours dans les valeurs.
    Le dosage de mars 2022 était à 3,6. En mars 2022, j’ai était arrêtée pour un burn out (situation professionnelle qui traine depuis plusieurs années). N’ayant malheureusement plus de médecin homéopathe et étant dans une grande détresse psychologique (pensées suicidaires), le médecin généraliste m’a prescrit des antidépresseurs la venlafaxine 75mg et anxiolytiques et suivi en hôpital de jour 2 jours par semaine. En avril 2023, sur ma demande le médecin m’a prescrit une analyse de sang complète avec dosage de fer, TSH….Résultats début avril TSH: 6,5 et fer à 15. Du coup analyse complémentaire le 27 avril: TSH: 10,400 – T3: 3,8 T4: 11,9 – anti thyrogolbuline: 284 et anti-thyropéroxydase: 268 puis échographie de la thyroïde aucun nodule – diagnostic = thyroïde d’Hashimoto donc prescription de Levothyrox
    STOP!!!!! j’ai refusé la prescription et demandé une nouvelle analyse dans qq semaines. Entre temps j’ai lu votre livre et vous écris ce mail pour avoir votre avis. J’ai pris RV avec une naturopathe mi-mai et envisage de consulter un médecin homéo ou / et un médecin spé en micronutrition. Dans l’attente de vous lire et vous remerciant par avance de prendre le temps de lire ces qq lignes. Bien à vous

    1. toubib57

      Bonjour Maggy,
      vous avez bien fait de dire STOP !!!!! Vous mettre aujourd’hui sous Levothyrox serait une faute médicale comme je l’explique dans mon livre pages 51 et 52. Et vous condamnerait, comme tant d’autres, à un traitement à vie… Ce serait aussi une faute déontologique pour le prescripteur depuis que l’HAS a sorti ses dernières recommandations il y a quelques semaines et qui rejoignent exactement celles que j’exprime par écrit depuis trois ans.
      Donc voici mes conseils dans l’immédiat que je mets sur mon blog car je sais que ma réponse intéressera beaucoup de monde.
      Concernant la thyroïde, aucun traitement actuellement (et peut-être jamais…). Contrôle de la TSH dans trois mois, même heure, même labo, en associant dans la prise de sang albumine, vit D3 et dans les urines : iodurie des 24 heures.
      Concernant l’anémie ajouter dans la même prise de sang : NF, Fer, ferritine, transferrine, capacité fixation sidérophiline, PCR. Rechercher sang et albumine dans les mêmes urines des 24 heures que l’iodurie, et si cela n’a pas encore été fait Hemocult dans les selles.
      Consultez votre homéopathe et votre micronutritionniste (bilan radicalaire et micronutritionnel). Pensez à éviter les chélateurs du fer en particulier le thé.
      Et faisons le point avec vos résultats dans trois mois…
      Bien cordialement
      Dr Jean-Charles Gimbert

  3. Fanny

    Bonjour,
    Je me permets de vous contacter après avoir lu votre livre sur la thyroïde. Votre livre et très complet et vraiment passionnant, et j’aurais besoin d’être guidée dans les examens complémentaires à réaliser.
    Puis je me permettre de vous transmettre mes résultats d’analyses sanguines ?
    En sachant que j’ai bien suivi vos conseils et que je dois réaliser demain une iodurie.
    Merci par avance pour votre réponse,
    Bien à vous,
    Fanny

    1. toubib57

      Bonjour Fanny,
      après lecture de votre dossier, il s’avère que vous avez une vraisemblable thyroïdite d’Hashimoto débutante, avec des anticorps augmentés mais un bilan sanguin actuellement satisfaisant. Vous avez bien fait de suivre les conseils de mon livre et doser votre iodurie qui est très basse et risque de vous faire basculer assez vite en hypothyroïdie. Il faut donc la compenser très rapidement.
      Mes conseils sont les suivants :
      • Globalement, poursuivez l’ordonnance de votre naturopathe, l’idéal étant de prendre les micronutriments dans les aliments naturels plutôt que dans les compléments alimentaires en vous basant sur le bilan radicalaire et micronutritionnel
      • Prenez de l’iode en granions à 150µ par voie sublinguale tous les matins à jeun
      • Ajoutez du sélénium
      • Supprimez le gluten pendant un mois pour voir les résultats
      • Luttez contre l’hyperperméabilité intestinale
      • Appliquez les 15 principes de mon livre
      Et tenez-moi informé d’ici quelques semaines.
      Bien cordialement
      JCG

  4. Nathou

    Bonjour
    J’ai lu votre livre sur la thyroïde ainsi que votre blog. Plusieurs cas sont évoqués. Je ne me suis pas retrouvée dans vos témoignages alors je vais vous soumettre mon cas et vous me donnerez votre avis.
    J’ai une TSH à 0,20 et les T3 et T4 en dessous des normales. Je suis sous T4 et T3. Je prends du poids et je me sens déprimée. IRM cérébrale normale donc pas d’adénomectomie. Albumine à 45 et vit D3 à 7
    Je suis très sportive (2h par jour). Qu’en pensez-vous ?

    1. toubib57

      Bonjour Nathou,
      Il me faudrait quelques informations complémentaires. Je devine que vous êtes cliniquement et biologiquement en hypothyroïdie et que vous n’avez pas d’adénome hypophysaire. J’ignore le diagnostic posé et les résultats des examens avant la mise sous traitement en particulier la TSH de départ, les auto-Ac et l’iodurie.
      Concernant le lien avec la pratique sportive, je peux vous dire de par mon expérience de médecin du sport que vous avez tout intérêt, si ce n’est pas encore fait, à vérifier le métabolisme cortisonique, tant hypophysaire que surrénalien, à contrôler les hormones hypophysaires et à effectuer un bilan sanguin radicalaire.
      Quant à la vitamine D, 100.000 UI en une prise unique, pure, mensuelle et à jeûn toute l’année sans interruption même si vous allez au soleil…
      Et si vous me donnez d’autres éléments, on pourra reparler de votre cas.
      Bien cordialement
      Dr Jean-Charles Gimbert

  5. Dela

    Bonjour Docteur.
    Merci pour cette lecture très approfondie. J’ai 78 ans, une thyroïdectomie à l’âge de 33 ans. Levothyrox de l’époque très bien supporté. Quelques nouveaux dosages en vieillissant m’ont amenée à 100 et 120µg Levothyrox en alternance jusqu’au jour où très mal supporté le nouveau Levothyrox qu’on m’avait prescrit à 112 .
    Depuis 3 ans je prends de la thyroxine dosée à 100 qui s’est avérée trop forte suite à une hyperthyroïdie donc changement pour 88 et 75 en alternance . Mon dernier bilan ce jour mars 2023 le voici T3L 2,9 T4L 1,37 et TSH 2,37. Maintenant je sens un gros stress une tension mâchoire et trapèze. Mon médecin me propose 75 tous les jours. Est-ce que la prise de Mag2 est possible dans mon cas pour vaincre mon stress ? Merci de votre réponse très attendue

    1. toubib57

      Bonjour Dela,
      Le magnésium est toujours le bienvenu dans les problèmes thyroïdiens, surtout en cas de stress. Mais dans votre cas, d’autres micronutriments sont certainement aussi en cause. Faites réaliser un bilan radicalaire et micronutritionnel et compensez les probables carences en zinc, sélénium et vitamines. Vos dosages de TSH devraient se stabiliser et votre état général s’améliorer.
      Bien cordialement
      Dr Jean-Charles Gimbert

  6. CDK17

    Tout d’abord : MERCI ! J’ai lu votre livre. MERCI.
    C’est pratiquement la première fois que je me sens réconfortée/accompagnée/légitimée (etc) depuis que j’ai déposé une boite de « Levo » entamée sur le bureau d’un endocrinologue en disant : « J’arrête ».
    « On » m’a enlevé la moitié de mon « papillon », en 2000.
    Un « nodule » au bas du cou dépassait « la norme » et « pas de moyen non-invasif de vérifier si le nodule est (était) sain ».
    Dans le doute (…), « on » a enlevé une aile au papillon, je ne sais même plus laquelle…
    Et hop ! Intronisation dans la planète Levo, avec le numéro 75 !…
    J’oubliais régulièrement de prendre « le petit cachet ». Je m’en rendais compte lorsque mes réactions se mettaient soudain à dépasser mes pensées, mes mains tremblaient… J’étais en pleine « accoutumance »…
    En tous cas, c’est de cette façon que je le vivais.
    Au bout de six mois, j’ai choisi de m’en passer (cf début du post).
     » Vous êtes complètement irresponsable ! C’est impossible. Vous devez en prendre à vie.
    Si ce n’est pas une plaisanterie et que vous arrêtez subitement ce traitement, je me décharge de toute responsabilité. Vous mettez votre vie en danger ! »
    J’ai dû, à l’époque, balbutier : « pas grave, vous ne me reverrez plus. N’ayez pas peur ! » et j’ai pris la porte.
    Cela fait 23 ans que je suis censée prendre du Levo 75 et que je ne le fais pas.
    Et, sauf erreur (je me touche pour vérifier) : je suis vivante.
    Alors, je ne fais pas non plus la maline, il ne faut pas se fier à mes petits travers ironiques…
    Je vais avoir 60 ans en novembre 2023, je suis en surpoids depuis mon retour en Métropole (5e hiver après 30 ans de soleil)… et je traverse de francs épisodes de grosse fatigue, en hiver.
    Je viens de lire/étudier votre livre pour cette raison. Je me suis dit que l’aile survivante qui fait tout le boulot depuis plus de vingt ans avait peut-être besoin d’être soutenue. Mieux soutenue, davantage en conscience.
    Et il s’avère que c’est peut-être le foie qui a besoin d’un petit décrassage (transaminases un peu au-dessus de la « norme »). Ma demi-thyroïde a besoin d’un foie qui fonctionne bien.
    En résumé, d’autres facteurs interviennent dans mon association avec le papillon à une seule aile (on devrait leur donner un surnom) : moins de soleil, une ménopause bien avancée, un surpoids tenace…
    Et je veux trouver des ajustements pour un nouvel équilibre, adapté aux circonstances.
    Et c’est là où je veux en venir : je souhaite consulter un micronutritionniste qualifié, et, soyons fous : le top du top !
    Pas facile de s’y retrouver sur la Toile lorsqu’on fait cette recherche pour la première fois.
    Faut-il que ça soit un « médecin nutritionniste ? Ou pas.
    D’habitude, je fais beaucoup à l’instinct. Mais là….
    MERCI encore pour ce livre, qui n’est jamais bien loin.
    Chaleureusement,

    1. toubib57

      Bonjour CDK17 (il s’agit de votre pseudo, si j’ai bien compris)
      Je vous remercie pour votre message enthousiaste et très bien écrit qui laisse filtrer une vitalité exceptionnelle. Votre recherche d’un(e) micronutritionniste est récurrente sur mon blog et risque de le rester tant qu’un annuaire recensant les professionnels n’aura pas été établi. Il faut dire que l’Ordre des Médecins, qui s’applique à maintenir notre pays dans une médecine rétrograde, n’est pas favorable à l’établissement d’un tel annuaire, considérant tous les micronutritionnistes comme des charlatans… !
      Cependant vous pouvez vous aider des conseils formulés dans l’une de mes anciennes réponses: LIEN
      Les « médecins nutritionnistes » sont en général aussi endocrinologues et donc, pour la plupart, ont été dégrossis à la sauce Big Pharma en faculté puis peaufinés dans des pseudo-congrès pour recopier les ordonnances prérédigées par les labos.
      En tous cas le papillon peut très bien voler avec une seule aile sans déclencher le chaos.
      Bien cordialement
      Dr Jean-Charles Gimbert

  7. Soufiene

    Bonjour Docteur,
    Tout d’abord, je tiens à vous remercier pour votre livre précieux et utile. Et j’en profite pour prendre votre avis sur mon cas, je suis un homme, j’ai maintenant 41 ans, j’ai découvert, il y a presque 3 années que je souffrais d’hypothyroïdie, avec un TSH entre 5 et 6uUI/ml, mais avec des FT4 et FT3 toujours dans les normes (je ne sais pas pourquoi.). J’ai aussi passé plusieurs échographies cervicales assez satisfaisantes. Sachant que je n’ai pas des symptômes de l’hypothyroïdie (je suis sportif pas de fatigue importante, bon mémoire, pas de constipation, pas des ballonnements, poids idéal …). Au début, j’ai commencé un traitement avec LÉVOTHYROX 25 et maintenant je suis avec LÉVOTHYROX 100 sans qu’il y ait résultats la TSH diminue au début puis il retourne à une valeur entre 5 et 6 malgré l’augmentation de dose LÉVOTHYROX chaque fois par le médecin.
    Mon problème, c’est le taux très élevé de l’anticorps anti-peroxydase qui est plus de 750 UI/ml.
    Quelle est la solution, Docteur, dois-je continuer à prendre LÉVOTHYROX ou arrêter de le prendre en raison de son inefficacité dans mon cas ?

    1. toubib57

      Bonjour Soufiene,
      Puisque vous avez lu mon livre, vous devez imaginer ce que je vais vous dire. Vous avez, comme des milliers de personnes, été mis sous Levothyrox de façon tout-à-fait abusive et comme, plus on vous en donne, plus votre thyroïde « glande » vous n’allez pas tarder à vous retrouver sous 200 µg de Levo, voire davantage, pour la plus grande joie des actionnaires du laboratoire Merck… !
      Suivez à la lettre les 15 principes de mon livre et arrêtez le massacre de votre thyroïde. Vous devriez pouvoir trouver dans votre secteur un médecin humaniste ou un naturopathe compétent qui vous aidera à arrêter ce médicament.
      Tenez-moi informé.
      Bien cordialement
      Dr Gimbert

  8. Annie

    Bonjour Docteur Gimbert, Je vous remercie pour ce blog magnifique !! je vous ai découvert ce matin et j’ai commandé votre livre. J’ai besoin de votre avis en attendant votre livre. J’ai 71 ans on m’a découvert une hypothyroidie Hashimoto, il y une dizaine d’années, à ma grande surprise, puisque je n’avais jamais eu de problème de santé ni angine ni gastro ni grippe etc.. Je viens de faire une échographie hier j’ai des petits nodules et un gros de 35mm 16 en épaisseur 20 en large. Conclusion : légère augmentation du volume du principal nodule lobaire gauche (score Eu tirad 3. ) Absence de nodule suspect par ailleurs). Pendant 3 ans ma tsh était à peu près correct 2.5 à 3. Depuis que j’ai eu le Covid et une réanimation de 1 mois ma TSH est passée à 4.78 et anti corps anti thyroperoxydase à 1733 au lieu de 198 ; T4L 14.36 , 11.16 ng/dl. Avant le Covid et la vaccination que j’ai fait faire après le Covid (Covid décembre 21) vaccination Mars 22 puis autre juin 22. D’après vous est-ce lié l’augmentation des TPO et de la TSH. J’ai eu 3 cytoponctions ni bénin ni malin. On m’a conseillé l’opération il y a 2 ans que j’ai refusé malgré l’avis d’un collège de médecins. Je veux garder ma thyroïde qui fonctionnait à peu près normalement avant le Covid et la vaccination. Voilà, qu’en pensez-vous ? Ma TSH peut-elle redevenir normale dans quelle temps suite à mon covid? Pensez-vous que mon nodule peut diminuer ? en suivant les conseils de votre livre, j’ai une bonne hygiène alimentaire, yaourt sans lactose, viande de temps en temps, fruits légumes bio. Je ne prends aucun médicament si ce n’est de l’iode en granions que mon médecin homéopathe m’a conseillé une ampoule le matin. À chaque fois que je pose des questions aux professionnels de la santé c’est toujours très vague, d’où une inquiétude croissante surtout que mon nodule principal est passé de 5.9 à 6.4ml par rapport à mars 23 le dernier date de hier. Merci infiniment Docteur pour votre écoute et le temps que vous nous accordez. Je suis impatiente d’avoir votre réponse.
    PS : En lisant ce blog j’ai lu que vous préconisiez la levure de riz rouge pour les problèmes de cholestérol, Or, j’ai lu sur internet que c’était formellement interdit pour les personnes de 70 sans aucune explication, sauf que ce serait identique aux médicaments contre le cholestérol. Qu’en pensez-vous ? Je l’ai eu pris sans problème durant quelques années avec succès. Merci de me donner votre avis.
    Annie

    1. toubib57

      Bonjour Annie,
      Votre histoire est très instructive. Après la lecture de mon livre sur la thyroïde, je vous conseille celle du tome 2 de mes confidences « interdites » : « Vaccins : droit de légitime défiance ». Vous y comprendrez comment on rend les vaccins toxiques pour nos organismes afin d’obtenir une montée massive de nos anticorps et de vendre (très cher) les seringues immunisantes. Le résultat de cette hyperstimulation immunitaire c’est l’explosion des maladies auto-immunes, thyroïdites en tête de gondole (Basedow et Hashimoto) et juste derrière les Guillain-Barré et autres scléroses en plaques. On ne doit pas s’étonner que des milliers de professionnels de santé bien informés, aient préféré démissionner que de se laisser fourguer ces cochonneries !!
      Ne vous laissez pas impressionner. À votre âge, les 2/3 des femmes ont des kystes ou des nodules thyroïdiens. Dans le pire des cas, faites faire une cytoponction du plus gros à visée évacuatrice et diagnostique. Et conservez à la fois votre homéopathe et votre traitement naturel.
      Quant à la levure de riz rouge, elle est effectivement aussi efficace que les médicaments anticholestérol qu’on appelle des statines. Mais à la différence de celles-ci, la levure de riz rouge n’a pas la moindre toxicité alors que j’ai dû faire hospitaliser certains de mes patients pour rhabdomyolyse, pancréatite aigüe voire hépatite toxique avec les statines. Mais cela Big pharma préfère l’occulter…
      Prenez soin de vous
      Amicalement
      Dr Jean-Charles Gimbert

  9. Joseph

    Bonjour Dr Gimbert,

    Je suis en pleine lecture de votre livre et j’ai décidé de diminuer les doses de levothyrox que l’endocrinologue m’avait prescrit en 2012 suite à une fatigue passagère et un taux de TSH de 9 mUI/l. Mon objectif serait de stopper définitivement le traitement.
    J’avais 23 ans à l’époque, aujourd’hui 34 ans. Je me souviens avoir interrogé à plusieurs reprises l’endocrinologue au sujet du traitement, et surtout pourquoi un traitement naturel n’était pas envisagé par les scientifiques, puisque ce dernier m’avait fait comprendre que c’était « à vie ».
    De nature curieuse, j’ai mené quelques recherches, mais j’ai très vite abandonné et puis je n’avais que 23 ans, ma tête d’étudiant était tournée vers d’autres horizons…
    Aujourd’hui, avec du recul et toujours plus de curiosité, je constate avec une minorité de proches, que la médecine n’est plus là pour aider et soigner, mais remplir les poches des élites. Le monde va mal, et nous sommes les seuls maîtres de notre corps.
    Je me tourne donc vers vous, en espérant y trouver une lueur d’espoir.
    Je souhaite rencontrer un médecin qui sait prendre soin de ses patients et qui n’est pas là pour prescrire un médicament en fonction du problème.
    Auriez-vous dans votre carnet d’adresse un confrère à me conseiller sur le bassin d’Arcachon ou la région bordelaise svp ?
    Bien cordialement,

    1. toubib57

      Bonjour Joseph,
      Cela fait donc 11 ans qu’un endocrinologue vous a mis définitivement sous traitement par Levothyrox pour une « fatigue passagère » et une TSH très légèrement et temporairement augmentée. C’est proprement scandaleux !! Et vous êtes loin d’être le seul. Quand je pense que l’Ordre des Médecins m’a sévèrement sanctionné pour avoir simplement signalé à l’ARS les agissements de deux médecins tortionnaires dans un ehpad près de Dôle dans le Jura !! C’est vraiment le monde à l’envers…
      Sortez vite de ce traquenard en espérant que votre thyroïde repartira correctement. Vous êtes jeune et avec l’aide d’un bon thérapeute micronutritionniste, il ne devrait pas y avoir de problème. Je n’ai pas d’adresse précise mais je vous mets ci-dessous un lien vers ma réponse assez complète à Muriel sur ce sujet :
      https://dr-gimbert.fr/mes_conseils/publications/2020/05/thyroide-le-regime-qui-fait-mieux-que-le-levothyrox#comment-2307
      Bien cordialement
      Dr Jean-Charles Gimbert

  10. Manon

    Bonjour, merci pour votre livre et votre blog. Comme beaucoup de femmes je suis concernée : TSH haute découverte fortuitement en fin de grossesse en 2017, levothyrox pendant quelques mois. Après l’accouchement j’ai voulu arrêter contre l’avis de l’endocrinologue et la TSH a grimpé. J’ai repris le levothyrox quelques mois puis arrêté car je sentais qu’il y avait une incohérence avec les discours des médecins. Je suis allée voir un médecin nutritionniste qui m’a suivie pendant 2 ans. J’ai suivi ses conseils, un régime sans lait sans gluten sains caséine pendant plus d’un an. Ma TSH a fait le yoyo entre 4 et 50, et ma motivation également. Après le confinement nouvelle hausse importante de TSH (à chaque fois très liée au stress). J’ai repris les compléments alimentaires, l’iode +++ mais la TSH est restée haute et je me suis découragée…. je prends du levothyrox 25 depuis 1 an, avec en plus de l’iode et des compléments de micronutrition. Cela a permis une TSH à 4 pendant plusieurs mois, mais il y a 3 semaines lors d’une analyse de contrôle ma TSH était à 40 et aujourd’hui à 48. Si je me base sur ma clinique : fatiguée par mon travail et l’absence de vacances depuis plus d’un an, et 3 enfants de 4 à 11 ans, mais pas de problème de poids ni de frilosité. Mon médecin veut augmenter le levothyrox. Quelles sont les risques d’une TSH haute si la clinique est bonne et que je suis vos recommandations ? merci beaucoup j’ai rdv avec une naturopathe la semaine prochaine mais suis vraiment désemparée……et tiraillée !

    1. toubib57

      Bonjour Manon,
      Votre cas est malheureusement caricatural de ce qu’est devenue la France : une démocrature, ce mélange de démocratie électorale et de dictature sanitaire. Après avoir été victime de « la grande intox au Levothyrox », on vous applique désormais l’adage « Levothyrox un jour, Levothyrox toujours ». Votre TSH fait le yoyo, selon les aléas de la vie quotidienne, comme chez tout être humain normalement constitué. En aucun cas on ne doit pas mettre sous Levothyrox une personne qui ne présente aucun signe clinique de pathologie thyroïdienne (surtout en se basant sur la seule TSH et sans même avoir dosé la T4 apparemment !!).
      Alors essayez de quitter la partie de « thyro-pigeons » en vous passant très progressivement de Levothyrox et, pour cela, en appliquant à la lettre les conseils de votre micronutritionniste et les principes de mon livre. Ça devrait suffire…
      Bien cordialement
      Dr Jean-Charles Gimbert

  11. Marie

    Bonjour Docteur,
    Tout d’ abord pour être honnête avec vous je suis tombée sur votre site par hasard et après avoir lu tous ces commentaires, je serai maintenant ravie de pouvoir lire vôtre livre.
    Ayant une hypothyroïdie d’Hashimoto, découvert en 2016. J’ai été sous traitement 25, 50 et ensuite 75. J’ai voulu soigner mon hypothyroïdie avec des compléments plus naturels. J’ai pris du thyregul et immunoregul et ainsi diminué progressivement le dosage du traitement jusqu’à l’arrêt total. Bien-sûr avec l’accord de mon médecin et un suivi régulier.
    Aujourd’hui cela fait 3 ans que je perds mes cheveux et que je ne prends plus de traitement, je sens bien que c’est plutôt d’origine hormonale car j’ai tout essayé (ampoules, compléments alimentaires, shampoing anti-chute), rien y fait. Mon médecin pense à mon hypothyroïdie, et me conseille de reprendre le levothyrox 12,5 pour démarrer. J’ai 43 ans et voici mes résultats récents avant traitement (septembre : tsh = 3,620mU/L et avril tsh = 2,370mU/L). J’ai repris le levothyrox depuis 3 semaines, pour le moment pas d’amélioration au niveau chute cheveux. À voir…
    Je souhaite savoir si j’ai bien fait de reprendre le traitement ? Malgré la reprise du levothyrox puis-je prendre des compléments alimentaires pour continuer à préserver le plus longtemps possible ma thyroïde ?
    Cordialement.
    Marie.

    1. toubib57

      Bonjour Marie,
      Je suis surpris que vous ne parliez jamais du taux de vos hormones thyroïdiennes T3 et T4 car c’est quand même cela qui détermine ou pas l’instauration d’un traitement. Votre TSH est strictement normale et s’il en est de même pour T3 et T4, ce qui est fort probable, c’est que vous avez repris le Levothyrox pour le moins inutilement voire de façon nuisible pour votre thyroïde. En effet, il existe beaucoup d’autres causes à la chute des cheveux (hormonales, métaboliques, carentielles, stress, etc…) qui ne s’améliorent que par la correction de la cause. Donc complétez votre bilan le plus tôt possible, cherchez une autre cause de perte de cheveux, soignez-la et arrêtez le Levothyrox… !
      Cela dit continuez vos compléments alimentaires qui semblent parfaitement vous réussir.
      Dernière précision, il faut compter en moyenne trois mois pour voir s’arrêter une chute de cheveux sous l’effet d’un traitement.
      Bien cordialement
      Dr Jean-Charles Gimbert

  12. Nicole

    Bonjour Docteur,
    Une amie m’a prêté votre livre « Thyroïde arrêtons le massacre » que j’ai lu avec le plus grand intérêt.
    Je me permets de venir vers vous car ma dernière prise de sang a révélé un taux de TSH élevé soit 4.53. En janvier 2018 j’avais 5.51 puis en février 2018 : 4.10 – en septembre 2018 : 4.88 – en avril 2019 : 3.49 – en mai 2020 : 4.22 – en septembre 2020 : 2.16. Mon ancienne médecin traitant ne m’a pas proposé de traitement lorsque j’étais au plus haut taux soit 5.51, alors que ma nouvelle médecin traitant me dit de consulter un endocrinologue. Je ne vous cache pas que je n’ai pas très envie de prendre des médicaments surtout après avoir lu votre livre très édifiant.
    Pouvez-vous me dire quel traitement naturel je dois suivre pour éviter ces hausses de TSH ? Une radio de la thyroïde a démontré que j’avais un petit nodule sans conséquence. J’avais tendance à faire un peu de tension et j’ai pris des médicaments dont les effets indésirables m’ont fait arrêter leur prise. Le cardiologue m’a posé un holter qui a révélé que j’avais une tension émotive. Je fais maintenant de la cohérence cardiaque, du sport (marche et pilate) et de la méditation. J’ai réussi à réguler cette tension qui est maintenant entre 12.5 et 14.1. A part la perte de cheveux qui pourrait venir justement de la thyroïde, je n’ai aucun autre symptômes, ni prise de poids (55 kg constant), ni bouffées de chaleur, ni anxiété …
    Habitant dans l’Oise, je me proposais même de venir en consultation dans votre jolie région.
    Merci infiniment pour votre éventuelle réponse si vous en avez le temps.
    Recevez docteur mes sincères salutations.
    Nicole

    1. toubib57

      Bonjour Nicole,
      puisque vous avez lu mon livre, vous avez toutes les réponses à vos questions.
      1) On ne soigne pas un taux de TSH mais des patient(e)s, et à condition qu’il y ait des symptômes.
      2) Les taux de TSH entre 4 et 10 ne nécessitent aucun traitement mais une simple surveillance discrète
      3) Quand on effectue un bilan thyroïdien cohérent, on ne se contente certainement pas de la seule TSH
      4) Vous habitez vous aussi une belle région où il doit bien rester un ou deux médecins compétents pour s’occuper de vous.
      En conclusion, soyez rassurée et pensez à autre chose qu’à votre glande-papillon qui actuellement n’a pas l’air de battre de l’aile… A la rigueur, vérifiez l’absence de carence surtout iodée (iodurie des 24 heures) et compensez si nécessaire. Votre TSH se normalisera comme par magie !
      Bien amicalement
      Dr Jean-Charles Gimbert

  13. Marguerite

    Bonjour Docteur,
    Merci pour vos conseils qui sont très appréciés et pour votre engagement si rare et précieux. J’aurais une question concernant mon cas. Il y a deux ans découverte d’hyperthyroïdie avec TPO (10000), TRAK (30) et anti thyroglobuline (2000). TSH effondrée et T4 et T3 au dessus de la norme. Tous les symptômes de l’hyper (perte de poids, sueurs, tremblements, et rythme cardiaque accéléré). Refusé les ATS. Changé de régime alimentaire (viande, poissons, fruits et légumes uniquement), fait des détox de métaux lourds, complémentée en vitamines manquantes. Depuis TRAK disparus, TPO baissé X10. TSH toujours effondrée mais T4 et T3 rentrés dans l’ordre. Tous les symptômes sont partis sauf le rythme cardiaque qui ne baisse pas (100-120 au repos). Comment expliquer cela ?
    Je vous remercie d’avance pour votre éventuelle réponse.
    Bien cordialement,
    Marguerite

    1. toubib57

      Bonjour Marguerite,
      Effectivement les conseils que je donne dans mon livre sont très appréciés car naturels et efficaces. Apparemment, vous avez parfaitement respecté les 15 principes que je propose et qui améliorent aussi bien l’hyperthyroïdie que l’hypothyroïdie lorsqu’elles sont d’origine auto-immune, ce qui est le plus souvent le cas. Tous vos symptômes sont partis sauf la tachycardie. Cette accélération du rythme cardiaque est souvent le premier symptôme à apparaitre et le dernier à disparaitre. Je préconise de prendre pendant quelques jours ou semaines un petit bétabloquant sur prescription médicale après contrôle tensionnel et électrocardiogramme chez votre médecin traitant habituel, le temps que les choses rentrent dans l’ordre. Il n’y a aucun moyen plus naturel et le massage du glomus carotidien ou le réflexe oculo-cardiaque par pression palpébrale sont des gestes de secourisme pour les tachycardies sévères.
      Bien cordialement
      Dr Jean-Charles Gimbert

  14. Chantal

    Bonjour Docteur,
    Je suis hypothyroïdienne depuis une vingtaine d’années sous levothyrox 75. Depuis Septembre 2019 , mon médecin traitant m’a passée au L-Thyroxin 75 , traitement que je supporte plutôt bien , mais avec des signes cliniques d’hypothyroïdie qui persistent ( fatigue, frilosité, peau très sèche…)
    Mes résultats d’analyse en juillet 22 (sensiblement toujours les mêmes) : TSH : 1,8 ; T4: 11 ; T3 : 2,3.
    Il y a 1 mois , j’ai consulté , pour la 1ère fois , une endocrinologue qui, à la vue de mes résultats, a jugé qu’un apport de T3 est nécessaire et m’a donc prescrit 1/2 Euthyral + 1/4 de L- Thyroxin 75 par jour ( ce qui représente donc environ 68 de T4 et 10 de T3).
    Je prends ce traitement depuis 1 mois , je ne sens pas encore de changement, mais je sais qu’en matière de thyroïde, il ne faut pas chercher à avoir des résultats avant 6 à 8 semaines de traitement.

    Ma question est la suivante : j’ai lu avec un très grand intérêt votre livre « Thyroïde, arrêtons le massacre » et en plus de la mine de renseignements que j’y ai trouvé, j’ai lu qu’une iodure sur 24 h , peut être une cause d’hypothyroïdie . En 30 ans, on ne l’a jamais demandé…
    De fait, j’ai suivi votre conseil et j’ai fait faire ce dosage.
    À ma grande surprise, je suis carencée en iode ! (89 microg/l sur 24 h). J’ai donc téléphoné à mon endocrinologue, pensant qu’elle allait me prescrire un peu d’iode, et espérant qu’en réglant peu à peu cette carence, ma thyroïde pourrait refonctionner toute seule et que ce serait réglé

    Et là, je suis surprise car elle me dit qu’il est possible que je rejette de l’iode dans mes urines, mais que ma thyroïde en ait suffisamment malgré tout. Qu’on ne prescrit pas de l’iode, ou très exceptionnellement. Elle me dit que si je prenais maintenant de l’iode, je risquerais de provoquer un goître en saturant ma thyroïde…. puisque depuis peu, on lui apporte des T3.
    Du coup, je suis un peu perdue et ne comprends plus à quoi peut me servir ce dosage si l’on en tient pas compte. En fait, je ne sais pas trop comment formuler ma question.
    Je pensais qu’une carence en iode pouvait être la cause d’une hypothyroïdie. Dans ce cas , je me disais (de façon sûrement simpliste), on apporte de l’iode et la thyroïde peut à nouveau bien fonctionner.
    Or, l’endocrinologue, si j’ai bien compris, semble me dire que comme on apporte désormais de la T3, on n’a pas besoin d’iode, au risque de passer en hyper.

    Qu’en pensez-vous ? J’avais acheté sur internet une boîte de granions d’iode, 150 microg, d’un labo français mais du coup, je n’en prends pas et attends votre avis.
    Merci d’avance Docteur.
    Cordialement.
    Chantal

    1. toubib57

      Bonjour Chantal,
      Je m’empresse de rendre votre message public car il a le mérite de révéler ce que peut parfois avoir d’aberrant le discours de certains endocrinologues. Surtout quand les patients assis en face ont, comme vous, la capacité de réfléchir très logiquement.
      Vous êtes traitée depuis vingt ans par de la T4 pour une hypothyroïdie avec, apparemment, persistance des symptômes cliniques. Première erreur médicale : vous mettre sous Levothyrox sans vous avoir jamais dosé l’iode dans les urines des 24 heures. En effet la carence d’apport est de loin la première cause d’hypothyroïdie, et une simple compensation alimentaire ou une supplémentation en iode suffit le plus souvent à régler le problème. La preuve : on a fait disparaitre l’hypothyroïdie carentielle dans les zones montagneuses simplement en ajoutant un peu d’iode dans le sel de table !!
      Vous venez pour la première fois de faire une iodurie qui révèle une carence sévère… ce qui confirme ce que je viens de dire et ce que j’écris dans mon livre. Et là, seconde erreur médicale : on vous interdit de prendre de l’iode tout en intensifiant votre traitement. On marche sur la tête ! Si vous compensiez vos carences (après avoir effectué un bilan micronutritionnel), vous pourriez certainement réduire votre traitement, voire peut-être le supprimer… Évidemment, à la différence de Merck, le laboratoire français qui commercialise les granions d’iode n’a jamais invité aucun endocrinologue à un pseudo-congrès dans un pays exotique !!
      Quant à votre adaptation thérapeutique, j’avoue être assez ébahi par sa complexité. On a ajouté un mélange pré-dosé de T3 et T4 à de la T4, en vous demandant de couper le cp d’Euthyral en 2 et celui de L-Thyroxin en 4, ce qui défie l’entendement !! Alors qu’il existe de multiples dosages de T4 et de T3 pour éviter justement de couper les cheveux en quatre car vous ne pouvez alors plus savoir quelle quantité exacte vous prenez ! Votre endocrino vous conseille-t-elle d’absorber la poudre ainsi obtenue en l’avalant avec un verre d’eau ou en la sniffant avec une paille ? Excusez-mon humour noir, mais cette façon de procéder avec les patients me révolte car elle est beaucoup trop répandue…
      Mon conseil : revenez à votre L-Thyroxin 75 µg en le prenant au coucher. Prenez une ampoule d’iode 150µg au petit-déjeuner avec une ou deux noix du Brésil. N’oubliez pas les autres micronutriments listés dans mon livre en particulier le zinc et la vitamine D qui, en plus, vous protègeront des coronavirus cet hiver.
      Dans deux mois, vous refaites un bilan avec TSH, T3 et T4. Si votre bilan est toujours aussi correct qu’il semble l’être depuis des années, et que vous vous sentez bien, réduisez votre médicament de 12 µg en appliquant les principes de mon livre. Et continuez ainsi à réduire si possible tous les 2 ou 3 mois sous surveillance médicale stricte par un bon thérapeute.
      Tenez-moi informé.
      Bien cordialement
      Dr Jean-Charles Gimbert

  15. M.A.

    Bonsoir docteur, j’ai beaucoup apprécié la lecture de votre livre sur la thyroïde. Celui-ci était clair et regroupait vraiment les informations essentielles.
    Alors voilà, j’ai deux petites questions à vous poser si cela ne vous dérange pas.
    Pourquoi dans les normes laboratoire, on considère qu’un taux d’anticorps antiperoxidases légèrement élevé est normal ? Si ces anti-TPO sont présents dans l’organisme (même en faible quantité) ne sont-ils pas néfastes pour celui-ci.
    D’autre part, je m’interroge sur le cas de femmes enceintes ne souhaitant pas prendre du Levothyrox comme la soit disant norme les y oblige… Doivent-elles augmenter de façon conséquente l’apport des aliments que vous préconisez (poisson, viande, noix, etc.) ?
    Je vous remercie d’avance pour votre investissement à travers votre site et votre livre.
    Bien cordialement

    1. toubib57

      Bonjour M.A.,
      Effectivement votre réflexion est très pertinente et on peut se demander pourquoi un taux légèrement augmenté d’auto-anticorps est considéré comme normal. Ce que vous signalez pour les anti-TPO s’applique à tous les autoanticorps dosables à l’heure actuelle. Tout simplement parce que la toxicité croissante de notre environnement et la qualité de plus en plus délétère de notre alimentation font que tout-le-monde, sans exception, dans une société industrialisée, présente une réaction basique auto-immune, c’est-à-dire un taux d’autoanticorps jamais nul. Si on plaçait la norme à zéro pour le taux des auto-anticorps, tous nos compatriotes seraient considérés comme malades, le fantasme absolu de Big Pharma !!
      Remarquez, on y vient en abaissant progressivement le taux « normal » de TSH pour les femmes enceintes. Cela m’amène à votre seconde question. S’il est incontestable que les carences, surtout celle en iode, sont nuisibles aux bébés, une simple compensation alimentaire, voire une légère supplémentation en oligoéléments ou autres micronutriments, suffiraient largement à prévenir le problème sans avoir besoin de recourir de plus en plus systématiquement à la substitution hormonale. Avec le risque inadmissible de transformer les parturientes en insuffisantes thyroïdiennes chroniques traitées par Levothyrox ou drogue équivalente…
      Comme je l’écris dans mon livre, j’imagine que la maman d’Einstein ne prenait pas de Levothyrox lorsqu’elle portait le petit Albert dans son ventre… ce qui ne l’a pas empêchée d’accoucher d’un génie !
      Bien cordialement
      Dr Jean-Charles Gimbert

  16. Nadia

    Bonjour Docteur,
    Merci pour tout votre travail. Je m’appelle Nadia 52 ans. J’ai été opérée de la thyroïde pour un nodule bénin en 1999 : ablation d’un seul lobe thyroïdien + isthme. On m’a mise d’emblée sous Levothyrox.
    En mars dernier j’ai fait une échographie du lobe thyroïdien restant qui mesure 24x4x9 mm sans nodule.
    Je suis également affligée depuis 1999 d’une sclérose en plaques, plus traitée depuis 2008. J’ai souhaité interrompre l’interféron de moi-même. Ensuite j’ai fait une rectocolite hémorragique en 2011. Tout s’est enflammé donc j’ai été opérée en urgence (colectomie totale) en 2011.
    Actuellement je suis en difficulté par rapport a la prise de Thyrofix 112 que je souhaiterais arrêter car cela m’occasionne des insomnies. Suite à une prise de sang réalisée le 1er octobre je suis avec une TSH 0.18 et T4 1.56.
    J’ai lu votre livre sur la thyroïde que j ‘ai trouvé très intéressant. J’ai commandé par la suite la poudre Ashwagandha en pensant que cela m’aiderai à interrompre le Thyrofix 112.
    Que pensez-vous de ma décision ?
    Merci infiniment pour votre réponse.
    Cordialement

    1. toubib57

      Bonjour Nadia,
      Je trouve que, pour une femme jeune, vous avez déjà eu beaucoup de soucis. Je ne veux pas vous retourner le bistouri dans la plaie mais vous enlever la moitié de la thyroïde pour un nodule bénin, cela ne se pratique plus de nos jours. Cependant le lobe résiduel semble bien se porter et devrait normalement suffire à fabriquer les hormones thyroïdiennes sans recourir aux médicaments. D’ailleurs, il semble que votre dosage de Thyrofix soit un peu trop fort pour vous d’après votre prise de sang et vos symptômes.
      Mon conseil serait d’appliquer dès à présent les principes proposés dans mon livre en particulier ceux qui concernent l’intestin. En effet la SEP et la RCH sont deux maladies auto-immunes qui accompagnent fréquemment les problèmes thyroïdiens. Un traitement immunomodulateur associé à une prise en charge par les pré-, pro- et postbiotiques vous sera certainement bénéfique. Sans oublier l’exclusion du gluten, des protéines de lait de vache et éventuellement d’autres allergènes alimentaires qui vous seraient spécifiques (après recherche des Ige) afin de lutter contre l’hyperperméabilité intestinale.
      N’interrompez aucun traitement de vous-même sans contrôle médical strict. Cela a tendance à ne pas vous réussir. Par contre, une diminution progressive du Thyrofix me parait non seulement envisageable, mais utile dans votre cas.
      Tenez-moi informé.
      Bien cordialement
      Dr Jean-Charles Gimbert

  17. MaDa

    Bonjour Docteur Gimbert,
    tout d’abord merci pour votre livre et merci également de nous donner l’opportunité de vous demander des précisions via votre blog. Je vous expose à présent ma situation en espérant que vous pourrez m’aider.
    J’ai 64 ans, et en 2014 on m’a prescrit du Levothyrox suite à une analyse de TSH (demandée alors que je n’avais pas de symptômes et que je consultais pour des bouffées de chaleur causées par la ménopause). En 2018, je suis passée à L-Thyroxin Henning, au fil des ans le dosage a été augmenté, augmentant par la même mes inquiétudes et celle de ma famille, en 2020 avant une nouvelle augmentation du dosage ma fille a demandé à ce que je fasse une iodurie (elle a été faite par prise de sang).
    Mon médecin a dit que j’étais dans la norme et mon dosage a donc de nouveau été augmenté. Puis, en juin de cette année, l’analyse de contrôle a montré un taux TSH jamais atteint : 26 mUI/L (la prise de sang a été faite 2h après la prise du cachet). J’ai refait des analyses 2 jours plus tard, cette fois-ci la T4 a aussi été demandée (cette seconde prise de sang a été faite 2h avant la prise du cachet) TSH : 38 mUI/L ; la T4L quant à elle était dans la norme avec 12,79 pmol/L. Mon généraliste a alors augmenté mon dosage à 75 mg et m’a demandé de recontacter l’endocrinologue nutritionniste que j’avais consulté au début de ma prise en charge. Ce spécialiste a confirmé le dosage de mon généraliste et a demandé une prise de sang à la fin août (je précise que ce spécialiste ne m’a jamais posé de question sur mes habitudes alimentaires que ce soit à notre rencontre ou maintenant). Et n’étant pas en France métropolitaine, je n’ai pas la possibilité de consulter un micronutritionniste (et pour la même raison, je rencontre aussi des difficultés à me procurer certains aliments que vous préconisez, notamment les noix du Brésil et les algues mais je continue de chercher).
    Avant de vous adresser mes interrogations, je vous fais part de quelques informations hétéroclites pour que vous ayez une vue d’ensemble de ma situation : je ne fume pas, je ne bois pas et je marche quasi quotidiennement (30 min au min) / je n’ai pas d’antécédent médical à part un fibrome il y a une trentaine d’années / lors d’une radio de contrôle suite à un accident de voiture il y a plusieurs années le radiologue m’avait prévenu d’un risque futur d’ostéoporose / il y a un an mon dentiste a remarqué une certaine fragilité de l’os lors des radios consécutives à une dent déchaussée / mon pharmacien m’a conseillé un complément alimentaire (Vitamin D3 liposomal) que je prends depuis 5 mois / je n’ai jamais consommé beaucoup de produits de la mer, mais ces 2 dernières années j’ai fait des cures d’huile de foie de morue en comprimés.
    Suite à la lecture de votre livre, j’ai repris maintenant plus rigoureusement le jeûne intermittent, désormais de 18h-10h avec une prise de médicament à 8h30 (avant de vous lire je n’attendais que 30 min comme me l’avait conseillé mon médecin, et au prochain rdv je vais lui parler de la possibilité de prendre mon traitement à 22h-23h). Par contre, je m’interroge sur le moment où faire la prise de sang, en sachant que le laboratoire et mon généraliste veulent qu’elle soit faite soit 2 heures avant, soit 2h après la prise du médicament, tandis que mon endocrinologue lui n’est pas d’accord et me dit de prendre le cachet et d’aller faire mon analyse tout de suite après… bref, je suis perdue. Et je m’interroge également sur comment faire quand je prendrais le traitement le soir (est-ce que prendre une moitié de cachet le soir à l’heure habituelle et l’autre le matin serait une possibilité ?). [Ajout du 12/10 : En attente de votre réponse, j’ai finalement avancé ma prise à 7h30 et je ne mange plus qu’à 12h. Quelle est selon vous, la meilleure manière de procéder ?]
    Concernant les traitements homéopathiques dont vous faites mention, est-ce qu’il est possible de les prendre tout en étant sous L-Thyroxin Henning ? et est-ce qu’il pourrait permettre à terme une diminution du dosage de cette dernière ? Car même si je n’ai pas vraiment de symptômes (à part peut-être la peau un peu sèche et un très léger et occasionnel tremblement des mains) la prise quotidienne d’un médicament dont le dosage augmente doucement mais sûrement depuis plusieurs années me déplaît fortement et j’aimerais au moins le faire diminuer, si ce n’est pas possible de l’arrêter complètement.
    J’ajoute qu’à mon dernier rdv en août dernier, ma TSH était de 2,04 et que je suis maintenant à 75mg de L-Thyroxin Henning.
    Je vous remercie d’avance.
    Bien cordialement

    1. toubib57

      Bonjour MaDa,
      Votre message est à la fois très long et très intéressant, raison pour laquelle je le met (presque) in extenso sur mon blog. En effet vous y abordez plusieurs points qui peuvent interpeller les lectrices et lecteurs dudit blog…

      1) Je note d’abord que comme des millions de personnes vous avez été mise sous Levothyrox sur un simple dosage systématique de TSH sans aucun symptôme réel. C’est une HONTE !! Comme je l’écris dans mon livre, Levothyrox un jour, Levothyrox toujours. Un médecin ne doit JAMAIS mettre d’emblée quelqu’un sous traitement sans signe clinique et sans bilan complet, incluant au minimum T3 et T4. À moins d’avoir été soudoyé par le laboratoire Merck…

      2) Vous avez demandé une iodurie et votre médecin vous a fait pratiquer à la place un dosage sanguin de l’iode, qu’on appelle une iodémie. C’est une FAUTE !! Seul le dosage de l’iode sur les urines des 24 heures reflète une éventuelle carence. En effet, si dans les heures qui précèdent la prise de sang vous mangez un aliment iodé, votre carence sera masquée et votre résultat sanguin sera faussement normal. Ce qui a été potentiellement votre cas…

      3) Vous avez 3 avis différents sur l’heure de la prise de sang de la TSH par rapport à la prise du comprimé de T4. C’est un GAG !! La prise du comprimé ne peut pas avoir une influence instantanée sur le taux de TSH. On estime qu’il faut 6 à 8 semaines à la même posologie de lévothyroxine pour stabiliser la TSH. De plus, il existe un rythme circadien de la sécrétion de TSH indépendamment de l’heure de prise du médicament avec un pic à 2 heures du matin et un nadir (un creux) vers 2 heures de l’après-midi. Donc les TSH dosées l’après-midi sont deux fois plus basses que celles effectuées le matin. Et il n’y a aucun intérêt à être à jeun pour faire ce dosage. La seule chose qui importe, c’est de toujours faire la prise de sang à la même heure pour pouvoir comparer les taux. Un spécialiste devrait savoir cela…

      4) Comme je l’écris aussi dans mon livre, la vitamine D est liposoluble. On doit donc la prendre pure (son excipient est huileux justement pour ça) ou avec un corps gras (huile, beurre). Si on absorbe la vitamine D dans un verre d’eau ou de jus de fruit, surtout sous forme de comprimé, on aura à peu près la même efficacité sur le métabolisme calcique que si l’on fait pipi dans un violon…

      5) La prise du Levothyrox ou équivalent doit se faire à la même dose toutes les 24 heures. Il est nuisible de prendre une demi-dose toutes les 12 heures ou d’alterner des doses différentes un jour sur deux. Pourquoi la fait-on prendre à jeûn ? Parce qu’il y a tellement d’interactions avec certains aliments ou certains médicaments, qu’il faut respecter un délai d’au moins 2 voire 3 heures avec les repas, avant ou après, c’est égal. Prendre son médicament à jeun au réveil et son petit-déjeuner moins d’une heure après peut ainsi être très néfaste. C’est la raison pour laquelle je conseille de prendre son médicament au coucher à distance du dîner. Toutes les études montrent que ça marche beaucoup mieux…

      6) Enfin, concernant votre dernière question sur la possibilité de diminuer, voire d’arrêter la L-Thyroxine, je pense sincèrement que c’est possible si vous suivez les 15 principes de mon livre sur la durée. D’ailleurs votre TSH est redevenue strictement normale.
      En tout cas, je vous remercie de m’avoir donné l’occasion de rectifier ici quelques erreurs courantes commises par mes chers confrères.
      Prenez soin de vous. Bien cordialement
      Docteur Jean-Charles Gimbert

  18. Marie

    Bonjour Docteur,
    J’aimerais avoir votre avis sur mon cas après avoir lu votre livre si vous avez le temps. J’y ai vu quelques mentions sur la grossesse mais cela ne répond pas à toutes mes questions. Je vous remercie infiniment de votre considération.
    Française, je suis actuellement aux Etats-Unis pendant ma grossesse et les docteurs me recommandent fortement 50 mcg / jour de levothyroxine car j’ai eu un test TSH au-dessus des fameux 2.5 que vous mentionnez dans votre livre et pourrais avoir de l’hypothyroïdie. (Je n’ai jamais eu de problème de thyroide et ma famille non plus, j’ai un régime alimentaire équilibré avec légumes, laitages, et je mange de la viande)
    Voilà mes taux de TSH avec dates des prises de sang:
    2.2 en Déc 2021 / 1.9 en Mars 2022 / 2.75 en Juillet 2022 (5 semaines SA de grossesse) / 3.11 en Sept 2022 (13 semaines SA de grossesse). Ce test a été fait suite à une grosse fatigue qui m’a prise à ma 12eme semaine de grossesse. Ferritine 50 ng/ ml
    2.35 le 21 Sept 2022 (15 semaines), avec 0.9 T4 libre. La fatigue allait mieux. J’ai arrêté de manger choux, choucroute fermentée, brocolis comme indiqué dans votre livre cette semaine-là car j’en consommais pas mal.
    2.04 le 28 Sept 2022 (16 semaines, début du 2eme trimestre) avec 0.8 T4 libre. La fatigue allait encore mieux
    Depuis le résultat du 13 Septembre à 3.11, ma gynéco et l’endocrinologiste me disent toutes les deux que je suis “borderline”, que je flirte avec le 2.5 et que ma T4 est à la limite d’être trop basse à 0.8. Aussi, cela fait 3 semaines qu’elles me recommandent plus que fortement de prendre le Synthroid à 50 mcg / jour et de l’arrêter après l’accouchement. J’ai demandé à être testée à nouveau et mon niveau était à 2.04 mais c’est la T4 libre qui les gênent maintenant.
    Elles m’ont dit qu’elles font partie de l’école conservatrice et préfèrent prévenir un risque potentiel pour le bébé avec une médication, car aucune étude n’est complètement conclusive et par conséquent, il serait inconscient de faire prendre un risque au bébé. J’ai réussi à repousser ma prise du médicament en demandant à être testée régulièrement – mais je me dis que je suis peut-être trop bornée et devrait le prendre, car je n’ai aucun moyen de savoir si je crée un problème pour mon bébé.
    Dans votre livre, vous parlez du niveau 2.5 de TSH mais pas du niveau recommandé de T4 libre et de ferritine pour femme enceinte.
    Pensez-vous que mes taux actuels peuvent affecter mon bébé ? Quels taux ou examens complémentaires recommanderiez-vous ? J’ai vu l’iodurie dans le livre, je peux essayer de demander. J’aimerais mieux comprendre ce qu’il faudrait dans mes taux avant de me mettre sous traitement.
    Merci beaucoup de votre attention,
    Marie

    1. toubib57

      Bonjour Marie,
      Je note que la mise des femmes enceintes sous Synthroïd aux USA et au Canada semble aussi systématique que la prescription de Levothyrox chez nous.
      Voilà mes conseils qui recoupent bien sûr ceux donnés dans mon livre. Faites un dosage de l’iodurie dans les urines de 24 heures pour confirmer la déficience et prenez quotidiennement jusqu’à la fin de la grossesse de l’iode en oligoélément sous forme d’ampoule buvable (100, 150 ou 200 µg/jour) selon l’iodurie (je peux vous préciser cela selon votre résultat). Vous avez déjà fait les corrections alimentaires nécessaires. N’oubliez pas le sélénium (deux noix du brésil par jour).
      Continuez à surveiller votre TSH, ainsi que votre T4 et votre T3. À priori, les chiffres devraient rester corrects jusqu’à la fin de la grossesse. Si ce n’était pas le cas, prenez le Synthroïd, mais pas à 50, plutôt à 25 car ce dosage suffit dans la plupart des cas. Et surtout arrêtez le médicament le jour même de l’accouchement.
      Tenez-moi au courant
      Bon courage à vous et bien cordialement
      Dr Jean-Charles Gimbert

  19. Houria

    Bonjour Docteur Gimbert,
    en septembre 2018 ma fille a découvert lors d’un bilan de routine (elle ne se plaignait de rien et il y avait un projet bébé) une TSH effondrée à 0,01 (normes labo 0,4-3,8). Un bilan thyroïdien a été demandé qui donne ceci : T3 6,4 (normes labo 3,9-5,8) et T4 13,63 (normes labo 7,8-14,4). Traks à 3,80 (normes labo < 1,75). Échographie de la thyroïde normale. Un traitement a été mis en place en octobre et juste avant elle disait qu'elle se sentait un peu nerveuse. Propylex 50mg (projet d'enfant à moyen terme) 1cp/jour. Des analyses ont été faites tous les mois et tout est resté dans les normes, les anticorps ne sont plus remontés et la TSH est remontée régulièrement (0,56, 0,74, 1,09) et n'est jamais redescendue au-dessous des normes labo. Le traitement est arrêté au bout de 18 mois et tout reste bon (analyses régulières). Échographie normale. Les derniers bilans depuis l'arrêt du traitement montrent une TSH entre 0,39 et 0,52 / T4 et T3 correctes. Donc on est à 18 mois de l'arrêt du traitement, la TSH descend mais reste dans les normes et il y a des problèmes dans son couple, divorce en juillet (à sa demande) . Elle va bien et est assez combative en général. Elle est sportive et a une bonne hygiène de vie. Depuis 1 mois elle se sent un peu nerveuse et a un transit un peu accéléré, comme au tout début quand sa TSH s'est effondrée. Elle a pris RV chez son endocrino pour refaire les analyses mais au tel il parle de récidive probable et d'irathérapie. Les anticorps anti TG sont restés les mêmes mais l'endocrino dit que ça ne changera pas et toujours pas d'anti tpo. Alors pour résumer : on parle d'hyperthyroïdie légère, de traitement léger qui a marché très bien et très vite. Pas de symptômes, à part cette légère nervosité+ légère accélération du transit au début et récemment (sans doute récidive, à confirmer avec les analyses) Mes questions : s'agit-il d'un Basedow ? Faudra-t-il repasser par le traitement pour encore 18 mois ? Si oui quel est l'apport de la naturothérapie durant ce traitement et à l'arrêt du traitement ? (l'idée étant de reposer sa thyroïde et de limiter les traitements chimiques). Dernier point, je crois qu'elle s'est mise à fumer ces derniers mois, elle me dit que non mais j'en doute un peu, si oui la cigarette peut-elle expliquer une éventuelle récidive. J'ai lu très attentivement vos réponses sur votre blog et j'ai compris qu'il fallait préserver sa thyroïde et ne pas opérer si vite car c'est un organe précieux. Que les symptômes sont plus importants que les chiffres même s'il faut reconnaître leur importance. J'ai été très heureuse de vous lire car en général les endocrino sont alarmistes et vous êtes tellement humain et logique dans vos propos. Je vis en Kabylie et je compte me rendre en France début octobre, la 1ere chose que je ferai sera d'acheter plusieurs exemplaires de votre livre pour moi et mes amis, il est d'utilité publique ! Vous m'avez permis de déstresser et je ne vous remercierai jamais assez. Tous les médecins devraient être comme vous. Bien cordialement

    1. toubib57

      Bonjour Houria,
      J’ai étudié attentivement le dossier et les multiples résultats sanguins de votre fille (que je n’ai pu tous retranscrire ici tant ils sont nombreux). Elle a présenté au début une hyperthyroïdie infraclinique, c’est-à-dire sans aucun symptôme apparent. Uniquement une TSH basse dépistée lors d’un bilan de routine dans le cadre d’un projet de grossesse. J’ai déjà répondu à un commentaire identique, il y a quelques mois en communiquant un lien vers un diaporama très clair et parfaitement documenté sur ce sujet, intitulé « Contre le traitement ».
      Je remets le lien ici : LIEN.
      La position actuelle la plus raisonnable est effectivement de ne pas soigner cet état qui n’évolue qu’exceptionnellement vers l’hyperthyroïdie franche. Par contre simple surveillance régulière de l’état de santé et bilan sanguin tous les six mois.
      Donc, comme à mon habitude, je vais être direct avec vous.
      Non il n’aurait pas fallu soigner d’emblée, la première fois, sur une TSH basse sans autre anomalie biologique, ni symptôme clinique.
      Non il ne faut pas refaire la même erreur en massacrant à nouveau une thyroïde qui n’a rien demandé.
      Non, il n’y a aucune obligation à ce que la situation évolue vers une maladie de Basedow, et même si c’est le cas un jour, il sera toujours largement temps d’agir.
      Non le tabagisme n’a pas d’influence directe sur la fonction thyroïdienne mais, par contre, cela traduit un état psychologique fragile qui, lui, perturbera certainement la glande-papillon.
      Oui, la naturopathie et surtout la micronutrition seront d’un immense intérêt non pas pendant ou à la fin du traitement, mais à la place de celui-ci.
      Tenez-moi informé de la suite des évènements. Rassurez-vous et rassurez votre fille, ce sera tout bénéfice pour son bien-être thyroïdien.
      Bien cordialement
      Dr Jean-Charles Gimbert

  20. Muriel

    Bonjour Docteur,
    J’ai acheté votre tome 1 consacré à la thyroïde et je l’ai lu d’une traite. Très intéressant. Vous dîtes dans ce livre que vous pouvez nous aiguiller vers des médecins micro nutritionniste sur votre blog…. Je n’ai pas trouvé. En connaissez-vous par hasard dans le Béarn (64) ? Je n’en trouve pas sur internet… Merci infiniment. Belle journée. Muriel

    1. toubib57

      Bonjour Muriel,
      Je réponds à votre question qui est récurrente dans les mails que je reçois. Effectivement, je pensais, avec mon optimisme légendaire si utile pendant des décennies au moral de mes patients, que je pourrais constituer facilement une sorte d’annuaire des micronutritionnistes français. Que nenni ! Cependant je ne désespère pas d’y parvenir un jour.
      En attendant, je vous donne quelques pistes de recherche. Je rappelle d’abord que la qualification de micronutritionniste passe par l’obtention d’un diplôme interuniversitaire en « Alimentation-Santé et Micronutrition ». Ce diplôme est proposé par certaines facultés de médecine et il est réservé aux professionnels de santé disposant déjà d’un diplôme d’État dans le domaine médical (par exemple : médecin, pharmacien(ne), diététicien(ne), kinésithérapeute, sage-femme, etc.). Plusieurs dizaines de micronutritionnistes sont formés chaque année dans notre pays et je pense qu’à ce jour il doit bien y en avoir quelques milliers sur le territoire national. Alors comment les dénicher ?
      Commencez par demander à l’infirmier ou l’infirmière qui s’occupe de vous ou de vos proches et qui souvent connait beaucoup de monde.
      Vous pouvez aussi vous renseigner auprès de votre laboratoire d’analyses biologiques en lui demandant s’il est habilité à faire des bilans radicalaires et micronutritionnels et, dans la négative, de vous indiquer les coordonnées du plus proche labo habilité. Ensuite contactez le pour avoir les coordonnées d’un micronutritionniste, prescripteur de ce type de bilan et qui pourra assurer votre suivi.
      De façon analogue, vous pouvez demander à votre pharmacien(ne) les coordonnées d’un professionnel spécialisé dans la micronutrition.
      La plupart des micronutritionnistes sont inscrits à l’Institut Européen de Diététique et Micronutrition lequel pourra probablement vous guider (20, rue Emériau 75015-Paris ; Email: contact@iedm.asso.fr ; Tél.: 01 85 73 69 98)
      Les ordres professionnels et les syndicats de médecins, pharmaciens, diéts, kinés, etc. tiennent en principe à jour les listes des qualifications des professionnels qu’ils représentent et peuvent également vous aider.
      Vous pouvez aussi contacter les associations de patients dans le cadre de votre pathologie.
      N’hésitez pas non plus à taper tout simplement « micronutrition » et « autour de moi » (après avoir activé la géolocalisation) dans les rubriques correspondantes sur Doctolib ou même sur les Pages Jaunes.
      Par ailleurs, au risque de me faire une nouvelle fois taper sur les doigts par mes confrères rétrogrades et réactionnaires (si, si, ça existe !), sachez que certains naturopathes expérimentés possèdent, à défaut de vrai diplôme, une réelle compétence en matière de micronutrition. Fiez-vous au bouche-à-oreille qui vaut tous les annuaires officiels.
      Je lance enfin un appel général aux lectrices et lecteurs du présent blog pour me communiquer un ou deux nom(s) par département que je transmettrai aux personnes intéressées par message privé.
      Bien cordialement
      Dr Jean-Charles Gimbert

  21. Smara

    Bonjour Docteur
    j’ai été opérée a l’âge de 17 ans et lobe droit thyroïde enlevé. Il me reste le lobe gauche qui fabrique depuis de nombreuses années des micronodules. Pendant 10 ans après mon opération je n’ai, pas eu de traitement de substitution. Et puis un jour j’ai eu très mal à la gorge et l’endocrino après examens m’a mise sous Levothyrox 100 puis des ajustements ont été faits pendant les années suivantes. L’endocrino qui a remplacé la mienne partie à la retraite, et qui me disait il ne faut jamais arrêter le traitement, a voulu que j’arrête le traitement me disant que j’avais pris de l’âge donc ménopausée et que  » la médecine avait changé » etc… J’ai refusé d’arrêter le traitement pris pendant trente ans mais accepté de passer à Levothyrox 25 trois jours par semaine. Il y a huit mois j’ai pris la décision d’arrêter Levothyrox, puisque l’endocrino me le suggérait et que je me sentais prête. Depuis la dernière écho montre toujours autant de micronodules mais les deux important ont bcp grossit. je vais faire une prise de sang TSH et montrer cela a l’endocrino. Pour moi le traitement à tjrs freiner la thyroïde et donc la production de nodules et à c’est la catastrophe. Je tiens fortement à ce lobe gauche. Que pensez-vous de tout cela ? Merci pour votre réponse.
    Cordialement

    1. toubib57

      Bonjour Smara,
      Votre histoire a le mérite d’être tout-à-fait originale. C’est je crois la première fois que je suis confronté à un endocrino qui veut absolument arrêter le Levothyrox et une patiente qui veut absolument continuer à le prendre. La rareté de cette situation doit mettre tous vos sens en éveil et vous laisser imaginer que, peut-être, votre endocrino a raison… Surtout quand votre nouveau médecin vous dit que « la médecine a changé ». Il faut en effet traduire cette petite phrase par « votre prise en charge antérieure par ma collègue n’était peut-être pas la plus adéquate et ne correspond pas forcément aujourd’hui aux données actuelles de la connaissance scientifique ». Bref, qu’il n’aurait probablement pas fallu ni vous opérer, ni vous mettre ensuite sous Levothyrox.
      Voilà pour ce que « je pense de tout cela », ce qui n’a qu’un intérêt très relatif. Ce qui compte, c’est que faire dans votre cas particulier. Comme je l’écris dans mon livre, une femme ménopausée à plus de chances statistiques d’avoir des kystes thyroïdiens que de ne pas en avoir. Donc votre probabilité de perdre votre lobe gauche est quasi-nulle. D’ailleurs, si vous le perdiez, on vous remettrait sous Levothyrox… ce qui ne changerait fondamentalement rien à votre situation antérieure ! D’autre part, votre lobe restant est fonctionnel puisque vous fabriquez apparemment suffisamment d’hormones thyroïdiennes, ce qui laisse supposer que vos kystes ne perturbent rien, et même qu’ils fabriquent probablement des hormones comme pourrait le démontrer une scintigraphie thyroïdienne.
      En conclusion, je me fierais à l’avis de ce jeune endocrino qui me semble appartenir à une nouvelle espèce en voie d’apparition qui aurait tendance à ne plus massacrer les thyroïdes ni à forcer la main sur le plan thérapeutique. Considérez cela comme une vraie chance ! De toutes façons, vous serez surveillée et vous aurez toujours largement le temps de reprendre le traitement si cela s’avérait nécessaire.
      Comme je l’écris aussi dans mon livre : en matière de thyroïde, il n’est jamais trop tard pour bien faire…
      Bien cordialement
      Dr Jean-Charles Gimbert

  22. Lucie

    Bonjour Docteur,
    Je m’appelle Lucie. J’ai 36 ans et je suis maman de deux enfants dont le dernier en très bas âge.
    Lors de ma deuxième grossesse, les analyses ont montré une légère faiblesse de ma thyroïde – donc traitement au Levothyrox 25mg jusqu’à l’accouchement.
    Toutes les analyses TSH durant ma grossesse étaient bonnes pendant le traitement.
    Traitement arrêté totalement le 14 février dernier lors de l’accouchement sur les conseils de l’endocrinologue.
    Prise de sang de contrôle le 09 mai 2022 (presque 3 mois après avoir accouché) : tout est normal.
    Puis, petit à petit mon état s’est dégradé … fatigue persistante et de plus en plus marquée, fourmillements dans les mains la nuit, prise de poids rapide : 5 kilos en 4 mois impossible à perdre, douleurs musculaires importantes, perte de cheveux, intolérance à la chaleur très importante, transpiration excessive, déprime sans raison, libido zéro … bref la totale …
    Je demande à mon médecin traitant de me prescrire une prise de sang de contrôle durant l’été : il refuse.
    Je passe difficilement l’été comme ça …
    Je reviens le 23 septembre le voir et il me prescrit enfin un bilan.
    Tout est correct si ce n’est une TSH de 142 !!! ( il ne m’a pas dosé les T3 T4 etc. ) …
    Le lendemain : début du traitement Levothyrox : 75mg.
    J’appelle l’endocrinologue qui m’a suivi pendant ma grossesse pour avoir son avis : elle me conseille de commencer par du 37,5 mg (soit la moitié d’un cachet par jour) pendant une semaine, le temps de m’habituer et de prendre ensuite 75mg.
    Depuis 4 jours, je prends donc 75mg mais je ne me sens pas bien … grosses courbatures, flemme, fatigue etc …
    Prise de sang en urgence : TSH 67.
    Une nette amélioration depuis le début du traitement mais c’est toujours très élevé …
    J’ai acheté votre livre. Je le reçois dans 2 jours. J’ai hâte de le lire et de prendre tous les conseils que vous pouvez y prodiguer afin d’aider ma thyroïde qui est peut-être déjà foutue vue les taux … je n’arrive pas à comprendre qu’est ce qui a pu se passer pour que mon état se détériore en moins de six mois autant ! c’est vrai que l’après accouchement a été très dur à gérer … j’ai subi énormément de stress et de surmenage. Que puis-je faire ?
    J’ai donc une hypothyroïdie de Hashimoto +++ … J’ai peur que ma santé se dégrade petit à petit et de ne pas vivre vieille à cause de tout ça …
    si vous pouvez m’éclairer sur mon état … merci d’avance.
    Bien cordialement.
    Lucie

    1. toubib57

      Bonjour Lucie,
      Votre histoire est tragiquement banale et je la dénonce dans mon livre… ! Vous avez eu droit, comme tout-le-monde, au dosage systématique de TSH en début de grossesse qui a montré, comme tout-le-monde, que votre TSH dépassait légèrement le seuil strictement normal mais fatidique de 2,5 et crac, on vous a collé, comme tout-le-monde, 25 µg de Levo jusqu’à votre accouchement (alors qu’une simple ampoule quotidienne d’iode dosée à 150 µg aurait donné de meilleurs résultats sans perturber votre glande !!). Après cela, vous avez fait comme beaucoup une dépression réactionnelle du post-partum (aussi appelée « baby-blues») majorée par l’arrêt brutal du Levothyrox, ce qui a obligé votre glande « thyro-flanc » à se réveiller instantanément d’une longue léthargie, ce dont elle a horreur, d’où vos symptômes mélangeant l’hyper et l’hypo (le yang et le yin comme disent les Chinois). Cependant votre thyroïde n’est pas « foutue » comme vous le craignez et tout devrait rapidement rentrer dans l’ordre.
      Je pense que mes explications sont claires… Maintenant il faut vite quitter ce grand jeu de « thyro-pigeons » !! On vous a déjà étiquetée Hashimoto pour vous prescrire à vie le Levothyrox ou équivalent. Vous a-t-on au moins fait un bilan complet pour poser ce diagnostic ? À ce stade, vous devriez pouvoir arrêter assez rapidement le Levothyrox en réduisant de 12 µg tous les deux mois (37,5 puis 25 puis 12 puis 0 aux premiers beaux jours de mars prochain). Surtout appliquez dès à présent les 15 principes de mon livre et tout ira bien.
      Il va sans dire que mes conseils ne vous dispensent pas d’un suivi médical adapté, par un thérapeute compétent et à l’esprit ouvert…
      Tenez-moi informé.
      Bien cordialement
      Dr Jean-Charles Gimbert

  23. Laeti

    Cher Docteur,
    Je viens de commander votre livre et me permet donc de vous demander conseil.
    J’ai 42 ans et j’ai subi une thyroïdectomie totale en 2019 pour plusieurs nodules et maladie d’Hashimoto.
    Depuis je ne suis plus la même…. c’est le plus gros regret de ma vie, avec le recul j’aurais gardé ma thyroïde mais bref, c’est fait et on ne peut plus revenir en arrière.
    Depuis l’opération je n’ai jamais été stabilisé passant du Levothyrox, à la LThyroxine et maintenant au TCaps depuis presque 1 an.
    Cela fait plusieurs mois que je suis en hyper (TSH 0.10 début Août et maintenant 0.32) et j’ai des tremblements internes dans tout le corps toute la journée même la nuit).
    Cela commence à me faire peur tous ces tremblements internes… Pensez-vous que cela viennent du mauvais dosage? Et auriez-vous des conseils pour essayer de stabiliser la TSH ?
    En vous remerciant

    1. toubib57

      Bonjour Laeti,
      Effectivement vos « tremblements internes » sont très probablement en lien avec une posologie excessive de Tcaps. Il serait intéressant de faire un tableau récapitulatif des posologies des divers médicaments en indiquant LV, LT et TC respectivement pour Levothyrox, L-Thyroxine et TCaps (tous de la T4) que vous recevez depuis 2019 avec les dates des prescriptions et les taux de TSH correspondants afin que je puisse analyser correctement votre situation et vous donner mon avis.
      En attendant, appliquez les 15 principes présentés dans la seconde moitié du livre pour améliorer les choses.
      Bien cordialement
      Dr Jean-Charles Gimbert

  24. Aurore

    Bonjour Docteur,
    Votre communication concernant le végétalisme est très négative et injustifiée tant d’un point de vue médical qu’éthique. C’est pourquoi je me permets de vous apporter mon témoignage. J’ai souffert de la maladie de Basedow pendant des années avec des rechutes à chaque traitement. L’endocrinologue me recommandait une ablation totale de la glande, ce que j’ai refusé.
    Ensuite je suis devenue végétalienne et mes TSH, T3 et T4 sont revenus dans les normes, sans aucun traitement. Cela fait maintenant 8 ans. Mes taux d’anti corps sont encore élevés, mais ça ne pose aucun problème. Reste un goitre multinodulaire et des kystes qui sont apparus sur mes seins et ovaires et qui seraient, semble-t-il, dus à une carence en iode. Malheureusement je n’ai pas encore trouvé de médecin français qui connaisse le sujet, alors j’ai tout simplement remplacé mon sel de table sans additif par du sel iodé. J’ai hâte de voir le résultat.
    Je vous remercie pour votre réponse. Votre éclairage en tant que médecin français est le bienvenu, car nous pouvons entendre tout et son contraire sur internet.

    1. toubib57

      Bonjour Aurore,
      Votre message est très intéressant car il soulève tout l’intérêt de la micronutrition, cette grande inconnue pour la quasi-totalité des médecins. Le sujet est bien sûr si vaste que dans mon livre, je me suis limité à l’aspect micronutritionnel des pathologies thyroïdiennes. Vous me donnez l’opportunité de préciser certains points et je vous en remercie.
      D’abord, comme l’indique mon cursus et la liste de mes diplômes, j’ai toujours été ouvert à toutes les méthodes thérapeutiques dans la mesure où elles peuvent s’avérer utiles sans mettre en danger la santé des patient(e)s. Je n’ai rien contre le végétalisme ou véganisme (qui consiste à supprimer radicalement tout produit d’origine animale de près ou de loin). Par contre je le déconseille vigoureusement dans l’hypothyroïdie (Hashimoto ou autre), tout simplement parce qu’il entraine des carences empêchant la fabrication des hormones thyroïdiennes, ce qui aggrave la pathologie.
      Dans le cas, comme pour vous, d’une hyperthyroïdie de Basedow, les carences provoquées par un régime végétalien sont donc, a contrario, tout-à-fait bénéfiques dans un premier temps en privant la thyroïde de certains acides aminés essentiels et de l’iode indispensable, ne serait-ce que par la suppression des produits marins, poissons et crustacés… Mais soyez prudente. Le maintien de ce régime, surtout en raison de vos multiples traitements antithyroïdiens initiaux, aboutira certainement après quelques années à une hypothyroïdie comme la quasi-totalité des maladies de Basedow. Votre goitre multinodulaire et votre carence en iode en sont le signe prémonitoire. Le végétalisme pourrait alors devenir délétère pour vous, ce que sincèrement je ne vous souhaite pas.
      Cependant, vous avez refusé l’ablation de la thyroïde et vous avez eu certainement raison. Profitez-en ! Surveillez la carence protéique (albumine) et celle en iode (iodurie des 24 heures, plutôt que le test d’absorption cutanée de la teinture iodée, très aléatoire). Ainsi que les carences micronutritionnelles (oligoéléments, métalloïdes, vitamines) par un test radicalaire (j’en parle dans mon livre).
      Faites les compensations nécessaires. Si vous ne voulez pas changer vos habitudes alimentaires en réintroduisant l’albumine d’œuf et continuer le végétalisme, supplémentez-vous en tyrosine. Quant à l’iode, optez de préférence pour les algues marines qui apportent beaucoup plus d’iode que le sel de table enrichi. Celui-ci a eu son heure de gloire à titre préventif dans les régions montagneuses à une époque où l’hypothyroïdie congénitale faisait des ravages et où il était impossible d’accéder aux produits de la mer. Mais la quantité quotidienne de chlorure de sodium à ne pas dépasser est de cinq grammes et on y arrive très vite ! Au pire prenez 150 µg d’iode en granions chaque jour de l’année…
      Concernant vos kystes probablement en partie liés à votre carence iodée (raison de plus pour la compenser efficacement), j’attire votre attention sur un problème assez spécifique aux régimes végétaliens, qui est l’utilisation du soja pour remplacer le lait ou la viande. J’ignore si c’est votre cas, mais au-delà de l’équivalent de 25 cl de lait de soja par jour, la forte présence de phyto-œstrogènes met les femmes en danger de kystes mammaires ou ovariens voire pire. J’ai même eu un patient homme qui buvait un demi-litre de lait de soja tous les matins et a fait un cancer du sein.
      Enfin, sur le plan de l’éthique, mon rôle est simplement de mettre en garde les gens quand je l’estime nécessaire et de faire profiter le plus grand nombre de mon avis de médecin expérimenté. Je ne prétends pas avoir toujours raison mais, au moins, je peux affirmer que mes conseils sont honnêtes et désintéressés. En effet, je ne retire pas le moindre profit de ce blog, ni de mes livres puisque mes (minimes) droits d’auteur sont reversés à des associations caritatives. Ce qui n’est pas forcément le cas de la plupart de ceux qui prêchent pour leur propre paroisse sur Internet et dont la bonne parole sert surtout à défendre leurs intérêts financiers.
      Prenez soin de vous et bien cordialement
      Dr Jean-Charles Gimbert

  25. Natalya

    Bonjour Docteur
    Ce message pour vous remercier. J’ai lu et relu votre livre et je le relis encore, je note, je m’inspire, je transmets pour ceux et celles qui n’ont pas forcément les moyens de l’acheter (même s’il est peu cher pour de telles informations aussi pertinentes !)
    Je suis Naturopathe Biologiste et votre livre m’aide beaucoup à mettre les personnes sur le bon chemin et éviter d’en passer de suite au LEVO, voire même de l’éviter ! Si, je peux donner mon témoignage concernant la maladie d’Hashimoto (les TPO très élevés que j’ai pu trouver chez deux personnes) en adoptant une alimentation saine et qui va dans le sens de vos 15 principes, eh bien en 3 ans, j’ai vu les taux s’effondrer alors que les médecins disent que les TPO on ne peut les faire descendre !! Aujourd’hui, j’ai preuve du contraire ! Donc si on est bien suivi et que les personnes s’impliquent vraiment, on peut prendre soin de sa thyroïde sans traitement ! Excellent livre, et je file acheter celui sur les Vaccins, je l’attendais.
    Bien Cordialement
    Natalya S.

    1. toubib57

      Bonjour Natalya,
      Je vous remercie pour ce message à la fois chaleureux et très encourageant pour moi !
      Je relaies votre témoignage qui correspond à mes propres certitudes après plusieurs décennies d’exercice médical : « si on est bien suivi et que les personnes s’impliquent vraiment, on peut prendre soin de sa thyroïde sans traitement » … et pas seulement de sa thyroïde d’ailleurs.
      Bonne continuation à vous et bien cordialement
      Dr Jean-Charles Gimbert

  26. Nicolas

    Cher Docteur.
    Dans votre livre j’ai apprécié le franc parler, la clarté des explications et votre courageux engagement à contrecourant. Bravo et merci.

    J’ai envie d’arrêter le Levothyrox car je suis très perturbé à l’idée de prendre ce médicament toute ma vie, de laisser ma thyroïde s’atrophier alors que ce n’était peut-être qu’un dérèglement passager.
    Je veux vraiment essayer d’arrêter le Levothyrox, au moins temporairement, quitte à le reprendre si la situation s’aggrave.
    Ma question est : est-il possible de diminuer le Levothyrox plus rapidement que 12 µg par trimestre comme vous le conseillez ? Compte tenu de mon dosage de 88µg cela me prendra 22 mois pour me sevrer totalement, alors que la prise du Levothyrox, elle, a été faite sans aucune progressivité.
    Ma thyroïde peut-elle réapprendre peu à peu à fonctionner sans médicament ?

    Pour info : ma thyroïde a « un aspect hypoéchogène, hétérogène diffus, mais sans mettre en évidence d’image suspecte nodulaire nette, avec un discret aspect en hyperhémie vasculaire pouvant évoquer une thyroïdite auto-immune »
    Je suis sous traitement depuis 6 mois.
    TSH de départ : 0,01 en février, monté à 69 en mai suite au traitement par Thyrosol et Levothyrox, et finalement stabilisé à 2,65 en août.
    Depuis le début, T3L, T4L, AC anti TPO, AC anti Tglobuline et AC anti récepteur TSH sont dans la norme. Seules Thyroglobuline et Ferritine étaient en excès en avril.
    Je subis une grosse fatigue permanente qui me semblait moins importante au début quand j’étais en hyper. Mon alimentation est plutôt équilibrée. 58 ans, mince.
    Un grand merci par avance.
    Nicolas.

    1. toubib57

      Bonjour Nicolas,
      Je réponds d’emblée à votre première question. Quand je conseille à une personne de réduire très progressivement son Levothyrox par exemple de 12 µg tous les 2 ou 3 mois, c’est parce que cela est indiqué dans son cas précis ce qui n’est pas forcément valable pour tout le monde. Bien qu’il soit en général préférable de toujours modifier les posologies de Levothyrox de façon prudente et par petites adaptations, aussi bien en augmentation qu’en diminution, afin d’éviter de déstabiliser la thyroïde. Et que représentent quelques mois de patience pour éviter toute une vie de galère… ?
      Cela dit, votre histoire m’interpelle. Vous avez lu mon livre et avez donc noté qu’un diagnostic d’hypo ou d’hyperthyroïdie ne peut se faire que sur le dosage des hormones thyroïdiennes, c’est-à-dire T3 et T4 alors que la TSH est une hormone hypophysaire qui sert plutôt à adapter le Levothyrox une fois que ce traitement a été instauré (d’ailleurs de façon abusive dans la majorité des cas). C’est Big Pharma qui incite, pour des raisons commerciales aussi sordides qu’évidentes, les médecins à ne doser que la TSH, ce qui permet de multiplier chaque année au moins par dix mille le nombre de boites vendues de lévothyroxine.
      Or vous dites que « depuis le début, T3, et T4 sont dans la norme ». Par conséquent on a massacré votre thyroïde par des antithyroïdiens de synthèse sans raison valable car vous n’étiez pas en « hyperthyroïdie » en février.
      A partir du moment où on attaque une thyroïde qui fonctionne normalement, on la détruit beaucoup plus vite que lorsqu’elle est réellement en hyperthyroïdie. Il a suffi de quelques semaines dans votre cas pour abimer suffisamment votre thyroïde et faire grimper la TSH à 69. On vous a donné d’emblée et brutalement une dose importante de Levothyrox afin de compenser la T4 que votre glande n’était plus en état de fabriquer elle-même ! On a dit alors que grâce au traitement on avait « stabilisé votre TSH à 2,65 » alors qu’en fait on a juste réanimé votre glande après l’avoir bousillée. Je pense même que si on n’avait rien fait du tout au départ et si on avait patienté un peu avec quelques bons conseils, tout serait rentré spontanément dans l’ordre… ! Quand le titre de mon livre implore de mettre un terme en France au massacre des thyroïdes, c’est à ce genre d’abus que je fais allusion.
      Alors comment vous aider à quitter cette partie de « thyro-pigeons » ? En jouant justement sur le fait que vos médicaments n’ont pas encore été donnés sur un temps long. Il est fort probable que votre thyroïde puisse repartir assez rapidement. Essayez donc d’arrêter le Levothyrox avant que la thyroïde joue les « thyro-flancs » et s’atrophie. Réduisez de 12µg par mois pour arrêter sur 8 mois, sous surveillance médicale clinique et biologique. Si vous stoppez plus vite ça risque de mal se passer avec des symptômes désagréables et la nécessité probable de prendre le Levo.
      Je suis aussi franc avec vous que je l’ai été pendant 40 ans avec mes patients. Je pense que votre expérience sera utile à beaucoup. Tenez-moi informé de la suite des évènements.
      Bien cordialement
      Dr Jean-Charles Gimbert

  27. Alexandra

    Bonjour Dr Gimbert
    Je suis un cas particulier. Après 2 covid dont le delta j’ai une boule qui est apparue à gauche. Dans un 1er temps mon médecin a pensé à une inflammation et donc une réaction post covid.
    Dans le doute j’ai dû faire une écho thyroïdienne, la taille et le forme du nodule (gros) n’était pas satisfaisant mais pas de ganglions et mes traceurs TSH, T3, T4 tout est normal.
    La cytoponction a révélé des cellules suspectes de malignité.
    J’ai rdv chez le chirurgien le 17 octobre. Mon médecin m’a déjà parlé d’une ablation partielle de la thyroïde et de vivre sans traitement.
    Lorsque je lui ai parlé aussi de mon rdv chez mon endocrinologue, il m’a dit catégoriquement, « laissez tomber ils ont leurs idées, fiez-vous au chirurgien ».
    J’imagine que dans mon cas l’ablation partielle est inévitable ? Et pas que le nodule ? qui est placé sur le côté.
    Dans le cas d’une ablation partielle et selon mon bilan je peux vivre sans traitement ?
    Je vous remercie de m’aider car c’est difficile de démêler toutes les informations.

    1. toubib57

      Bonjour Alexandra,
      Dans mon livre j’explique entre autres qu’en cas de nodule isolé il faut connaitre deux éléments fondamentaux afin d’évaluer sa dangerosité et en déduire l’attitude thérapeutique : sa taille à l’échographie et le grade, après cytoponction, en 4 catégories de risque allant de 2 à 5 (la catégorie 1 correspondant à l’absence de nodule, ce qui n’est pas votre cas).
      L’évaluation du niveau de risque à l’échographie repose sur des critères validés : forme, contours, échogénicité, présence ou non de microcalcifications. La vascularisation devient, dans la nouvelle classification, un critère mineur, ainsi que l’élastographie. La taille du nodule n’intervient pas dans la classification elle-même mais détermine, en fonction du grade TIRADS, l’indication ou non de cytoponction diagnostique.
      Dans votre cas, vous avez obligatoirement ces deux informations. Donc on doit vous proposer une solution adaptée au grade. L’ablation partielle n’est pas inévitable. Il existe d’autres solutions, en particulier la destruction ciblée par laser. Enfin, pour répondre à votre question, sachez qu’en cas d’ablation partielle, la moitié restante de la glande suffit la plupart du temps à éviter tout traitement à condition de l’aider en appliquant les 15 principes présentés dans la deuxième partie de mon petit livre.
      Bien cordialement
      Dr Jean-Charles Gimbert

  28. Juliet

    Cher Docteur,
    Je découvre aujourd’hui votre site et donc votre livre, que je vais m’empresser de commander. Merci tellement de nous donner accès à toutes ces informations.
    Contexte :
    – TSH à 9.74 (précédente à 7.29).
    – T3 et T4 non testées, en dépit de ma demande, mon médecin les jugeant sans intérêt.
    – Carence en iode « chronique » mise en évidence il y a 3 ans : 22. Elle s’améliore et mon état général aussi à la prise de cures d’iode. La carence réapparaît quelques semaines après l’arrêt de la cure.
    – Je n’ai pas pris d’iode depuis juin, pour « tester » et voilà le résultat sur la TSH, la fatigue+++, ongles qui se strient et cassent, cheveux qui tombent, frilosité, prise de poids « d’eau ».
    Mon médecin souhaite me prescrire du Levothyrox, j’essaie d’y échapper, j’espère trouver des pistes dans votre livre.
    Je reprends dès ce matin mes comprimés d’iode et voici mes questions :
    – pour un bénéfice maximal, est-il préférable de la prendre à jeun ou au milieu des repas ?
    – le médecin naturopathe (retraité maintenant) qui avait détecté la carence d’iode m’avait prescrit 300 microgrammes pendant 1 mois puis 150 microgrammes pendant 2 mois. Je serais tentée de repartir sur ce dosage. Qu’en pensez-vous ?
    Merci de votre aide et pour votre temps,
    Juliet

    1. toubib57

      Bonjour Juliet,
      Votre histoire est typique de ce qui se passe couramment. Comme des milliers d’autres femmes, vous n’avez pas une hypothyroïdie pathologique mais carentielle. Vous verrez dans mon livre que la thyroïde a besoin d’iode pour produire l’hormone thyroïdienne comme la bétonnière ne produit du béton que si l’on y met du ciment.
      J’y explique aussi que si l’on ne recherche pas la carence en iode et si l’on ne dose pas de temps en temps T3 et T4, la voie est libre pour prescrire du Levothyrox à la Terre entière. Je serai tenté de vous conseiller d’implorer votre médecin naturopathe retraité de reprendre du service… !
      En attendant, voici mes conseils. Il est toujours préférable d’apporter l’iode, comme tous les micronutriments, par l’alimentation plutôt que par la supplémentation. Donc privilégiez les sources alimentaires en particulier les produits de la mer qui apportent aussi la tyrosine indispensable avec l’iode. Trois fois par semaine me semblent suffire pour éviter la carence.
      Si vous ne pouvez pas manger les aliments marins listés dans mon livre, il vous reste alors l’option « complément nutritionnel » : prenez 150 µg d’iode en ampoule buvable à prendre dans très peu d’eau en dehors des repas (= 1 heure avant ou 2 heures après).
      Si vous n’avez vraiment aucun apport iodé, il faut prendre 1 ampoule par jour, tous les jours de l’année sans interruption. Si vous passez quelques jours en bord de mer, interrompez la prise d’iode pendant votre séjour. De toutes façons, le risque de surdosage est inexistant dans votre cas.
      Bien cordialement
      Dr Jean-Charles Gimbert

  29. Mimoune

    Bonjour docteur Gimbert,
    Ma fille de 19 ans a été diagnostiquée de la maladie de Basedow il y a environ un an. Depuis le début de son traitement ses analyses ne sont toujours pas stables. Au début sa TSH était trop basse et maintenant elle est trop haute. Elle avait commencé son traitement avec du Neo-mercazol qu’elle a dû arrêter car elle a eu une réaction cutanée. Ensuite elle a continué avec du thyrozole accompagné du Levothyrox. Elle a arrêté le levothyrox depuis 1 mois. Actuellement elle a arrêté de prendre des médicaments pour 3 jours pour reprendre seulement le thyrozole a 5mg. Sa TSH est de 7,853 / sa T3 est à 3,5 et sa T4 à 7,8. Je vous mets en PJ ses dernières analyses.
    Malgré les différents traitements et médecins qu’elle a pu voir, rien ne s’est stabilisé. Je m’inquiète beaucoup pour ma fille, avez-vous des conseils à me donner ?
    Je vous remercie par avance

    1. toubib57

      Bonjour Mimoune,
      N’ayez aucune inquiétude. Ce qui se passe actuellement est strictement normal. Votre fille présente une maladie de Basedow, qui est une pathologie auto-immune stimulant la fabrication d’hormones thyroïdiennes. On lui donne donc des médicaments antithyroïdiens pour freiner la glande. Le traitement dure plusieurs mois jusqu’à ce que le fonctionnement de la thyroïde soit stabilisé. Évidemment, la baisse des taux d’hormones ne peut pas se faire progressivement et on passe par des phases d’hypothyroïdie nécessitant la prise d’un traitement compensatoire (ici, le Levothyrox).
      Sur les dernières analyses, votre fille est en légère hypothyroïdie d’autant que le Levothyrox a été arrêté depuis un mois. Comme je l’explique dans mon livre, le but du jeu n’est pas de « stabiliser » les taux sanguins mais qu’elle se sente bien tout en étant soignée.
      Par conséquent, si elle va bien, il ne faut pas reprendre le Levothyrox pour que sa glande fasse l’effort de fabriquer elle-même ses hormones. Dans le cas contraire, il faudra lui donner une petite dose de Levothyrox (ou équivalent !!) pendant un temps limité, toujours pour que la thyroïde ne se mette pas trop au repos.
      Attention à son fer, surtout si elle se sent fatiguée (prendre du fer associé à la vit B9 et à la vit C, en évitant les chélateurs comme le thé)
      Bien cordialement
      Dr Jean-Charles Gimbert

  30. Virginie

    Bonjour
    Je ne vais pas m’étendre sur mon cas, mais ablation totale de la thyroïde en 2004. Toujours très stable avec ancienne formule Levothyrox. Je n’ai même pas été au courant du changement de formule et j’ai commencé à voir ma TSH fluctuer sans comprendre. Jusqu’à ce que…. Mon médecin me mette finalement sous L-Thyroxine. Ce n’est pas la panacée mais je suis plus stable.
    Je voulais simplement dire aux personnes qui se voient refuser le contrôle T3 et T4 par leur médecin qu’ils peuvent faire faire ces dosages de leur propre chef en labo. Je l’ai fait sur les conseils d’un ami médecin qui m’a envoyée l’ordonnance par la suite ; j’ai payé 15 €. Pas cher et révélateur. Je n’ai même pas utilisé l’ordo de mon ami pour me faire rembourser. Donc quand ça coince avec votre médecin, faites-le et mettez-lui le résultat sous le nez.

    1. toubib57

      Bonjour Virginie,
      Votre témoignage est assez caricatural de ce qui se passe quotidiennement dans ce que j’appelle « démocrature », un mélange de démocratie électorale et de dictature sanitaire. Comme on l’a vu pour le Levothyrox, les vaccins et récemment la gestion de la Covid.
      Je n’ajouterai qu’une chose, c’est que les médecins qui refusent de prescrire la T3 et la T4 touchent une prime conséquente de « bons et loyaux services » qui leur versée en fin d’année par la Sécurité Sociale pour les remercier de leur allégeance.
      Bien cordialement
      Dr Gimbert

      1. toubib57

        Bonjour Dela,
        Le magnésium est toujours le bienvenu dans les problèmes thyroïdiens, surtout en cas de stress. Mais dans votre cas, d’autres micronutriments sont certainement aussi en cause. Faites réaliser un bilan radicalaire et micronutritionnel et compensez les probables carences en zinc, sélénium et vitamines.
        Bien cordialement
        Dr Jean-Charles Gimbert

  31. Sarah

    Cher Docteur Gimbert,
    Votre livre (qui est en cours de commande et que j’ai hâte de découvrir) ainsi que votre blog m’apportent de nouveau de l’espoir dans un parcours que je pourrais presque qualifier de « parcours du combattant »
    Je m’appelle Sarah et j’ai 43 ans aujourd’hui. Il y a 13 ans, à la suite de la naissance de mon fils Enzo, j’ai déclaré une Maladie Auto-immune « de Basedow ». Afin de me soigner, j’ai eu recours, durant plusieurs années de suite à des traitements pour calmer la maladie (un médicament dont j’ai oublié le nom, couplé au Levothyrox). Cependant ces traitements ne stabilisant pas la situation à moyen terme (rechute tous les 2 ans), j’ai donc, sur les conseils de plusieurs endocrinologues, eu recours à un traitement à base d’iode radioactive il y a 6 ans ou 7 ans, afin d’arrêter totalement le fonctionnement de ma thyroïde.
    Cependant l’arrêt du fonctionnement de celle-ci s’est avéré très long car elle s’est arrêtée progressivement en l’espace de 3 ans avant de s’atrophier définitivement. Durant ce traitement à base d’iode, j’ai également vécu une exophtalmie légère durant 8 mois (choc inflammatoire dû au traitement d’iode), et aujourd’hui ma thyroïde reste douloureuse et inflammatoire lorsque mon dosage n’est pas le bon.
    Lorsque mon taux thyroïdien fut enfin stabilisé, le Laboratoire Merck a décidé de changer la formule du médicament (le Levothyrox ancienne formule) et après 18 mois d’approvisionnement en Espagne, j’ai dû me résoudre, il y a un an 1/2 à changer de traitement et à prendre le médicament TCAPS du Laboratoire Genévrier (conditionné sous forme de gélules).
    Et depuis cela, la descente aux enfers continue. En effet, depuis 1 an 1/2 de TCAPS, ma TSH reste instable (car à la demande des endocrinologues qui me suivent, je ne dose que la TSH) et j’ai des symptômes quotidiens dont je n’arrive plus à me débarrasser :
    1- Une sensibilité de la glande thyroïdienne due aux légères fluctuations de celle-ci (des lancements et une douleur chronique inflammatoire), que je tente de calmer avec du paracétamol sinon les douleurs engendrées peuvent me réveiller.
    2- Des soucis tissulaires et ostéopathiques devenus chroniques (cervicales bloquées, épaule bloquée, hanche bloquée – je vais depuis un an 1/2 voir régulièrement mon ostéopathe afin qu’il me soulage et curieusement mon corps n’est touché que du côté droit) …
    3- Une sensibilité AVANT TOUT, au micro dosage. Mon dosage idéal de TSH est à 1,20 1,50. Au-dessus de 2 et en dessous de 1, je passe par des symptômes d’hyperthyroïdie à des symptômes d’hypothyroïdie.
    Et le TCAPS étant sous forme de gélules, je suis obligée d’alterner 2 dosages alors qu’avec le Levotyrox, je prenais le même dosage et coupais des comprimés pour acquérir plus rapidement une stabilité.
    Les douleurs inflammatoires de mes articulations, les insomnies, l’épuisement physique, les palpitations cardiaques font depuis trop longtemps partis de mon quotidien. J’ai essayé BEAUCOUP de médecines alternatives pour aider mon corps à gérer ces dérèglements (irrigation du colon + pro et prébiotiques, pour favoriser la perméabilité de mon intestin pour une meilleure assimilation du médicament ; développement personnel (car je me suis dit que si cette maladie était apparue c’est qu’elle avait un sens et qu’elle pouvait aussi se calmer et disparaître), traitement homéopathique, acupuncture, shiatsu, méditation… Mais je vous avoue qu’aujourd’hui mon corps est à bout de souffle et je ne sais plus quelle solution trouver. J’envisageais de rencontrer un médecin endocrinologue Allemand qui m’a été conseillé car l’approche allopathique en Allemagne est différente de celle de la France m’a-t-on dit.
    Je vous remercie très sincèrement des éclairages et conseils que vous voudrez bien m’apporter.
    Bien à vous.
    Sarah

    1. toubib57

      Bonjour Sarah,
      Je trouve enfin un peu de temps pour vous répondre. J’imagine que dans l’intervalle vous avez lu mon livre et avez déjà quelques réponses à vos interrogations.
      Dans votre cas précis, voici les éléments complémentaires que je peux vous apporter. D’abord, le fait que « votre corps ne soit touché que du côté droit » est un phénomène bien connu en homéopathie et s’appelle la latéralité. Chaque personne a son côté défavorable (moi, c’est le côté gauche…) et cela influence fortement le traitement.
      Concernant votre traitement, le fait d’alterner les posologies en raison de la galénique peu pratique en gélules du Tcaps m’incite à vous conseiller de passer aux gouttes de L-Thyroxine (à ma connaissance le laboratoire Serb en commercialise). Chaque goutte contient 5µg de T4, ce qui est plus facile à gérer quand on est ultrasensible comme vous. Si votre pharmacien est formé à l’homéopathie, vous pouvez même diluer un peu plus le produit pour qu’une goutte fasse 1 ou 2 µg seulement. Attention, les gouttes doivent être conservées au frais, ce qui peut obliger à une certaine gymnastique pour les vacances (glacière électrique par exemple).
      Concernant la pratique allemande, je ne la connais pas mais votre témoignage intéressera tout-le-monde.
      Bien cordialement
      Dr Gimbert

  32. Axelle

    Bonjour docteur,
    je me permets de vous écrire pour vous poser une question : quelle est la meilleure alternative au Levothyrox ? (Excusez-moi si vous l’avez déjà dit dans vos divers écrits).
    J’ai 33 ans et ce matin je vous écris depuis l’hôpital. Hier, on m’a enlevé la thyroïde entièrement, j’avais un goître, un gros nodule sur le lobe droit ponctionné deux fois, mais sans résultat. Le chirurgien m’a dit qu’il était aussi gros que le lobe et très dur. Et en plus, un nodule chaud sur le lobe gauche.
    Je viens de lire ce matin dans votre livre que la nouvelle formule du Levothyrox contenait des métaux lourds alors je me suis naturellement demandé quelle autre alternative j’avais.
    Excusez-moi si c’est dans votre livre et si je n’ai pas trouvé l’information.
    Bien cordialement à vous docteur et un grand merci.

    1. toubib57

      Bonjour Axelle,
      effectivement, je n’ai pas développé les alternatives médicamenteuses au Levothyrox dans mon livre car ce n’était pas le sujet, mon but étant plutôt d’éviter le massacre de la thyroïde… comme son nom l’indique.
      Dans votre cas, l’ablation totale de la glande est faite et il serait malsain pour vous de remettre maintenant en question votre intervention. D’ailleurs vous ne le faites pas…
      Donc pour vous répondre, je vous rappellerai d’abord que, n’ayant plus de thyroïde, vous ne pourrez définitivement plus fabriquer vos propres hormones thyroïdiennes et vous devrez donc les prendre quotidiennement (en attendant les formes retard ou à libération automatique). Ce n’est absolument pas un problème si vous allez bien, ce qui sera à priori le cas.
      1ère solution : Le plus simple est de prendre de la T4 (lévothyroxine) que votre corps transformera lui-même en T3, c’est-à-dire la forme active de l’hormone. Pour que cela se fasse correctement et que vous vous sentiez bien, n’oubliez pas les nutriments indispensables (sélénium, zinc, fer, vitamines, etc., dont vous trouverez la liste dans mon livre). Il existe une demi-douzaine de médicaments à base de T4 qui ne sont différents que par leurs excipients. J’ai détaillé cela sur mon blog dans une réponse datée du 17 août 2022 à un naturopathe prénommé Thierry. Vous trouverez cela un peu plus bas dans les messages. Seul le nouveau Levothyrox est à éviter, entre autres pour les raisons que j’ai signalées.
      2ème solution : Si cette transformation de T4 en T3 se fait mal, prenez un mélange T3-T4 comme Euthyral.
      3ème solution : Si vous ne parvenez pas du tout à transformer votre T4 en T3, ce qui est rare, optez pour un médicament uniquement à base de T3 comme Cynomel.
      4ème solution : Je n’ai pas évoqué dans mon livre les extraits thyroïdiens à base de glande animale (surtout le porc) car ils sont interdits en France depuis trente ans ! J’aurais dû en parler car j’ai des lecteurs francophones habitant dans les nombreux pays où ils sont toujours autorisés. Si vous y avez accès, c’est la panacée. D’ailleurs, avant leur interdiction (liée à l’arrivée du Levothyrox… Merci Big Pharma !), les médecins comme moi n’avions aucun souci avec le traitement des pathologies thyroïdiennes.
      C’était un petit résumé à votre intention des solutions alternatives au Levothyrox.
      Bon courage et prompt rétablissement.
      Bien cordialement
      Dr Jean-Charles Gimbert

  33. Bénédicte

    Bonjour Docteur,
    Je tiens tout d’abord à vous remercier de permettre aux patients découragés et épuisés, comme moi, de vous envoyer un message ou plutôt un SOS via votre blog. Je viens de lire votre ouvrage « Thyroïde : arrêtons le massacre ! », mais j’aurais besoin que vous m’éclairiez sur ma situation qui semble sortir des sentiers battus…
    Fin 2011 j’ai suivi un traitement contre l’hypothyroïdie avec du Levothyrox environ 75mg (beaucoup « d’ajustements » en vain !) pendant 4 ans et mes symptômes ne cessaient d’empirer (beaucoup de tachycardie, transpiration, humeur changeante…) : j’étais en hypo-hyperthyroïdie (un vrai bonheur…). Puis je suis passée à la L thyroxine (SERB), un peu mieux, mais j’ai eu des malaises…
    Ensuite j’ai consulté un endocrinologue et micronutritionniste en Belgique qui m’a prescrit de l’Erfa Thyroïd (hormones thyroïdiennes de porc : 90mg en été et 115mg en hiver). Je me sentais beaucoup mieux, avais de l’énergie, j’avais perdu beaucoup de poids.
    Malheureusement au bout de 2 ans de traitement, j’ai subi un gros choc émotionnel (divorce), j’ai continué à passer les commandes de mon médicament pendant plusieurs années.
    Mon état de santé s’est considérablement dégradé depuis l’arrêt de l’Erfa en novembre 2021 pour des raisons financières et je me retrouve également sans endocrinologue depuis 5 ans ! Ayant subi un autre choc émotionnel récemment, mon stress (crises d’angoisse) a tellement augmenté que ma vie est devenue un véritable enfer (au travail et avec mes proches), plus aucune énergie, dépression, la gorge qui me serre/ brûle, perte de cheveux conséquente, cheveux secs et abîmés, peau sèche, yeux secs et petits boutons sur les bras, très mauvaise circulation (varices, varicosités), forte constipation avec épisodes de diarrhée, envie de sucre ou de salé, perte musculaire, douleurs musculaires et articulaires (inflammation diffuse), maux de tête, règles courtes peu abondantes…
    Depuis 1 mois, ma gorge me brûle beaucoup et ma thyroïde a énormément rétréci : cela m’inquiète beaucoup !

    À la prise de sang du 07/02/2022, ma TSH était de 3.010 mUI/L, avec T3 à 3,7 pmol/l (normales 2,43 à 6,01) ou 2,4 ng/l (normales 1,58 à 3,91),
    T4L était à 10.1pmol/l (normales 9.0 à 19.0) ou 0,78ng/dl (normales 0,7 à 1,48), rT3 était à 0,13 ng/ml (normales 0,17 à 0,44) ou 0,20 nmol/l (normales 0,26 à 0,68),
    Zinc (absorption atomique) 13,6 micro mol/l (normales 11,0 à 24,0) ou 0,89 mg/l (normales 0,72 à 1,57)
    Le 15/02/2022, mon iode urinaire était de 528 nmol/l (normales de 788 nmol/l à 1970 nmol/l).
    À la prise de sang du 21/07/2022, j’avais une TSH à 3, 240 mUI/l( 0.270 à 4,200 normales).
    Je me sentais beaucoup mieux psychologiquement et physiquement quand ma TSH était vers 1 mUI/l.
    J’espère vraiment que vous pourrez m’aider car je suis à bout et complètement perdue…
    Si vous avez besoin d’analyses supplémentaires, n’hésitez pas à me contacter, j’en ai d’autres.
    Je vous remercie d’avance d’avoir pris le temps de lire mon message.
    Bien cordialement,
    Bénédicte

    1. toubib57

      Bonjour Bénédicte,
      Votre lettre est très intéressante car votre histoire recoupe le vécu de nombreuses personnes. En préambule, j’aimerais savoir comment vous êtes entrée dans la partie de « thyro-pigeon ». En effet, vous écrivez : « Fin 2011 j’ai suivi un traitement contre l’hypothyroïdie avec du Levothyrox 75mg ». Aviez-vous des symptômes ou est-ce, comme trop souvent, à la suite d’une prise de sang systématique ?
      Par ailleurs, et comme je l’explique dans mon livre, les extraits thyroïdiens naturels qui donnaient d’excellents résultats thérapeutiques, ont été interdits en France suite à leur utilisation détournée dans des régimes amaigrissants (version officielle…). Curieusement cette interdiction fut contemporaine de l’arrivée du Levothyrox dans nos pharmacies et de l’explosion scandaleuse du nombre de prescriptions du médicament de Merck.
      Pour votre cas parfaitement exposé et étayé, je vous ferai les remarques générales suivantes avec les éléments que vous m’indiquez (j’ignore la genèse de votre problème et l’ensemble de votre traitement actuel).
      Évitez de modifier de façon trop fréquente et trop brutale la lévothyroxine. Prenez votre médicament au coucher plutôt qu’au lever. Faites compléter votre bilan avec les analyses suivantes (toutes remboursées) : Hb, NF, fer, ferritine, CRP, albumine, autoanticorps thyroïdiens, cortisol, Vit D, sérologie VEB. Compensez vos déficiences micronutritionnelles en particulier en iode trop basse et un peu en zinc. Appliquez les autres principes proposés dans la seconde partie de mon livre.
      Envoyez-moi les précisions demandées et dites-vous bien que l’efficacité de l’Erfa associée à un taux bas de rT3 représentent des signes très favorables pour l’avenir.
      Bien cordialement
      Dr Jean-Charles Gimbert

  34. Pauline

    Bonjour Docteur,
    Je me permets de vous écrire, car je suis suivie depuis plusieurs année par un endocrinologue suite à des nodules sur la thyroïde, il s’avère qu’il y a plusieurs nodules dont 2 pré-toxiques (ponction réalisée et scintigraphie + maladie basedow négative)
    Ma TSH a récemment chuté à 0.028 avec de nombreux symptômes : tachycardie, essoufflement, faiblesse, fatigue.
    Mes T4 et T3 sont normales.
    Je dois voir l’endocrinologue pour enlever la totalité de la thyroïde ou traitement par l’iode (selon les avis de mes différents médecins).
    Pensez-vous que ma TSH à une chance de remonter sans l’intervention chirurgicale ?
    Je vais acheter votre livre qui m’intéresse vraiment car je souhaite avant tout éviter si possible le traitement de Levothyrox à vie.
    En vous remerciant grandement,
    Bien cordialement

    1. toubib57

      Bonjour Pauline,
      vous trouverez dans mon livre des conseils sur les traitements possibles dans votre cas (page 60 et suivantes). En dehors d’un type particulier et rare de cancer thyroïdien, l’ablation chirurgicale totale de la glande est toujours la pire des solutions car, à l’obligation de prendre un traitement à vie, elle ajoute ses risques opératoires propres qui vont de la cicatrice hypertrophique et douloureuse à l’enlèvement simultané des parathyroïdes (4 toutes petites glandes indispensables au métabolisme calcique, qui sont collées à la thyroïde et sont très souvent arrachées dans l’intervention), en passant par des problèmes de déglutition ou des modifications de la voix sur lesquels les chirurgiens omettent d’insister avant de vous faire passer sur le billard…
      Bonne lecture et bien cordialement
      Dr Gimbert

  35. Joseph

    Cher Docteur Gimbert,
    Je me permets de vous contacter car je pense accepter une ablation totale de ma thyroïde mais je n’ai pas encore reçu votre livre pour m’orienter correctement.
    En lisant votre blog, je n’ai pas non plus trouvé d’information qui pourrait me concerner. Si ce n’est « tous les cancers de la thyroïde ne nécessitent pas une ablation totale », mais cela reste très générique pour me guider.
    A l’heure actuelle, j’ai un goitre multinodulaire de 3 à 4 cm du côté droit avec un ganglion infecté « associé » (carcinome papillaire avec adénopathie ganglionnaire ?!) et un tout petit nodule à gauche (<1ml). Cela fait 3 ans que j'ai l'association ganglion/nodule (pour cause de covid et du manque de symptômes, je n'ai pas consulté avant cette année). Les seuls symptômes présents sont une gêne à l'œil droit périodique et souvent liée à l'effort ou une douleur au genou (pression sanguine ou nerf ?) et une perte légère d'audition/sensation d'être dans l'eau de l'oreille droite. Cela s'accompagne par la sensation de présence du ganglion (gêne légère pouvant être ignorée 90% du temps).
    Quelquefois j'ai des palpitations et autres symptômes d'hyperthyroïdie que j'associe plus à la prise de café et au stress car ils passent rapidement et ne sont pas gênant.

    Vous trouverez également en lien un document que j'ai pu récupérer. Les images de l'échographie dite "suspecte" sont disponibles sur l'url avec les informations présentes dans la capture d'écran. Cela sera plus parlant pour vous et aidera sûrement .

    Les médecins contactés ORL, endocrino, ... estiment que c'est suspect et donc malin malgré deux ponctions la première Bethesda 2 (avec présence de cellule thyroïdienne bénigne dans le ganglion) et dernièrement Bethesda 3 (pour les dernières, je n'ai pas encore accès aux résultats et fut refaite à ma demande) une analyse de certains facteurs de mutations sont également attendus.
    J'ai également contacté un médecin allemand pro thermoablation qui suspectait aussi fortement la malignité de mon cas et me conseillait d'être opéré au plus vite suivi d'un traitement radio-iodé. Même si toujours selon lui la durée et les sensations étaient anormales et pouvaient signifier quelque chose d'autre. Difficile de se situer malgré son aide et ses explications éclairantes.
    Étant sans véritables symptômes "malins", sans perte de poids et des mesures sanguines correctes, je me permets de vous demander votre avis également.
    Je suis conscient que le ganglion doit être retiré car il me gêne mais j'ai du mal à comprendre pourquoi toute la thyroïde doit suivre et cela semble la "norme" au vu des "guidelines internationales". Aucune autre option ne m'est proposée donc je vais accepter mais j'aurais aimé ne retirer que la moitié et analyser la malignité avant de tout retirer.
    D'avance merci pour votre retour.
    Cordialement
    Joseph

    1. toubib57

      Bonjour Joseph,
      Je vous réponds rapidement car votre cas est à la fois très intéressant et significatif d’une situation responsable d’un grand nombre de thyroïdectomies totales abusives. Cela me permet donc d’évoquer avec vous ce problème sur mon blog.
      D’abord je trouve votre sang-froid remarquable. Beaucoup auraient paniqué très vite dans de telles circonstances. Cependant restez prudent et n’attendez pas d’avoir de « véritables symptômes malins ».
      Vous me demandez mon avis et je vais vous le donner à titre purement indicatif avec toutes les réserves indiquées en préambule de ce blog.
      Vous m’indiquez qu’il s’agirait d’un cancer « papillaire ». Celui-ci est le plus fréquent (80 % des cancers de la thyroïde). Ce carcinome est assez peu agressif, de croissance lente et touche habituellement un seul lobe de la thyroïde. Voilà pour ce qui est du côté rassurant. D’un autre côté, vous l’avez depuis plusieurs années et il est associé à un ganglion probablement inflammatoire (je dis ça par rapport à votre gêne oculaire et au catarrhe tubaire de votre oreille qui sont tous deux du même côté que la tumeur).
      Donc, ce que vous pourriez envisager en accord avec les médecins qui vous suivent, serait d’attendre le bilan complet pour juger de l’agressivité de ce cancer. Puis de faire a minima l’ablation du lobe droit et de l’isthme thyroïdien avec curage ganglionnaire associé. Examen ana-path extemporané (pendant que vous êtes anesthésié) pour confirmer la nature de la tumeur et l’absence d’atteinte ganglionnaire. S’arrêter là si les données sont rassurantes en vous conservant la moitié de la glande ce qui peut suffire à vous passer de tout traitement par la suite, ou élargir la thyroïdectomie dans le cas contraire.
      C’est, me semble-t-il l’option la plus raisonnable, et en tout cas celle que je préconiserais si vous étiez mon patient.
      Tenez-moi informé de la suite des évènements.
      Bon courage à vous (bien que vous n’en manquiez pas) et bien cordialement
      Dr Jean-Charles Gimbert

  36. Marie-Christine

    Bonjour Docteur
    est-il possible de prendre rendez-vous pour une consultation à distance ? payante bien sûr.
    j’ai un problème de thyroïde. Je suis sous Levothyrox 200. Sans problème particulier, je fais du kickboxing et j’ai 65 ans. J’ai beaucoup étudié la thyroïde de long en large dans le passé, en comprenant que je ne pouvais compter que sur moi si je voulais être correctement soignée. Mes questions porteraient sur ma pratique sportive un peu intensive, ses limites ainsi que de savoir si malgré 200 Levothyrox et donc une thyroïde très rétrécie. Il est encore possible de diminuer le Levothyrox pour conserver ce qu’il reste de cette dernière.
    Je me dose moi-même depuis 10ans sur ma t3 et t4, au grand dam des médecins qui voudraient me faire largement baisser mon traitement de substitution. Si j’ai bien compris, un peu tard, c’est le traitement de substitution qui rend la thyroïde paresseuse et l’atrophie. Merci beaucoup

    1. toubib57

      Bonjour Marie-Christine,
      je ne fais pas de consultation à distance car je considère que cela n’a aucune valeur médicale. Ce n’est qu’une invention gouvernementale destinée à camoufler l’incompétence de nos dirigeants depuis trente ans à s’attaquer efficacement à la désertification médicale.
      De ce fait, comme on ne peut faire payer une consultation que quand elle s’effectue dans les règles de l’art, je ne fais que donner des conseils gratuits… ce qui énerve considérablement mes confrères et les membres de l’Ordre des Médecins dont certains considèrent que je leur fais de la concurrence déloyale en ne demandant pas d’honoraires.
      Pour en revenir à vous, pour une fois que j’entends parler de médecins qui « voudraient faire largement baisser un traitement de substitution », écoutez-les !
      Vous trouverez dans mon livre la meilleure façon de réduire très progressivement votre traitement de Levothyrox et les 15 principes qui vous permettront peut-être de vous en passer complètement…
      Bien cordialement
      Dr Gimbert

  37. Maguy

    Bonjour docteur,
    Je voudrais garder ma thyroïde !!!
    Multinodulaire, grosse,13 cm d’un côté, 11 cm de l’autre, léger début de goitre, TSH à 0,55 pour le moment. Pour un médecin mes résultats sont excellents, pour un autre je suis en hyperthyroïdie et au plancher ? Je ne me sens pas mal.
    J’ai dévoré votre livre qui explique tout très bien.
    Je dois passer une cytoponction pour nodule. Alimentation type méditerranéen depuis toujours, le moins de médicaments possible, mais grand stress : deuils.
    Y a-t-il un moyen d’éviter l’ablation ? Un moyen de diminuer le volume de la thyroïde avant qu’elle ne m’étouffe !
    Bien cordialement. En vous remerciant pour votre dévouement aux patients.
    Maguy

    1. toubib57

      Bonjour Maguy,
      Puisque vous avez lu mon livre, vous avez pris note des 15 principes du bien-être thyroïdien. D’ailleurs vous en appliquez certains depuis toujours.
      Pour répondre à votre question, avec les éléments que vous me fournissez, je vous dirai ceci :
      On ne traite pas des mauvais taux de TSH mais des mauvais états de santé. Si vous allez bien comme c’est apparemment le cas, fuyez les blouses blanches (conseil de médecin) …
      Quand on veut se baser sur un bilan biologique pour prendre une décision, il faut qu’il soit complet avec au minimum T3 et T4. On ne peut pas faire un diagnostic d’hyper- ou d’hypothyroïdie avec la seule TSH. C’est comme si on mesurait la vitesse d’une voiture en regardant la position de la pédale d’accélérateur !
      Faites la cytoponction sans inquiétude, sur le plus gros nodule pour le vider et l’analyser.
      L’ablation de la thyroïde n’est jamais urgente et représente presque toujours la pire des solutions.
      Enfin la thyroïde s’étend toujours vers l’extérieur (à part le goitre plongeant) et donc ne pourra jamais vous étouffer. Par contre vous êtes stressée et cela peut engendrer des crises de tétanie avec boule d’angoisse dans la gorge. Alors un truc que j’enseignais aux secouristes de la Croix Rouge : respirez par le nez et la bouche dans un sac en papier (à toujours avoir près de vous comme dans les avions, mais pour un autre usage…). En l’absence de sac, utilisez vos mains en joignant les doigts de la façon la plus étanche possible.
      Bien cordialement
      Dr Jean-Charles Gimbert

  38. Sabrina

    Bonjour Dr Gimbert,
    j’ai découvert votre site en faisant des recherches sur les problèmes de thyroïde et traitements. J’ai commandé votre livre depuis 15 jours et dans l’attente de le recevoir, je voudrais avoir votre avis et conseils, car je vous avoue, nous ne savons plus vers qui nous tourner. Ma maman a été traitée pour un cancer du sein en 2021, la chimio et la radiothérapie se sont bien passées. Fin des traitements en décembre 2021. En novembre 2021, maman a eu 3 fractures ostéoporotiques d’une vertèbre avec port d’un corset pendant 6 mois. Suite à cette fracture, analyse de sang qui révèle manque de calcium. Le médecin lui prescrit de l’orocal. Dès la fin des traitements pour le cancer, maman n’était plus vraiment bien, sensation de mal être, douleurs abdominales par intermittence…
    Fin janvier, maman se plaint toujours de douleurs abdominales, nous la faisons hospitaliser en urgence, elle y restera 10 jours. Au cours de son hospitalisation, des analyses de sang révèlent une hypothyroïdie et on lui prescrira illico du Levothyrox. Dès sa sortie de l’hôpital, son état se dégrade : difficultés à se déplacer, palpitations, douleurs diffuses, fourmillements dans les bras et jambes. Nous demandons à notre médecin d’arrêter levothyrox et orocal que nous soupçonnons d’être à l’origine de ces symptômes.
    Au bout de 6 semaines, en 03/2022, analyse de sang Tsh > 100 mUI/l, T4L 0,52ng/ dl 6,69 pmol/l. De nouveau Levothyrox prescrit. Après avoir fait des recherches sur le net et constatant qu’il y a des alternatives au Levothyrox, nous en parlons avec le médecin traitant qui remplace le Levothyrox par de la L-thyroxin henning. Autre information, maman est traitée pour de l’arythmie et prenait de l’amiodarone depuis 2019. L’amiodarone pouvant provoquer des problèmes de thyroïde, nous avons revu le rythmologue lui expliquant tout ce que je vous relate, qui a de ce fait remplacé l’amiodarone par du sotalol, espérant ainsi que cette hypothyroidie puisse disparaître. Aujourd’hui, maman ne va pas mieux, violents maux de tête toute la journée, vertiges, vision brouillée, douleurs sous la poitrine. Maman est retournée voir l’endocrinologue qui lui dit qu’elle doit prendre son traitement et qu’elle n’a pas le choix. Quand elle lui a demandé pourquoi depuis mars, seule la Tsh était mesurée et pas la T4, l’endocrinologue lui a rétorqué que la mesure de Tsh et T4 en mars était suffisante et que maintenant il fallait réguler la Tsh sinon elle allait basculer soit d’un côté soit de l’autre. En juillet, Tsh était à 26, 910 et maman prend 88mg de L-thyroxin henning.
    Ma question est donc la suivante : maman doit- elle ou pas continuer à prendre de la L-thyroxin ? Et si arrêt il doit y avoir, doit-elle le faire progressivement ? Comment compenser ? Est- ce que l’arrêt de l’amiodarone peut faire en sorte que la thyroïde refonctionne normalement ? D’avance merci.

    1. toubib57

      Bonjour Sabrina,
      Si je vous dis ici ce que je pense de la prise en charge de votre maman, cela va me valoir encore des soucis avec l’Ordre des Médecins, déjà très échaudé par la sortie cette semaine de mon livre sur les médecins maltraitants et protégés… Alors je ne le dirai pas !
      Cependant, je vais vous expliquer ce qui s’est passé car le problème thyroïdien de votre maman est fréquent et aurait pu facilement être évité…
      En effet, quand on donne de l’amiodarone à quelqu’un il faut impérativement surveiller de près sa fonction thyroïdienne. Je l’explique dans mon livre mais grosso modo, l’amiodarone ressemble comme deux gouttes d’eau à la T4. Alors la thyroïde croit qu’elle a trop fabriqué d’hormone et arrête donc sa propre production. Ce qui provoque automatiquement une hypothyroïdie. Ainsi votre maman, n’ayant été ni prévenue par le cardiologue, ni surveillée par le médecin, a fini par sombrer dans une hypothyroïdie iatrogénique (à cause du médicament). C’est aussi simple que cela.
      L’hôpital lui a fait un bilan systématique en novembre 2021 et a constaté évidemment qu’elle présentait, comme c’était prévisible, une hypothyroïdie importante. Panique à bord et mise immédiate sous Levothyrox. Probablement d’emblée à dose assez importante. D’où bascule en hyperthyroïdie clinique avec les symptômes que vous décrivez et qui correspondent parfaitement à son cas.
      À partir de là, soit on continuait la levothyroxine, soit, meilleure solution, on remplaçait l’amiodarone par un autre antiarythmique, ce qui rend le Levothyrox inutile. C’est le choix du cardiologue qui a dû regretter un peu de n’avoir fait aucune surveillance pendant trois ans de la fonction thyroïdienne.

      Que faire à présent ? Eh bien je vais vous le dire… D’abord un bilan thyroïdien complet pour voir où en est la glande. Si elle n’est pas encore malade, ce qui est souhaitable, et probable, il faut se débarrasser progressivement du traitement par levothyroxine (diminuer de 12 µg tous les deux ou trois mois en surveillant les symptômes cliniques). En même temps, il faut remettre au boulot la glande « thyro-flanc » en la réactivant. Pour cela, bilan radicalaire à la recherche de carences micronutritionnelles en iode, sélénium, zinc, fer, etc. (voir mon livre). À compenser si nécessaire. Dites à votre maman d’appliquer les 15 principes de mon livre et je suis certain que les choses vont rapidement s’améliorer.

      Enfin, il me semble que l’orocal pour traiter des fractures ostéoporotiques, c’est un peu faiblard. Que votre maman prenne au moins de la vitamine D à forte dose et surtout pure (en ampoules huileuses) ou avec un corps gras car c’est une vitamine liposoluble et si elle est mal prise, elle n’est absolument pas absorbée ! Quant au calcium, une alimentation équilibrée couvre largement les besoins quotidiens.

      Encore un point. Quand une femme a eu un cancer du sein, ses filles doivent avoir une surveillance renforcée (autopalpation, mammographies épisodiques). Alors faites-le sans inquiétude. Et un conseil : évitez l’utilisation sous les aisselles de déodorants contenant de l’aluminium. Leur responsabilité semble avérée dans certains cancers du sein.
      Voilà… Ma réponse est un peu longue mais je crois qu’elle intéressera beaucoup de monde.
      Bien cordialement
      Dr Jean-Charles Gimbert

  39. Ingrid

    Bonjour Docteur,
    Je viens de commander votre livre que je vais lire avec attention. J’ai aussi parcouru vos échanges avec les autres personnes sur ce bloc.
    J’ai 44 ans, j’ai subi (c’est bien le terme !) une thyroïdectomie en 2012 après la détection d’un nodule, d’une hypothyroïdie (TSH environ à 7, avec le recul pas si élevée), d’un diagnostic de Hashimoto et d’une suspicion de cancer suite à la ponction du nodule. J’avais 33 ans, je venais d’avoir mon deuxième enfant. Ma mère a elle aussi subi une thyroïdectomie dans sa trentaine, mais pas totale, elle est depuis 30 ans sous Levothyrox.
    Je sais que j’ai été opérée trop vite, abusivement, et je le regrette amèrement aujourd’hui. Je n’avais en fait pas de cancer. J’étais fragile (post partum), mal informée et terrorisée par l’annonce d’un potentiel cancer. Je me suis laissée faire. Aujourd’hui je pense que c’était de l’ordre de l’erreur médicale et 10 ans après j’ai encore du mal à accepter de ne plus avoir ma thyroïde.
    Quoiqu’il en soit, depuis plusieurs mois j’ai un symptôme dont mon médecin ne trouve pas (enfin elle ne cherche pas vraiment) la cause : des picotements, comme des micro aiguilles, parfois très intenses, dans tout le corps même dans le visage et la langue. Ma TSH est très basse (0,007 il y un mois, 0,19 aujourd’hui), je peine à la faire remonter mais j’ai très peur de modifier mon dosage d’Euthyrox car je crains les symptômes d’hypothyroïdie dont j’ai trop souffert par le passé. Je descends donc le dosage très progressivement.
    Aussi, ma question est : est-il possible que ces picotements soient dus à l’hyperthyroïdie ? Est-ce un symptôme habituel ?
    Je voudrais aussi tenter le L-thyroxine pour arrêter l’Euthyrox qui est de plus en plus difficile à trouver. Avez-vous des conseils pour faire la transition ?
    J’espère aussi trouver des réponses dans votre livre, adaptées aux personnes comme moi qui ne peuvent plus sauver leur thyroïde…
    Merci infiniment pour ce que vous faites. Lorsqu’on est opérée de la thyroïde, on est cruellement seule, la majorité des médecins et des endocrinologues nous traitent comme si notre problème était insignifiant et banal, comme si on avait un simple rhume. L’accompagnement est inexistant, psychologiquement cela peut être très dur à vivre.
    Merci encore.
    Ingrid

    1. toubib57

      Bonjour Ingrid,
      La franchise de votre témoignage est touchante.
      J’imagine que votre thyroïde a été enlevée en totalité. Par conséquent, il vous faudra prendre définitivement un traitement hormonal substitutif. Ce qui compte, c’est que vous alliez bien.
      Or vous êtes apparemment en hyperthyroïdie biologique si on se base sur la seule TSH. Effectivement, dans ce cas il est nécessaire de diminuer votre posologie (que je n’ai pas vue…). D’autant qu’il est fort possible qu’il y ait un lien entre le surdosage en médicament et vos symptômes d’hyperexcitabilité neuro-musculaire.
      Par conséquent, il faut réduire l’Euthyrox très progressivement (12µg tous les trois mois) avec surveillance médicale et biologique.
      Je vous conseille pour vos picotements d’y ajouter du magnésium en oligoélément associé à de la vitamine B6 et si vous prenez de l’homéopathie, pulsatilla en 7CH 4 granules matin et soir.

      Quant au remplacement de l’Euthyrox, je vous le déconseille actuellement pour ne pas déstabiliser encore plus votre situation. Quand les choses iront mieux, vous pourrez le faire en conservant initialement la même posologie mais en sachant qu’en raison des excipients différents toute substitution peut vous déséquilibrer au début…
      Bien cordialement
      Dr Gimbert

  40. Poulain

    Bonjour Docteur,

    Je vous remercie pour vos conseils, je file acheter votre livre.
    Aussi je me permets de partager mon témoignage car vous aurez peut-être des informations complémentaires.
    J’ai 44 ans bientôt, ma thyroïde fonctionne correctement mais avec un goitre multinodulaire (5 nodules – un central et 2 sur chaque lobe), dépisté pendant ma grossesse et suivi depuis 4 ans. Un des nodules commence à me gêner, près de 4 cm sur le lobe droit, il grossit tranquillement mais surement.
    Actuellement mon alimentation limite les allergènes, je pratique le jeun intermittent une fois par semaine mais je vais aller plus loin avec les conseils de votre ouvrage et continuer mes pratiques de yoga. Mon enseignante préconise une pratique de la chandelle avec support pendant 10 à 20 min par jour mais j’ai du mal à m’y tenir.
    Actuellement, j’ai parfois des sensations de picotements sur ce plus gros nodule, et régulièrement une sensation d’étranglement… Je n’ai pas encore fait la ponction préconisée par le radiologue et n’ai jamais été voir un endocrino. J’avoue que je repousse l’échéance car je suis certaine que cela peut se guérir… Ma sœur a eu une opération de la thyroïde et vis très bien sans Levothyrox avec le lobe restant.
    J’ai une appétence particulière pour les algues et les produits de la mer (notamment quand j’étais enceinte), mais il me semble que l’eau de quinton serait plus adéquate car je vis à la Réunion et les produits de la mer y sont bourrés de métaux lourds et pauvres en iode…
    Hâte de découvrir votre livre, je vous remercie de m’avoir lue et vous souhaite une excellente continuation.
    Bien cordialement

    1. toubib57

      Bonjour,
      Vous maitrisez bien votre sujet et vos habitudes de vie vous seront toujours bénéfiques.
      Concernant votre problème de kystes thyroïdiens, je vous dirai deux choses rassurantes sur le risque cancérogène. D’une part, mieux vaut plusieurs kystes qu’un seul et d’autre part il n’est nécessaire d’enlever la thyroïde que dans un très faible pourcentage de cas.
      Cependant, je vous conseille de faire rapidement la ponction du gros kyste qui vous gêne, d’abord par sécurité car le risque zéro n’existe pas en médecine et surtout pour évacuer son contenu afin de supprimer les sensations pénibles qu’il provoque, au moins mécaniquement.
      Le bonjour aux Réunionnaises et Réunionnais chez qui je vais parfois donner des formations médicales.
      Bien cordialement
      Dr Gimbert

  41. Elisabeth

    Bonjour
    Suite a une thyroïdite subaiguë de Quervain qui a tourné en hypothyroïdie, je suis sous Levothyrox 75 depuis 18 mois. Mon taux de TSH est normal mais je suis tjrs très fatiguée.
    C’est mon médecin traitant qui me suit. Dois-je aller voir un endocrinologue ?
    J’ai eu connaissance de votre livre aujourd’hui et je vais le commander très vite.
    Pour arrêter le traitement si je décide de le faire, ça se passe comment ?
    Et il me semblait avoir lu quelque part que suite à une maladie virale la thyroïde revenait a son état normal au bout de quelques mois sans traitement. Est-ce vrai ?
    Merci pour votre réponse
    Cordialement
    Elisabeth

    1. toubib57

      Bonjour Elisabeth,
      La thyroïdite subaiguë de Quervain est une maladie inflammatoire aiguë de la thyroïde, probablement due à un virus. Elle guérit habituellement en deux ou trois mois. La fatigue peut persister plus longtemps.
      Il n’y aucune raison de consulter un endocrinologue actuellement. Demander à votre médecin de compléter votre bilan (la seule TSH ne suffit pas) et de rechercher aussi des carences micronutritionnelles à compenser. Vous lirez cela dans mon livre, mais en particulier fer, ferritine, vitamine D, électrophorèse des protéines (ces examens-là sont remboursés).
      Je ferais également une sérologie d’Epstein-Barr. Vérifiez en même temps l’absence de Covid sous-jacent.
      Concernant le Levothyrox, je vous conseille d’essayer de l’arrêter très lentement (12µg en moins tous les trois mois) sous surveillance de votre médecin.
      Si vous avez du mal à récupérer dans quelques semaines, recontactez-moi.
      Bien cordialement
      Dr Gimbert

  42. Marie

    Bonjour Docteur,
    Après des années de recherche sur l’hypophyse et la thyroïde, des années de consultations de diverses médecins, je viens de tomber sur votre blog ! Alors déjà merci !
    J’ai actuellement 32 ans. J’ai été opérée d’un craniopharyngiome à l’hypophyse en 2011 (j’ai gardé mon hypophyse entièrement et ma thyroïde est intacte). Depuis l’opération, j’ai été sous Levothyrox 75 + Hydrocrotisone 10. Puis on m’a ajouté de l’hormone de croissance en 2016 suite à des pertes de mémoire et de la fatigue (résultat du test : 0 hormone de croissance sécrétée même sous stimulation).
    Au début de ma grossesse en Avril 2020 j’ai arrêté l’hormone de croissance. L’hydrocortisone m’a été multiplié par 6 la veille, le jour et les 3 jours suivants mon accouchement (le 3 Janvier 2021). À force d’insister auprès de mon endocrino elle a accepté de me faire un test au Synacthène en avril 2022 qui a conclu à l’arrêt de l’hydrocortisone car taux de cortisol tout à fait normal et correctement stimulé. Je n’ai pas souhaité reprendre les injections d’hormones de croissance après la naissance ma fille car je n’ai pas senti de différence avec ou sans traitement sur mes symptômes (prise de poids, fatigue, pertes de mémoire…).
    À ce jour je ne suis donc plus « que » sous Levothyrox 75 (que je vais chercher en Belgique suite au changement de formule). Mon constat est le suivant : 2011 je pesais 57kg pour 1m64. Aout 2022 je pèse 77kg toujours pour 1m64 soit +20kg en 10 ans. Les médecins me disent que je n’ai qu’à manger équilibré et faire du sport pour créer un déficit calorique et ainsi perdre du poids (ce que j’ai déjà testé plusieurs fois sans résultat).
    Je vous joins ma dernière prise de sang.
    Je me tourne aujourd’hui vers vous car j’aimerai enfin avoir des réponses sur cette prise de poids et surtout comment y remédier.
    Je vous remercie par avance et j’espère de tout cœur que vous prendrez le temps de me lire et de me répondre.
    Marie

    1. toubib57

      Bonjour Marie,
      Votre histoire est très particulière… Vous avez apparemment gardé votre hypophyse mais la glande a été abimée dans sa partie antérieure par la tumeur (bien que bénigne) et par l’intervention (bien que limitée au maximum). Le résultat est que pendant un certain temps, vous n’avez pas sécrété suffisamment d’hormones stimulantes, notamment pour la thyroïde mais également pour les surrénales et les ovaires. Il a donc fallu vous en apporter par les médicaments.
      Vous êtes ainsi en manque de TSH et donc en hypothyroïdie d’origine hypophysaire, alors que votre thyroïde n’est pas malade… Vous avez progressivement récupéré, sauf pour la thyroïde parce que celle-ci est différente de toutes les autres glandes. Elle est « thyro-flanc », comme je l’écris dans mon livre. Par conséquent, elle se met en congés dès qu’on vous apporte, déjà toute faite, l’hormone qu’elle est censée fabriquer. Et cela durera tant que vous serez sous Levothyrox… !
      Je suis resté d’un naturel optimiste en près d’un demi-siècle d’exercice de la médecine. J’ai confiance dans les possibilités de récupération du corps humain, y compris de la thyroïde. Voilà donc mes conseils avant qu’on vous mette au régime basses calories et au sport à outrance.
      Vous avez noté que pour la première fois depuis 2014, votre TSH a franchi la barre des 2 mUI/L. C’est très encourageant. Faites compléter votre bilan par le dosage des T3 reverse pour voir si vous transformez bien votre T4 en T3 active.
      Faites un bilan radicalaire à la recherche de carences nutritionnelles à compenser (iode, sélénium, fer, zinc, vitamines, etc.). Vérifiez que votre prise de poids n’est pas liée à la thyroïde (myxœdème) plutôt qu’à de mauvaises habitudes alimentaires. En un mot appliquez tous les principes de mon livre, y compris les conseils alimentaires et l’exercice physique régulier. Il est fort possible que vous puissiez retrouver progressivement une fonction thyroïdienne normale et réduire peu à peu votre Levothyrox.
      Tenez-moi informé et bien cordialement
      Dr Gimbert

  43. Tamzin

    Bonjour Docteur,
    J’ai lu votre livre avec beaucoup d’intérêt et vous remercie de me permettre de vous contacter via votre blog.
    Je suis traitée pour hypothyroidie type Hashimoto depuis 15 ans. Je ne suis pas sous lévothyrox mais sous Lthyroxine (62.5 mcg/jour )-
    Mon niveau de tsh est 3.17 mIU/L et T4 est 18.7 pmol/L
    J’ai également fait tester mes taux de sodium, fer, D3, B12, calcium et magnésium qui sont tous dans la norme –
    D’après vos conclusions, je n’aurais pas dû commencer ce traitement il y a 15 ans puisque ma tsh était alors à 6 –
    Mes questions :
    1. Est-ce possible de diminuer mon traitement actuel sans courir le risque d’un déséquilibre du rythme cardiaque ou autres effets secondaires d’un arrêt ou d’une diminution même progressive ?
    2. Est-ce qu’il y a d’autres paramètres dont je devrais tenir compte ?
    Je vous remercie à l’avance pour l’aide que vous pourrez m’apporter pour résoudre cette question à laquelle j’essaie de trouver une réponse depuis des années ! Bien cordialement et bravo pour votre prise de position.

    1. toubib57

      Bonjour Tamzin,
      Je pense effectivement que si j’avais écrit mon livre 15 ans plus tôt, vous ne seriez probablement pas sous traitement… et des centaines d’autres personnes non plus !
      Cela dit, maintenant que vous y êtes, je vais vous donner mon point de vue en toute honnêteté comme si vous étiez ma patiente.
      D’abord, comment vous sentez-vous ? Dans les deux-tiers des courriers que je reçois, les gens ne me parlent que de leurs résultats sanguins, c’est-à-dire, la plupart du temps, que de leur TSH. Comme je l’écris souvent, rien ne sert d’avoir les dosages dans les clous si on a la santé dans les choux. A l’inverse, quand on va bien, il n’y a pas lieu de doser la TSH qui ne sert qu’à Traquer Systématiquement Hashimoto pour enquiquiner la population et rendre Big Pharma multimilliardaire.
      Donc, au risque de vous surprendre, je vous dirai que si vous allez bien, avec une dose pas si énorme que ça de 62 µg de thyroxine, mon conseil serait de ne rien changer car vous allez obliger votre thyroïde, qui « glande » depuis 15 ans, à se remettre au boulot, et elle risque de vous le reprocher à sa façon.
      Cependant, si pour des raisons personnelles, vous souhaitez vous débarasser de votre traitement, commencez par refaire un bilan complet de référence, thyroïdien et micronutritionnel. Ensuite allez-y très très progressivement, du genre moins 12 µg tous les trois mois avec une surveillance clinique et biologique trimestrielle et une consultation médicale au moindre problème.
      Et surtout appliquez dès le premier jour les 15 principes de mon livre.
      Tenez-moi informé.
      Bien cordialement
      Dr Gimbert

  44. Christine

    Bonjour,
    Je viens de tomber par hasard sur votre blog en faisant des recherches et j’ai immédiatement été interpellée; je viens donc de commander votre livre.
    Depuis 2014, en faisant un bilan sanguin, j’ai découvert que ma thyroïde me jouait des tours (TSH à un peu plus de 5) ; depuis, mon médecin généraliste me prescrivait un contrôle tous les 6 mois; la TSH était parfois à 4, parfois à 6 et parfois autour de 3. En 2014, lors du bilan sanguin, les anticorps anti-thyroglobuline étaient à 22.6 et les anticorps anti-thyropéroxydase à 382.7.
    En 07/2021, suite à un nouveau bilan, ma tsh est à 11.7, je vais donc chez une endocrinologue qui me met immédiatement (après échographie, aspect typique de thyroïdite Hashimoto) sous l-thyroxine 25 pendant une semaine puis 50. L’endocrinologue me dit qu’il y a encore une petite partie de la thyroïde qui fonctionne mais qu’il faut malgré tout traiter de suite avant que ce ne soit pire. En octobre 2021, tsh à 2.44 et en février 2022 tsh à 2.57.
    Hier, nouvelle analyse et TSH à 6.07… Du coup, je stresse (je suis de nature anxieuse) et je me dis qu’elle va augmenter le dosage alors que je n’étais déjà pas emballée de prendre un médicament à vie pour la thyroïde
    Merci de bien vouloir me conseiller (en attendant de recevoir votre livre.)
    Cordialement.
    Christine

    1. toubib57

      Bonjour Christine,
      Comme vous l’avez parfaitement compris, votre cas est malheureusement typique de l’endocrinholdup pratiqué quotidiennement !!! Vous saurez pourquoi quand vous aurez lu mon livre.
      En attendant faites compléter votre bilan par un médecin (vous trouverez dans le livre la liste des examens indispensables, au moins T3, T4 et iodurie des 24heures). Recherchez et compensez d’éventuelles carences micronutritionnelles par un bilan antiradicalaire.
      Faites cela rapidement pour quitter la partie de « thyro-pigeons » avant que votre endocrino vous amène progressivement à 200 µg de levothyroxine par jour… !
      Revenez vers moi si besoin avec vos résultats et après avoir mis en application les 15 principes du livre.
      Bien cordialement
      Dr Gimbert

  45. Corine

    Bonjour Docteur,
    Je commande votre livre mais en attendant je me permets de vous demander conseil. Ma fille, 41 ans, 1,65m, 50kg, hyper active et de nature très stressée, rhinite chronique, est traitée depuis presque 4 ans pour une maladie de Basedow .
    Le premier bilan montrait une hyperthyroïdie franche:
    TSH <0,08mUI/L
    T3I >30,8 pmoI/I N 3,54-6,47
    T4I 77,71 pmoI/I
    TRAK 39,08 (N<1,75)
    Ac anti TG No AC anti TPO positifs à 964 UI/mI N<60
    Echostructure inhomogène sans aspect nodulaire augmentation de la vascularisation parenchymateuse.
    Goître de volume moyen.
    Orbitopathie basedowienne modérée caractérisée par une exophtalmie et une lagophtalmie.
    Pas d’IRAthérapie envisagée car patiente fumeuse avec taux de TRAK élevé.
    Traitée depuis bientôt 4 ans avec Propylex entre 200 et 300mg/jour selon les résultats.
    À ce jour:
    TSH 1.190
    T3L 5,32
    T4L 9
    TRAK 6,5 IU/I
    L’endocrinologue envisage maintenant la thyroïdectomie. Qu’en pensez-vous ? Est-ce vraiment la seule solution ?
    Merci infiniment de votre aide
    Bien à vous
    Corine

    1. toubib57

      Bonjour Corine,
      J’ai trop peu d’éléments pour vous donner une réponse fiable.
      Par exemple, quelle est la raison invoquée par l’endocrino pour arrêter le traitement et passer à l’ablation ? Y a-t-il une contre-indication à le poursuivre (altération globulaire, vascularite, intolérance, …) ?
      Ce que je vous conseille, c’est de prendre un ou deux autre(s) avis médicaux car comme je l’écris dans mon livre, la thyroïdectomie est définitive et reste dans la majorité des cas la pire des solutions. L’IRAthérapie ne peut-elle vraiment pas être envisagée ?
      Par ailleurs, vous trouverez dans mon livre un certain nombre de principes naturels qui permettent d’améliorer le bien-être thyroïdien dans tous les cas de figure.
      Tenez-moi informé.
      Bien cordialement
      Dr Gimbert

  46. Marie-Josée

    Bonjour à vous,
    je suis une femme de 48 ans, préménopausée qui a utilisé de l’astragale pendant un mois et demi sur les conseils d’une naturopathe. J’ai toujours pris du fer et vitamines B depuis trois ans environ, car j’ai déjà eu un diagnostic de sang pauvre lors d’un RV chez une microbiologiste au privé car je n’ai pas de médecin de famille. La naturopathe m’a dit de couper ce supplément. Ce que j’ai fait. Mais l’astragale m’a fait du bien juste une semaine, ensuite je me suis mise à me sentir encore plus agitée, jambes agités et l’impression d’une hyperthyroidie. J’ai toujours eu des règles très abondantes depuis 3 ans. Mais là, depuis l’astragale et la coupure du fer et vitamines B, aucune règle. Et depuis quelques jours, j’ai même des sensations de coups d’aiguille dans le corps. Ça part dès que je mange mais revient vite ensuite. Je dois manger toutes les deux heures pour me sentir un peu mieux. Je me demande si je vis un cercle vicieux. Corps en hyperactivité qui crée le manque de minéraux, et manque de minéraux qui crée l’hyperactivité. Je dors très mal. Insomnie. Et j’ai eu deux doses de vaccins l’an passé par obligation. Car je n’en voulais pas. Merci d’avance de m’éclairer un peu à ce sujet. J’ai eu aussi un long épisode d’épuisement lors du diagnostic de sang pauvre. Tout était au ralenti. Je ne trouve pas dans mon coin, au Québec de micronutritionniste. Alors j’y vais comme je pense, et aussi avec l’aide de votre livre sur la thyroïde. Marie-Josée

    1. toubib57

      Bonjour Marie-Josée,
      Je vous fais une réponse car vous soulevez un point intéressant que j’ai omis dans mon livre (on ne peut pas parler de tout !). L’astragale, plante de la pharmacopée chinoise, est très réputée comme stimulant immunitaire. Elle est donc formellement déconseillée chez les personnes souffrant d’une maladie auto-immune du type thyroïdite (Basedow ou Hashimoto). Je ne dis pas cela forcément pour vous puisque rien n’indique que vous souffriez de cela, mais cela intéressera les lectrices et lecteurs de ce blog.
      Concernant votre « sang pauvre » qui semble signifier au Québec une anémie chronique, comme je n’ai pas vos analyses, je vous rappelle 2 ou 3 points importants concernant le fer. Seul le bisglycinate ferreux semble bien supporté mais je vous conseille plutôt le fer contenu dans les aliments, surtout (oserai-je le dire) le fer héminique d’origine animale 4 fois mieux absorbé que le végétal). De plus il faut impérativement l’associer à la vitamine C pour qu’il soit absorbé et à la vitamine B12 pour être intégré dans les globules rouges. Or la vitamines B12 doit être injectée (intramusculaire) car par voie orale elle ne marche pas bien. Enfin évitez le thé au cours des repas car comme d’autres chélateurs du fer, il empêche son absorption digestive.
      Voilà pour mes conseils…
      Bien cordialement
      Dr Gimbert

  47. Monique

    Bonjour Dr GIMBERT,
    En décembre 2012 je suis opérée d’un goitre de 4 cm qui se révèle cancéreux. Donc en février 2013 je rentre 3 jours à l’hôpital et avale la gélule 131. Et là, les ennuis n’ont pas cessé.
    La sécheresse me gêne énormément et j’ai été voir à l’hôpital, dentiste, oto-rhino…. J’ai subi une chirurgie des glandes salivaires la docteure n’en pas trouvé. Donc on a suivi le problème des yeux secs ou j’ai déjà subi par 2 fois des prothèses aux yeux. Mon problème, le pire parmi les autres c’est mon mal au ventre. Je souffre des épaules, des rhumatismes dans les doigts, une salive trop épaisse. J’ai fait refaire une autre recherche de salive et l’on m’a trouvé la maladie de gougerot dans les yeux aussi. Ma tsh et surveillée très souvent car je passe de 0,15, à 0,75 ou 1 ou plus de 4. Je suis très fatiguée et dors beaucoup. J’ai à ce jour 66 ans. Merci Docteur si vous trouvez une solution. Cordialement

    1. toubib57

      Bonjour Monique,
      Si j’ai bien compris, vous avez développé une tumeur cancéreuse de la thyroïde. Vous dites avoir été opérée. Vous a-t-on enlevé toute la glande ? Vous avez pris aussi de l’iode radioactive 131 ? Avez-vous eu une radiothérapie complémentaire ? Merci de me préciser tout ça.
      En attendant, vous faites une xérophtalmie et une xérostomie classiques à moyen terme avec le traitement à l’iode 131. Il existe des traitements médicamenteux et naturels qui peuvent vous aider. Voyez avec votre médecin. Il faut absolument compléter votre bilan sanguin avec entre autres les Ac antiTG (par rapport à vos antécédents thyroïdiens) et les autoanticorps de la maladie de Gougerot (pour confirmer ce diagnostic).
      Suivez attentivement les principes 12 à 15 de mon livre et tenez-moi informé
      Bien cordialement
      Dr Gimbert

  48. Marie-Laure

    Bonjour Docteur,
    Je suis suivie pour une hypothyroïdie d’Hashimoto, Levothyrox 0.75.
    Dernière analyse 11/07/22 : thyroxine libre FT4 13.12prmol/L – TSH 4.96
    31/01/22 : TSH 4.05
    15/02/21 : TSH : 3.81
    19/02/20 : TSH 1.75
    Mon généraliste veut augmenter le Levothyrox et je voudrais avoir des arguments pour faire des analyses supplémentaires avant toute modification (j’étais suivie par un endocrinologue et suite à mon déménagement en province, il n’y a pas d’endocrinologue dans le coin) je sens qu’il y a sans doute d’autres investigations à faire et que (peut-être) je peux envisager de vivre sans Levothyrox.
    Votre livre traite-t‘il d’Hashimoto et quelles analyses complémentaires puis-je demander à mon généraliste avant toute modification ?
    Et s’il ne veut pas me faire d’ordonnance pour d’autres recherches, vers qui puis-je me tourner ?
    C’est moi qui avale des médicaments alors je veux être certaine que je ne peux faire autrement, votre avis m’intéresse et si vous ne pouvez m’apporter une réponse vers qui ou quoi me tourner pour avoir des pistes ; il semble qu’avec Hashimoto la thyroïde n’est pas malade mais que ce soit le système immunitaire qui soit en cause alors pourquoi donner de l’iode sans savoir si l’on en manque ou non. Peut-on réguler le système immunitaire, si oui comment, pour retrouver des taux normaux ?
    Je vous remercie de votre réponse.
    Respectueusement.

    1. toubib57

      Bonjour Marie-Laure,
      Toutes les questions, parfaitement légitimes, que vous me posez, j’y réponds dans mon livre. Je l’ai justement écrit pour les centaines de personnes qui me posent exactement ces mêmes questions et qui apparemment y trouvent les réponses.
      En particulier après avoir expliqué simplement comment fonctionne la thyroïde, j’indique les examens indispensables (qu’on ne vous a apparemment pas prescrits) et ceux qui sont parfaitement inutiles. Je propose 15 principes naturels pour le bien-être thyroïdien.
      Je ne cherche pas à vendre mon livre car je n’en ai pas besoin pour vivre (je suis retraité) et je reverse mes droits d’auteur à des associations caritatives. Je souhaite simplement faire œuvre utile en partageant ma longue expérience, comme pour mes conseils gratuits sur ce blog.
      Quand vous aurez lu mon livre, si vous avez certains points non résolus, n’hésitez pas à me renvoyer un message et je vous répondrai bien volontiers.
      Cordialement
      Dr Gimbert

  49. Fanny

    Bonjour docteur,
    Je suis une femme de 33 ans. On m’a diagnostiqué la maladie d’Hashimoto il y a un an (première hyperthyroïdie suite à la vaccination Covid).
    De plus, j’avais un an avant été testée pour le SIBO et intolérance aux lactoses, suite à des problèmes digestifs récurrents (diarrhées, ballonnements, éructations…)
    Je ne mange plus de lactose, je limite vraiment le gluten, je suis sportive. Une diététicienne me suit pour m’aider avec le sibo, mais les résultats ne sont pas très importants.

    J’ai eu un traitement par thyrosol pendant 4mois pour mon hyperthyroïdie. J’ai arrêté le traitement depuis. On me surveille la tsh depuis tous les 2 mois. Les résultats sont dans la norme. Sauf que depuis j’ai des chutes de cheveux énormes, ce qui a tendance à me déprimer et j’ai plus souvent des idées noires. Alors que tout va dans ma vie. J’ai pris des kilos un peu inexpliqués, j’ai des fourmis dans les mains et pieds surtout la nuit, des douleurs musculaires.. Mon Endo me dit que ce n’est pas la thyroïde puisque ma tsh est dans la norme. Ma généraliste m’a plus écouté et m’a fait un test à iodurie, je suis en légère carence, tout comme en vitamine B12 ( j’ai des ampoules à prendre)… mais rien n’y fait mes cheveux tombent !

    J’ai aussi développer plusieurs allergies ces derniers mois. Mon immunité est à plat entre mes problèmes intestinaux et thyroïdiens.
    Avez-vous un conseil à me donner ?
    Par avance merci pour l’intérêt porté à mon cas.
    Bien à vous,
    Fanny

    1. toubib57

      Bonjour Fanny,
      Je dois dire que j’ai un peu de mal à saisir votre problème thyroïdien. Vous parlez d’Hashimoto qui est une hypothyroïdie et d’un traitement par thyrozol qui est effectivement un antithyroïdien de synthèse donné dans l’hyperthyroïdie. Il peut arriver de passer de Basedow (hyper) à Hashimoto (hypo), mais rarement l’inverse… De toute façon, comme je dis dans mon livre, vous avez « les analyses dans les clous et la santé dans les choux » comme des milliers d’autres heureux élus dans notre beau pays.
      Quand vous aurez lu les 15 principes que je propose vous devriez aller mieux. En effet vos problèmes thyroïdiens sont directement liés à votre intestin.
      Pour les personnes qui ne connaissent pas le SIBO (small intestinal bacterial overgrowth), il s’agit d’une prolifération excessive et pathologique de bactéries au niveau de l’intestin grêle. Conséquence : hyperperméabilité intestinale et maladies autoimmunes (dont les thyroïdites). Possibilité d’amélioration notable par les pré-, pro- et post-biotiques. Je ne veux pas insister mais j’y consacre plusieurs pages (90 et suivantes).
      Relisez également un peu plus bas les conseils donnés à Chris. Ils sont indiqués aussi pour vous
      Bon courage et tenez moi informé.
      Bien cordialement
      Dr Gimbert

  50. Jeanne

    Bonjour
    Je souhaiterais avoir votre avis sur mon hypothyroïdie. J’ai un petit nodule stable depuis deux ans. À l’échographie on voit bien que la thyroïde est enflammée d’après le médecin.
    J’ai eu un bébé fin janvier. Avant la grossesse ma TSH était autour de 5. Pendant la grossesse tout est redevenu normal et j’ai refait des analyses récemment la TSH est à 33 et deux jours après à 25… !!!!! C’est vrai que je suis fatiguée et que j’ai le cerveau en compote mais j’ai un bébé de 6 mois qui ne fait pas encore ses nuits, une grande de. 5 ans pleuve d’énergie et j’ai 41 ans, mon médecin veut me mettre sous Levothyrox mais j je voudrais essayer autre chose. Qu’en pensez vous?
    Merci pour votre aide! !
    Jeanne

    1. toubib57

      Vous avez toutes les réponses dans mon livre. Je vous rappelle les éléments principaux. On ne porte pas le diagnostic d’hypothyroïdie sur la TSH mais sur T3 et T4, qu’on ne vous dose apparemment pas… (voir page 51).
      L’échographie n’est quasiment pratiquée qu’en France (voir page 53) ce qui explique qu’on est les champions du monde de l’ablation de la glande et de la mise sous levothyroxine.
      Après une grossesse et avec deux enfants en bas âge, c’est un peu normal d’avoir la TSH qui fait le yoyo et de vous sentir fatiguée.
      Donc à mon avis, complétez votre bilan micronutritionnel (page 55 et suivantes) et ne vous précipitez pas sur le Levothyrox. On n’instaure pas ce traitement (peut-être définitivement) sur un ou deux dosages isolés de la TSH.
      Bien cordialement
      Dr Gimbert

  51. Thierry

    Cher Docteur,
    Je me permets de vous adresser ce mail car ma compagne ayant eu une ablation de la glande thyroïde il y a une 15aine d’années après son premier accouchement je me trouve démuni en qualité de naturopathe. Elle en a 48 ans aujourd’hui et nous sommes inquiets. Elle ne tolérait pas la nouvelle formulation de Levothyrox. Elle prend du TCAP mais la disponibilité à terme de ce médicament sur le marché semble incertaine
    Existe-t-il d’autres formulations dans d’autres pays qui soient bien tolérées ? J’essaie d’anticiper.
    Que feriez-vous ?
    Bien cordialement

    1. toubib57

      Bonjour Thierry,
      Je n’ai pas d’information sur la disponibilité à terme du Tcaps et si vous pouvez me renseigner, cela intéressera les lectrices et lecteurs de ce blog.
      Vous savez qu’il y a à ce jour 5 médicaments susceptibles de remplacer le Levothyrox. Tous ces médicaments sont à base de la même molécule, à savoir la Lévothyroxine sodique (L-T4). Ce qui les différencie, ce sont les excipients et c’est là que le bât blesse souvent au niveau de la tolérance.
      J’ai regardé sur le Vidal et voici les excipients des 5 autres médicaments disponibles. Le premier est sous forme de capsules molles, le second de comprimés et les trois autres de gouttes :

      Tcaps : Eau purifiée, Gélatine, Glycérol

      Thyrofix : Cellulose microcristalline, Cellulose poudre, Croscarmellose sel de Na, Magnésium stéarate, Silice colloïdale anhydre

      L-thyroxin Henning : Amidon de maïs, Cellulose microcristalline, Ricin huile hydrogénée, Silice colloïdale anhydre, Sodium carbonate anhydre, Sodium thiosulfate

      L-thyroxin Serb : Éthanol à 95 %, Propylèneglycol, Ricin huile hydrogénée polyoxyéthylénée

      Tsoludose : Glycérol

      Pour mémoire, Levothyrox : Acide citrique anhydre, Amidon de maïs, Croscarmellose sel de Na, Gélatine, Magnésium stéarate, Mannitol

      C’est l’acide citrique et le mannitol introduits subrepticement dans le nouveau Levothyrox qui ont provoqué les dégâts. On ne retrouve ces excipients dans aucun des 5 autres médicaments. Les laboratoires concurrents ne sont pas idiots…
      D’autre part vous êtes naturopathe et par conséquent tout-à-fait apte à analyser la conduite à tenir dans le cas de votre compagne que, j’imagine, vous connaissez bien.
      Voilà donc ce que je vous conseille si le Tcaps n’était un jour plus disponible.
      1) Faites déjà des réserves en tenant compte de la date de péremption du médicament
      2) À six mois de la rupture de stock, regardez les produits existants sur le marché et relevez les noms de leurs excipients comme je viens de le faire pour vous.
      3) Montrez la liste des excipients à votre compagne et vérifiez avec elle qu’elle n’a pas d’intolérance connue à l’un d’entre eux
      4) Si vous deviez faire le choix aujourd’hui et si elle préfère une forme en comprimés, il n’y a que le Thyrofix.
      5) Si elle accepte les gouttes, alors optez pour le Tsoludose qui n’a qu’un seul excipient (le glycérol contenu aussi dans le Tcaps)
      Enfin, à titre indicatif, je vous signale que le TCAPS était déjà commercialisé en 2018 aux Etats-Unis et dans plusieurs pays d’Europe (Allemagne, Autriche, Italie, Pays-Bas, Suisse) sous le nom de TIROSINT ou SYNTOXINE. Si c’est toujours d’actualité et si vous n’habitez pas trop loin, cela vous fera une roue de secours. Au cas où…
      Bien cordialement
      Dr Gimbert

  52. Anthony

    Bonjour Docteur,
    J’ai 32 ans (pas vacciné covid ni sous traitement) et suis suivi depuis 2020 car mon médecin du travail trouvait ma thyroïde suspecte mais sans certitude. Mon médecin traitant me prescrit donc la TSH à doser et une écho, résultats : 2.24 et écho avec 2 petits nodules 5mm et absence d’hypervascularisation.
    Recontrôle 1 ans plus tard, TSH = 3.97 et écho similaire.
    Recontrôle 1 an plus tard (Février 2022), TSH = 4.86 sans écho.
    J’ai donc fait appel à un naturopathe qui me prescrit de l’iode en comprimés (algues), que J’ai stoppé 1 mois avant la prise de sang pour voir si réellement la cure avait un effet sur l’analyse ou non.
    Le dernier bilan date de 1 semaine, TSH = 6.6 et écho révélant une thyroïdite en phase active donc en hypervascularisation franche et diffuse, et les petits nodules ont diminués et ne sont pas significatifs et hypoéchogènes avec un volume de la thyroïde normale.
    Concernant mon état, je me sens en pleine forme et même de mieux en mieux, sans aucun symptôme pour l’instant.
    Après le rdv chez mon médecin, il me prescrit la TSH, T4L et Anticorps anti TPO à réaliser dans un ou deux mois, car suspicion d’Hashimoto.
    Que me conseillez-vous de faire pour peut-être arranger ça avant le bilan sanguin ?
    Merci pour vos réponses.
    Bien cordialement

    1. toubib57

      Bonjour Anthony,
      Je vous fais une réponse sur mon blog car votre façon de procéder est à la fois très répandue dans le public et malheureusement inadaptée comme je le démontre dans mon livre. Ce n’est pas votre faute mais celle des médecins…
      1ère erreur : vous allez très bien et vous n’avez aucun symptôme en dehors d’une palpation « suspecte de la thyroïde ». Dans ce cas, il est urgent de ne RIEN faire comme examen complémentaire !!
      2ème erreur : votre médecin vous prescrit pendant 3 ans uniquement la TSH sans la T3 et la T4. Aucun intérêt.
      3ème erreur : votre naturopathe vous prescrit de l’iode sans doser au préalable votre iodurie des 24 heures pour savoir au moins si vous êtes carencé ou pas !
      4ème erreur : vous modifiez vos habitudes 1 mois avant votre prise de sang si bien qu’on n’a aucune idée de votre état de santé en temps normal.
      5ème erreur : vous me demandez comment arranger votre bilan sanguin comme si le seul intérêt était d’avoir la meilleure prise de sang du quartier…
      Donc ne changez rien. Faites votre prise de sang à la date prévue en ajoutant T3 et iodurie des 24 heures. Soyez totalement rassuré et tenez-moi informé.
      Bien cordialement
      Dr Jean-Charles Gimbert

  53. Charlene

    Bonjour docteur,
    je suis une jeune femme de 21 ans étant diabétique depuis maintenant 6 ans. J’ai énormément de douleurs diffuses. Il y a 3 mois, j’ai fait une prise de sang et ma tsh : 5,29
    Coup de panique je me mets dans tous mes états. Le lendemain, j’effectue un bilan complet t3l :6,8 pmol /L ; T4l : 17,00 pmol/L ; Tsh 3,68 ; Anticorps anti thyroperoxydase : 9 ui/ml ; Anticorps anti thyroglobuline 18ui/ml
    Je veux signaler qu’à ce moment-là je pesais 100 kilos pour 1m63. Après ce coup de panique j’ai déjà perdu 10 kilos je veux encore en perdre 20 donc est-ce que l’obésité peut faire augmenter la tsh ? Enfin avoir une influence dessus, est-il nécessaire que je sois sous traitement ?
    Ma dernière tsh était à 3,84, T4l 14,50 ; T3l 3,93 (en octobre dernier ma tsh 3,29)
    J’ai commandé votre livre en espérant pouvoir améliorer ma thyroïde car je ne souhaite pas être sous traitement
    Merci pour votre avis

    1. toubib57

      Bonjour Charlène,
      vous n’avez actuellement aucun problème thyroïdien et je ne peux pas imaginer qu’un médecin envisage de vous mettre sous traitement.
      Quand vous aurez lu mon livre, vous aurez compris que la TSH fluctue d’une heure à l’autre et qu’elle présente deux pics par 24 heures. Donc sa fiabilité est très aléatoire !!
      Alors pas de Levothyrox…
      Il n’y a pas de lien entre thyroïde et obésité au sens propre (augmentation de la masse grasse). Par contre, l’hypothyroïdie fait prendre du poids par rétention d’eau (myxœdème).
      Ne prenez surtout pas d’hormones thyroïdiennes pour perdre du poids. Vous perdriez du muscle… et peut-être la vie.
      Enfin je pense que vous êtes une personne très stressée, que votre diabète est en lien au moins partiellement avec ce stress et qu’il faut absolument vous détendre (relaxologue, yoga, médecines naturelles). Cela équilibrera votre diabète et vous aidera à perdre du poids.
      Bien cordialement
      Dr Jean-Charles Gimbert

  54. Chris

    Bonjour,
    J’ai lu votre livre « Thyroide, arrêtons le massacre « . Je souhaiterais avoir une réponse à ma situation. J’ai développé une Hyper (Basedow), il y a 10 ans, stabilisation avec traitement.
    Rechute aujourd’hui et je ne souhaite pas de traitement (j’avais développé des démangeaisons). Ma question est : peut-on se passer de traitement ? Quels conseils pour cette maladie autoimmune ?

    J’ai bien pris note des 15 principes énoncés, et je m’y retrouve assez.
    Étant du Gard (30), j’ai une alimentation variée en fruits et légumes, l’huile d’olive en huile principale quotidienne, et un ensoleillement maximum. J’aime marcher, faire du vélo elliptique, nager en été, bref une vie assez saine à mon sens. J’ai réduit le café (pas le chocolat 🙂 ).
    Je suis consciente que cette maladie auto-immune sera toujours en sommeil et se réveillera lors d’une charge mentale lourde, ce qui est le cas à nouveau aujourd’hui. L’endocrinologue qui me suivait, parlait de rechute possible et d’une seule issue, l’opération. Pourquoi retirer un organe qui marche trop bien ?
    Pour info, j’ai effectué le parcours vaccinal complet COVID et aux 3 doses, réaction cutanée, plaques rouges durant 48h, le jeu de mes anti corps encore une fois.
    Je voudrais quelques conseils pour m’aider et je vous transmets mon dernier bilan sanguin du 15 juillet.
    Je suis une personne dynamique et là je sens que j’ai parfois des passages à vide mais j’arrive à gérer. Je surveille mon poids (je suis mince) car je ne veux surtout pas perdre trop (perte de 2 kg pour le moment en 1 mois mais en même temps nous sommes en été).
    Je me sens plus à même de gérer cette rechute, rien à voir avec la première fois où j’étais au plus mal.
    En vous remerciant,
    Chris

    1. toubib57

      Bonjour Chris,
      Je vous fais une réponse assez complète car je pense que votre cas intéressera beaucoup de monde sur ce blog…
      Votre bilan va dans le sens d’une hyperthyroïdie modérée. Il manque certains dosages comme le bilan inflammatoire et les autoanticorps. Cependant, compte-tenu de vos antécédents de Basedow, il s’agit effectivement très probablement d’une petite rechute provoquée surtout par votre stress actuel, et évidemment par votre vaccination multiple contre la Covid. En effet, les maladies auto-immunes correspondent à une déviance en excès du système immunitaire. Toute stimulation de celui-ci favorise les poussées, à commencer par les réactions allergiques, les infections et les vaccinations. Surtout quand celles-ci contiennent un adjuvant, c’est-à-dire un produit hyper-toxique pour l’organisme dont le rôle est de faire exploser les anticorps pour augmenter l’efficacité du vaccin et pouvoir bien le vendre sur le marché. J’explique tout cela, en particulier les méfaits de l’aluminium, dans mon dernier livre intitulé « Vaccins : droit de légitime défiance ».
      Je pense d’ailleurs sortir prochainement un petit livre sur les maladies auto-immunes dont le nombre augmente de façon exponentielle, notamment dans notre pays et particulièrement au niveau thyroïdien.

      La quasi-totalité des 15 principes proposés dans mon livre permettent d’améliorer la situation immunitaire. Donc je ne les reprendrai pas ici, mais j’insisterai sur l’importance de supprimer dans l’alimentation tous les allergènes. Ceux qui sont universels comme, entre autres, le gluten (les produits à base de blé) et les protéines de lait de vache. Sans oublier les allergènes spécifiques à vous-mêmes que vous devrez rechercher en demandant à votre médecin de vous prescrire une « recherche des allergènes alimentaires » (une vingtaine environ, les plus fréquents) par une prise de sang. Ensuite il faudra réduire, voire supprimer les aliments les plus allergisants pour vous.
      Privilégiez aussi les aliments les plus antiinflammatoires comme l’ananas, la grenade, le curcuma, le gingembre, le thé vert, l’huile cameline, la cannelle de Ceylan ou l’oignon.
      Utilisez pour votre hyperthyroïdie les aliments déconseillés dans l’hypothyroïdie comme les goitrogènes tels les choux. Au contraire, évitez les aliments très iodés (produits de la mer entre autres). Comme vous l’avez compris, quand on souffre d’hyperthyroïdie, on mange à l’inverse des hypothyroïdiens !!
      Appliquez tous les autres bons conseils expliqués simplement dans mon livre (jeune intermittent, détox, pré-, pro- et postbiotiques, perméabilité intestinale, …). Évitez les métaux lourds. Chassez l’aluminium dans l’eau de boisson (attention, dans certaines régions l’eau du robinet contient des doses d’aluminium nettement supérieures aux seuils de toxicité). Etc…

      Je vous rappelle que le principe de base, c’est que vous vous sentiez bien. On se fiche que les résultats sanguins soient dans les choux si votre santé est dans les clous. Un médecin soigne des êtres humains et pas des analyses biologiques !
      Et surtout ne vous laissez enlever la thyroïde qu’en dernier recours car c’est irrémédiable et représente toujours la pire des solutions. 95% des thyroïdectomies pratiquées en France sont abusives !! Il n’y a qu’une seule indication à l’ablation : le cancer de la thyroïde, et encore un seul type de cancer car la plupart ne sont pas dangereux.

      Alors à vous de jouer et tout ira bien.
      Bon courage à vous et bien cordialement
      Dr Jean-Charles Gimbert

  55. Morgane

    Bonjour Docteur,
    J’ai 29 ans et suis maman de 3 enfants, je suis en Hypothyroïdie frustre, l’endocrinologue que j’ai vu souhaite de suite me mettre sous levothyrox ( TSH à 4.7 ) , mon symptômes principal est la fatigue.
    Depuis 1 mois j’essaye de me soigner  » seule  » avec des compléments qui me font du bien.
    J’aimerais vivement un rendez-vous avec vous afin d’échanger et essayer de rééquilibrer ma thyroïde sans passer par tous ces médicaments. Je pourrais vous dire plus à mon propos.
    Je vous remercie par avance et reste à votre disposition
    Mes sincères salutations
    Morgane

    1. toubib57

      Bonjour Morgane,
      je ne peux pas vous donner de RV actuellement car je suis en conflit avec l’Ordre des Médecins qui n’apprécie pas mon franc-parler (Voir mon futur livre « Médecins maltraitants et protégés« ).
      Dans l’immédiat ne vous laissez surtout pas mettre sous Lévothyrox.
      Faites pratiquer par votre médecin traitant un bilan complémentaire en recherchant d’éventuelles carences micronutritionnelles à compenser et transmettez le moi (reportez-vous à mon livre sur la thyroïde).
      Je vous conseillerai le mieux possible.
      Bien cordialement
      Dr Jean-Charles Gimbert

  56. FH

    Bonjour Docteur
    J’ai subi une thyroïdectomie totale il y a presque 7 ans et depuis je vis sans thyroïde et avec une hypoparathyroïdie. Je manque donc d’hormones thyroïdiennes et de PTH.
    Ce fut un réel calvaire les premiers mois post opératoire , avec plusieurs passages aux urgences et hospitalisations.
    L’hypocalcémie cause de terribles troubles, invisibles eux aussi à l’œil, encore des malades imaginaires diront certains…et pourtant, tous les hypocalcémiques ( il existe d’ailleurs une association HypoparaFrance) ont vu leur vie fortement dégradée .
    Je me permets de vous contacter pour savoir ce que votre livre peut apporter à des malades comme moi, ..c’est à dire sans thyroïde et sans parathyroïdes…donc supplémentés en levothyroxine ( TCaps) et vit D hydroxylée( Rocaltrol) et sels de calcium ( que je me commande moi-même sur le net, préférable au Cacit qui est un citrate et donc mal absorbé)…donc est-ce que mon profil pourra trouver des pistes et conseils dans votre livre?
    Merci beaucoup.
    FH

    1. toubib57

      Bonjour FH,
      Mon livre a été écrit, entre autres et comme son nom l’indique, pour éviter « le massacre des thyroïdes » ! J’ignore pour quelle raison on vous a ôté la vôtre, mais je sais que plus de 95% des thyroïdectomies sont injustifiées. D’ailleurs, depuis que mon livre est sorti, je reçois beaucoup de messages de remerciements de personnes ayant sauvé leur thyroïde grâce à lui…
      Par contre, sa lecture est utile aussi dans votre cas, car si vous êtes désormais « condamnée » à prendre à vie un traitement hormonal substitutif, ce n’est pas dramatique dans la mesure où vous vous portez bien. Dans ce sens, le respect de mes 15 principes du bien-être thyroïdien ne pourra que vous être bénéfique.
      Concernant la parathyroïdectomie qui est quasi systématiquement associée à l’ablation de la thyroïde parce que certains chirurgiens ne veulent pas s’emmerder (pardonnez ma franchise), elle pourrait être évitée simplement… en n’enlevant pas abusivement la thyroïde ! Ce qui permettrait d’échapper par là même à l’hypocalcémie et aux « terribles troubles » qu’elle engendre… dont on ne parle pas assez.
      Je donne quand même un tuyau dans mon livre au sujet du traitement par vitamine D que trop de thérapeutes ignorent : la Vit D est liposoluble, ce qui signifie que si elle est prise dans de l’eau ou du jus de fruit, elle n’est absolument pas absorbée ! Il faut impérativement la prendre sous forme huileuse, en ampoules à avaler pures en dehors des repas.
      Un dosage annuel, en plein hiver, de la vitamine D dans le sang (25 hydroxy-cholécalciférol) permettra de vérifier que votre stock est correct. Quant au calcium, les sources alimentaires, même non laitières, sont suffisamment abondantes pour ne pas avoir besoin d’en prendre en sachets ou en comprimés qui sont tous assez mal supportés sur le plan digestif.
      J’espère vous avoir aidée.
      Bien cordialement
      Dr Jean-Charles Gimbert

  57. Gilbert

    Bonjour Docteur
    suite a un cancer dans la zone des amygdales il y a 10 ans et aux traitements par rayons, ma thyroïde a été un peu atrophiée et je souffre d’hypothyroïdie.
    Ma TSH a été détectée à plus de 45000 lors d’une prise de sang de routine il y a 18 mois et aujourd’hui redescendue à 15000. Mon médecin me préconise bien sûr du Levothyrox 75mg puis 100 mg … je le prends a contre cœur…. par contre j’ai un ami médecin homéopathe qui me préconise des traitements en parallèle.
    Je suis âgé de 70 ans en super forme, très sportif, non fumeur , mince et hyper actif, ce qui étonne mon médecin traitant qui ne cesse de me dire que je devrais être dépressif et que je devrais prendre du poids.
    Par rapport à cette pathologie issue du traitement de radiothérapie qu’auriez-vous à me conseiller afin de ramener mon TSH dans des valeurs normales ? Quelles pourraient être vos recommandations
    Vous remerciant par avance.
    Gilbert

    1. toubib57

      Bonjour Gilbert,
      Rassurez-moi… Votre médecin ne se contente pas de doser votre TSH ?! L’hypothyroïdie, comme je l’explique dans mon livre, ne se diagnostique pas seulement sur l’augmentation de la TSH (hormone hypophysaire) mais aussi sur l’effondrement des hormones thyroïdiennes dont le dosage représente quand même le minimum légal !
      Ce qui n’empêche pas apparemment mon confrère de vous mettre d’emblée sous Levothyrox à une dose majeure et alors que vous vous portez comme un charme.
      Mes recommandations seraient de prendre d’urgence un autre avis, de compléter rapidement votre bilan sanguin, d’adapter votre traitement en conséquence et de suivre les 15 préceptes de mon livre.
      Je ne doute pas que vous ayez « une thyroïde un peu atrophiée » mais vous mettre sous Levothyrox suite à une « prise de sang de routine » alors que vous allez très bien, c’est un peu fort de café.
      Et malheureusement tout-à-fait courant dans le milieu médical.
      Bien cordialement
      Dr Jean-Charles Gimbert

  58. Myriam

    Bonjour docteur,
    Je suis tombée par hasard sur votre blog hier en faisant des recherches sur la thyroïde.
    J’ai immédiatement commandé votre livre que j’attends avec impatience.
    Comment faites-vous pour trouver du temps en plus de votre travail pour répondre à chacun. Vous êtes une espèce rare dans le domaine médical où personne ne prend de temps. Merci pour votre savoir et générosité.

    Voici mon problème,
    Je viens de faire une écho de la thyroïde hier. Conclusion : goitre multinodulaire
    Pour les analyses de sang :
    TSH US 1,24
    T3L 2,94
    T4L 1,27
    Anticorps anti-thyroglobuline 15
    Anticorps anti-thyropéroxydase 34

    Que pensez-vous de ces résultats écho et sanguins ?
    Est-ce que je peux espérer ne pas être opérée ?
    Que mes nodules puissent diminuer ?
    La radiologue hier a été alarmiste. J’attends de consulter mon docteur mais ce n’est que dans un mois.
    J’ai oublié de mentionner que je ne prends aucun traitement et j’ai 62 ans.
    Merci infiniment pour votre disponibilité et votre regard honnête.

    1. toubib57

      Bonjour Myriam,
      Je trouve enfin le temps de vous répondre. J’imagine que dans l’intervalle, vous avez lu mon livre et constaté que la présence de kystes thyroïdiens chez une femme de plus de 50 ans est plus fréquente que leur absence… !
      Vous ne précisez pas les raisons ayant motivé votre échographie mais si vous n’aviez pas de symptôme clinique important, elle n’était pas justifiée. De plus votre bilan biologique n’a rien d’alarmant.
      Par conséquent, accrochez-vous à votre thyroïde et ne vous laissez pas manipuler abusivement par certains membres du corps médical. Au besoin, demandez plusieurs avis et tenez-moi informé.
      Bien cordialement.
      Dr Jean-Charles Gimbert

  59. Carole

    Bonsoir Docteur
    Je viens de tomber sur votre blog, je suis honnête pas encore lu vôtre livre
    Sous levothyrox 50 depuis 8 ans car goitre à priori relativement gros mais pas catastrophique, il s’avère que j’ai eu un Rdv avec un chirurgien endocrinologue verdict ne veut pas m’opérer, sevrage levothyrox depuis 2 mois me disant que l’on ne donne plus de levothyrox pour les personnes ayant toujours la thyroide. Je ne savais pas
    Pour l’instant je supporte bien mais je trouve que mon goitre grossit
    Pourriez-vous m’aider je suis un peu perdue
    Le chirurgien est super malgré tout m’a bien spécifiée que si cela grossit il faudra opérer
    Voilà espérant une réponse
    Cordialement
    Carole

    1. toubib57

      Bonsoir Carole,
      Quand vous aurez lu mon livre, vous saurez comment on traite actuellement les goitres, en fonction de la symptomatologie clinique et du bilan complémentaire (car je suppose que vous avez eu un bilan…).
      Si, comme le dit votre chirurgien, on ne donnait pas de levothyrox aux personnes ayant encore leur thyroïde, il n’y aurait pas en Europe un quart de milliard d’habitants qui le prendraient quotidiennement comme c’est le cas aujourd’hui.
      Envoyez-moi votre bilan hormonal complet (tel que proposé dans mon livre) et je vous donnerai mon avis.
      Bien cordialement
      Dr Gimbert

  60. Magali

    Bonjour Docteur,
    Je viens d’acheter et dévorer littéralement votre livre.
    J’ai 41 ans. Vers 23-24 ans, en l’espace d’un an j’ai pris 10kg sans comprendre, fatigue constante, frilosité, constipation et les larmes qui montaient pour rien.
    Après m’avoir conseillé de surveiller mon alimentation, la prise de poids continue. Là mon médecin me fait doser TSH, T4 et T3. Rdv endocrino, je me retrouve depuis bientôt 20 ans sous levothyrox. Dosage a 75, puis diminué à 25 suite à un rdv chez un chromotherapeute qui me donne entre autres de quoi remettre en état mon intestin.
    Je précise que ma mère sa sœur et ma cousine ont été opérées pour des nodules à la thyroïde, mais que je n’ai jamais rien à l’écho de contrôle.
    Depuis tout allait à peu près bien (sauf au moment d’un choc émotionnel avec TSH grimpée à 5, puis plus tard au moment du changement de formule).
    Cette dernière année j’ai eu de violentes douleurs dans les cuisses type courbatures au repos. Bingo, ma TSH était repassée à 4,…
    J’augmente a 1cp 1/2 de Levo 25.
    Retour TSH à 1,24.
    Et là en l’espace d’un mois, je prends 4kg, malgré une alimentation saine et sport, je suis intérieurement littéralement épuisée comme jamais je ne l’ai été, motivation nulle et déprime incompréhensible.
    La prise de sang est sans surprise (je demande cette fois TSH T4L et T3 L)
    TSH : 3,68
    T3L : 3ng/L (3,91pmol/L)
    T4L : 13ng/L (16,1 pmol/L)
    Ma TSH est dans la norme, mais je sais depuis des années maintenant que dès qu’elle dépasse les 2, j’ai les mêmes symptômes si désagréables.
    En appliquant vos conseils, est-il possible de renverser la situation et réactiver ma thyroïde paresseuse? Il m’est déjà arrivé de prendre de mon propre chef des compléments d’iode et sélénium, puis Nathyroid sans résultat flagrant.
    Mes intestins (et ma sphère orl!) n’aiment pas les produits laitiers que j’ai évités soigneusement depuis 4 ans et repris doucement ces derniers temps. J’aime ça et comme le moral était en berne, j’ai replongé ! Je devine que j’ai eu tort, mais j’attends votre confirmation.
    Avez-vous constaté un lien entre vaccination covid et TSH en hausse ? J’en suis venue à me poser la question car après des années sans problème, ma TSH rejoue au yoyo depuis septembre dernier, date de ma 1ere injection.
    J’ai une dernière question à laquelle je n’ai pas trouvé de réponse dans votre livre ni ailleurs.
    Je constate que mes problèmes de thyroïde sont apparus en même temps que des lipomes sur mes cuisses. De un vers 20 ans, je suis aujourd’hui à plus d’une centaine, plus ou moins symétriques et qui semblent suivre le trajet des veines. (Cuisses fesses et bas du dos). J’ai une imc à 24, donc pas en surpoids. Et j’ai vraiment l’impression que leur nombre explose en même temps que mes variations de TSH. Avez-vous lors de vos recherches rencontré ce genre de phénomène? Je n’ose même plus me mettre en maillot ou en legging car on en devine certains sous le tissu.
    Quoi qu’il en soit, merci pour vos écrits que je vais suivre de près, merci pour les conseils égrenés dans votre livre et bonne continuation
    Magali

    1. toubib57

      Bonjour Magali,
      Merci d’avoir apporté votre témoignage personnel très intéressant.
      Votre propre analyse et vos déductions sont tout-à-fait pertinentes. Manifestement, vous avez parfaitement saisi l’esprit de mon livre. Je ne ferai qu’apporter quelques commentaires et réponses simples à vos questions.
      En admettant que vous ayez été mise sous Levothyrox à juste titre (ce qui resterait à prouver), le dosage de départ à 75µg était une aberration. Comme je l’écris dans mon livre, la thyroïde est du genre « thyro-flanc » et elle se met à « glander » dès qu’on lui apporte l’hormone préfabriquée. Elle s’arrête instantanément de travailler et on rentre dans un cercle vicieux qui peut durer toute la vie pour le seul bénéfice de Big Phama et des médecins qui prescrivent ses produits.
      Heureusement « il n’est jamais trop tard pour bien faire » et vous pouvez probablement vous passer complètement de levothyroxine si vous appliquez bien les principes simples proposés dans mon livre…
      Concernant les produits laitiers dont vous « raffolez », idem. Préférez les laits sans lactose et ceux issus d’autres sources que le pis de la vache. Attention aussi au lait de soja en excès…
      Concernant le lien entre Covid et TSH, il est certain et logique. Cela je l’explique dans mon autre livre qui vient de sortir intitulé « Vaccins : droit de légitime défiance ». 95% des pathologies thyroïdiennes sont auto-immunes. Donc toute stimulation immunitaire (infections, surtout virales, ou vaccins, surtout adjuvés) augmente évidemment les auto-anticorps !! Même si certains experts, aussi assermentés qu’asservis, peuvent prétendre le contraire sur les plateaux de télévision.
      Enfin concernant les lipomes, il est très possible qu’il y ait un lien entre ces tumeurs graisseuses et la thyroïde, puisque celle-ci participe au métabolisme cholestérolique. Ce lien, en général deviné par l’existence d’antécédents familiaux, pourrait être confirmé par la présence de plaques jaunâtres de xanthelasma autour des yeux. Je vous laisse le soin de faire le diagnostic éventuel par vous-même devant votre miroir… En cas d’hypercholestérolémie, je rappelle l’effet remarquable de la levure de riz rouge, laquelle par rapport aux statines ne présente aucune toxicité.
      Bien cordialement
      Dr Jean-Charles Gimbert

  61. Laura

    Bonjour Docteur,
    Je viens de terminer votre livre et je vous remercie pour l’ensemble de ces précieux conseils que je vais appliquer notamment en partant à la recherche d’un spécialiste en micronutrition (si vous avez un nom sur la région d’Angers, je suis preneuse). Je pense également avoir un naturopathe.
    Depuis mon 1er accouchement en 2018, je ressens une fatigue générale et une difficulté à perdre du poids voir à en prendre sans raison. En 2021 j’accouche de mon second enfant, 6 mois après l’accouchement une fatigue plus prononcée s’empare de moi pour plusieurs mois et tjrs avec ce blocage au niveau du poids. Je suis redirigée par ma gynéco chez un endocrino. Elle palpe ma thyroïde, rien de particulier, elle fait une écho, indique que la thyroïde est un peu petite et que l’aspect s’apparente à la maladie d’Hashimoto, mon taux de tsh est alors de 4,55, pas de dosage sur le T3 et t4. Elle me prescrit du Levothyrox 50 pour 3 mois, à la prise de sang de contrôle mon taux est passé à 8,86 mon médecin traitant augmente la dose à 75, 3mois après cela a légèrement baissé je suis à 7,22.
    En 6 mois, mon taux ths a doublé, je suis un peu moins fatiguée sans que ça ne soit extraordinaire. J’ai cette impression de prendre un médicament pour rien et qui ne me sert à rien. En effet, avec la prise de ce médicament mon taux est bien plus mauvais que lorsque je ne le prenais pas ! J’ai donc décidé moi-même d’arrêter ce traitement, et c’est ce que je fais depuis 1 semaine. Ma question est y a t-il un « danger » particulier à arrêter d’un coup un traitement (qui ne me fait rien et ne m’inspire pas) pris depuis assez récemment (6mois) ?
    Merci à vous pour vos conseils précieux.
    Bonne soirée à vous,
    Laura

    1. toubib57

      Bonjour Laura,
      Je regrette de répondre aussi tardivement à votre message car vous posez une question d’intérêt général.
      La prise d’un traitement à base de Lévothyroxine doit être instaurée progressivement et son arrêt doit également être progressif en réduisant la posologie de 12 µg par mois sous peine de déstabiliser la fonction thyroïdienne trop brutalement et d’avoir des effets secondaires indésirables.
      Pour le reste, je ne comprends même pas pourquoi votre médecin vous a mise sous Levothyrox d’emblée avec une TSH à 4,55 et surtout en passant directement à 50 µg !! Je préfère ne pas écrire ici ce que je pense de ce genre d’agissements.
      Bien cordialement
      Dr Gimbert

  62. Natalya

    Bonjour Docteur,
    J’ai parcouru votre site et je dois dire que je vous ai trouvé très pertinent, connaissant bien les problèmes thyroïdiens et autres hormones, j’ai encore des choses visiblement à apprendre en tant que Naturopathe/Biologiste.
    J’aimerai savoir si vous faites des formations à distance ? J’ai appris beaucoup au contact d’autres médecins, mais trop peu accessible pour continuer.
    Je vais déjà acheter votre livre de suite et j’aimerai savoir si vous faites des consultations à distance pour mon dossier perso ?
    Très cordialement
    Natalya

    1. toubib57

      Bonjour Natalya,
      Actuellement, je fais des formations médicales aux professionnels de santé dans le cadre de leur formation professionnelle continue. Je pense faire des formations à distance à partir de 2023. De même, j’ai cessé mes activités de consultation mais il n’est pas impossible que je les reprenne, en téléconsultation, dans certaines situations spécifiques (comme la votre).
      Je garde vos coordonnées et vous pouvez toujours me joindre par message privé.
      Bien cordialement
      Dr Gimbert

  63. Christine

    Bonjour Docteur
    Je viens de vous découvrir et je vais m’empresser d’acheter vos livres. Je n’ai jamais pris le levotyrox et j’ai fait un traitement avec du TMD detox, hypothyr et Moducar C recommandé par un naturopathe. J‘ai 57 ans, 1m70 58 kg. Je n’ai aucun signe de fatigue, des ongles et cheveux très bien. Je viens de faire une analyse de sang, et une écho de la thyroïde où apparaît un nodule de 2cm que je n’avais pas en 2014. T3L 3.10 ng/l puis T4L 7.9 ng/l puis TSH 8.79 mUl/l, là ça a doublé depuis 2020.Je voulais avoir votre sentiment sur tout cela. Merci mille fois pour tout ce que vous faites c’est très courageux et je vous soutiens de tout mon cœur. Bonne soirée. Christine

    1. toubib57

      Bonjour Christine,
      Apparemment, vous n’avez aucun symptôme thyroïdien.
      Vous aurez la réponse à vos questions en lisant mon livre, mais grosso modo, il n’y a aucune urgence à commencer à soigner une hypothyroïdie frustre ou un kyste de 2 cms.
      C’est l’erreur commise par des milliers de personnes en France…
      Bien cordialement
      Dr Gimbert

  64. Irina

    Docteur,
    Je me permets de vous écrire pour avoir une confirmation. J’espère ne pas vous importuner par ma question, j’imagine que vous êtes très sollicité, mais votre approche me paraissant juste, j’aimerais avoir votre son de cloche.
    Ma question est la suivante : est-ce qu’avec les résultats contenus dans la pièce jointe (taux respectifs de TSH, T4, T3) je puisse être en hypothyroïdie ? (Par ex, secondaire)
    Je présente beaucoup des symptômes depuis longtemps, et cela s’est aggravé avec le temps, mais la fatigue est aujourd’hui devenue beaucoup trop handicapante pour que je ne creuse pas cette piste.
    Si oui, suis-je légitime à insister auprès d’un endocrinologue pour investiguer ?
    À condition d’en trouver un…!!!
    Je vous remercie par avance de me lire
    Et vous souhaite une belle soirée
    Irina

    1. toubib57

      Bonjour Irina,
      Votre bilan hormonal dont j’ai pris connaissance est relativement peu perturbé et votre TSH est trop basse pour allez dans le sens d’une vraie hypothyroïdie.
      Alors oui, consultez un spécialiste pour pousser un peu plus loin les investigations et tenez moi informé.
      Bien cordialement
      Dr Gimbert

  65. Tounette

    Bonjour Docteur, j’ai subi une thyroïdectomie totale en 2012. Traité par Levothyrox 100 j’ai été tranquille sans aucun problème pendant 9 ans. Depuis fin 2020, j’enchaine des problème d’estomac, reflux, gêne œsophage et pharyngée et beaucoup de gaz (éructations et colon). Bref je vous passe le tas d’examen que j’ai passé et mon refus de prendre des IPP qui pour moi ne traitent pas la cause et m’occasionnent d’autres effets secondaires. Mais depuis cette période qui dure….mes analyses de thyroïde font le yoyo.
    Début 2021 suite à une baisse de TSH on baisse de 100 à 88, puis comme la TSH est remontée en juin à 3.29 je passe à alternance 75/88 car fatigue et constipation. T4 est à 15.5 et T3 2.31.
    Je maîtrise l’estomac avec Réglisse + Zinc + calendula.
    En janvier PDS TSH 14.71 T4 13.4 T3 2.21 je suis sous traitement Cortisone + Ampicilline. A ce moment là, je suis en hypertension, gonflée aux jambes et perte de poids, depuis 4 mois mes cycles de règles sont irréguliers alors que jamais eu de problème. On me prescrit alors Levothyrox 75 + 25 Cynomel. Je deviens speed cerveau qui s’arrête pas gaz importants….au bout de 4 mois PDS TSH 0.015 T4 8.5 T3 2.9. Je cumule hypo et hyper selon mon endocrino…Elle ne comprend pas et vient de me donner TCAPS 75.
    Très vite je devient gonflée, prise de poid, fatigue, je décide de faire un contrôle a 4 semaines TSH 10.77 T4 9.9 T3 2. Mon endocrino préconise Tcaps 100 et un autre endocrino me dit L Thiroxin + 1/2 Cynomel.
    Je suis complètement pommée, et me demande si mes problème d’estomac depuis plus de 2 ans ne sont pas liés…………
    Merci

    1. toubib57

      Bonjour Tounette,
      il me manque deux infos : les raisons de votre thyroïdectomie et le diagnostic de votre infection de janvier (Covid?).
      Par contre, il y a des erreurs à corriger. Arrêtez de suite la réglisse qui favorise l’hypertension et l’insuffisance cardiaque avec oedèmes. La cortisone me semble contre indiquée chez vous. Avez-vous fait une test à l’urée parmi tous vos examens pour voir s’il n’y aurait pas une helicobacter pylori ? Les changements incessants de posologie de thyroxine provoquent le yoyo de la TSH par effet feed-back. PAr contre vous avez probablement un problème de transformation T4 en T3. Il faudrait doser les T3 reverse.
      Voilà quelques pistes pour commencer, sans oublier que le stress entretient les problèmes digestifs qui entretiennent les difficultés d’absoption intestinale de votre traitement hormonal qui entretiennent le stress, etc. Ce qu’on appelle couramment un cercle vicieux qu’il faut rompre en calmant le jeu. Pour cela appliquez les conseils d’hygiène de vie de mon livre.
      Bien cordialement
      Dr Jean-Charles Gimbert

  66. Claire

    Bonjour Docteur,
    J’ai lu votre livre que je trouve très intéressant.
    Je suis une jeune femme de 35 ans mesurant 1m70 pour 68 Kgs.
    J’ai récemment fait une prise de sang, le médecin m’a diagnostiqué une hypothyroïdie avec une TSH: 5,870 mUl/L, T3:1.88 ng/L et T4:0.46 ng/L).
    Le médecin veut me passer sous Euthyral.
    N’étant pas du tout une adepte des médicaments, j’aurais souhaité savoir si les produits de Nathyroid pouvaient être utilisés à la place comme ils contiennent du gugul et ashwaghanda (ce qui stimulerait la T3 et T4 naturellement). Et, j’aimerais aussi prendre une supplémentation en oméga-3…(oui, je sais je ne mange pas beaucoup de poissons).
    Qu’en pensez-vous ?
    En vous remerciant par avance de votre retour,
    Bien cordialement,

    1. toubib57

      Bonjour Claire,
      votre cas est malheureusement typique de ce qui se passe quotidiennement dans notre pays plus qu’ailleurs…
      D’abord, aviez-vous des symptômes évocateurs d’une hypothyroïdie patente avant qu’on vous fasse un bilan ?
      Deuxièmement, puisque vous me dites avoir lu mon livre, vous n’avez pas pu manquer le chapitre sur la TSH légèrement augmentée, ce qui est votre cas. J’y explique ce qu’il faut faire. Surtout patienter et recontrôler 3 à 6 mois plus tard..
      D’autre part, vous ne mangez pas beaucoup de poisson de mer. Donc vous manquez très probablement d’iode (voir le paragraphe sur l’iodurie des 24 heures).
      Appliquez les principes que je propose dans le livre et vous n’aurez pas besoin d’euthyral ou autre produit. « Médicament un jour, médicament toujours »…!
      Bien cordialement
      Dr Jean-Charles Gimbert

  67. Marie

    Bonjour Docteur,
    je viens de lire votre article sur l’hyperthyroïdie frustre et je m’interroge.
    Je n’ai plus de thyroïde depuis 2013, et je suis une victime de la nouvelle formule de Levothyrox.
    Je suis donc passée au Tcaps en 2020, j’étais un peu mieux mais toujours bcp de symptômes dont la sensation d’ébriété qui va et vient très régulièrement.
    Depuis quelques mois j’ai une TSH très basse à 0.09 mais des T3 et T4 dans la moyenne basse.
    Qu ‘est ce que je pourrai faire pour augmenter la conversation de la T3 qui est je pense responsable des mes symptômes d’hypo (ébriété, fatigue intense )
    Je vous remercie par avance.
    Bien cordialement

    1. toubib57

      Bonjour Marie,
      votre cas est différent de celui de Murielle (voir ci-dessous dans les commentaires) à laquelle vous faites allusion.
      En effet vous n’avez plus de thyroïde. On vous donne de la T4 que votre corps doit transformer en T3, qui est la seule hormone active. Pour cela il vous faut des vitamines, oligoéléments, minéraux et micronutriments dont je donne la liste dans mon livre avec des détails sur les apports nutritionnels recommandés.
      Je ne peux que vous conseiller de lire mon livre et de revenir vers moi si vous n’aviez pas tout compris.
      Bien cordialement
      Dr Jean-Charles Gimbert

  68. Ryck

    Bonjour,
    J’ai commandé votre livre mais pas encore reçu.
    Je voudrai avoir votre avis sur mon cas.
    2017 diagnostiquée maladie de Cushing avec 2 tumeurs : hypophyse (ablation des 2/3) puis poumon.
    Depuis en insuffisance surrénalienne traitée avec hydrocortisone. Hypothyroïdie traitée avec L THYROXINE 50.
    Sur les 35 kg pris avec Cushing, j’en ai perdu 20 après ablation de la tumeur au poumon.
    Aujourd’hui en 2022, non seulement je n’arrive pas à perdre de poids mais je suis en train d’en reprendre.
    Mes analyses récentes :
    HORMONOLOGIE SURRÉNALIENNE
    Cortisol total : 277 nmol/L 220 – 550
    Transcortine (cbg): 28.0 mg/L 24.0 – 57.0T
    Cortisol biodisponible (TC/CBG) 49 ratio 27 – 143
    Cortisol libre 22 nmol/L 28 – 83
    Prégnénolone 0.6 μg/L 1.0 – 3.8
    DHEA Sulfate : 4.7 μmol/L 1.5 – 7.7
    T3 reverse 19.77 pmol/g créat. 8.00 – 23.00
    T3 reverse (valeurs santé Healthy
    Aging) 115 pmol/g créat. 333 – 694
    T3 115 pmol/g créat. 398 – 750
    T3 (valeurs santé Healthy Aging) 685 pmol/g créat. 411 – 2055
    T4 : 685 pmol/g créat. 94
    Biochimie urinaire :
    Créatinine : 816 mg/24h 900-1800
    Iode : 70 μg/24h 100 – 300
    T3 reverse 16.13 pmol/24h < 54.00 Cortisol libre 40 nmol/24H 118 – 485 et 14 ug/24h 30-100 Est ce que ces résultats peuvent expliquer ma reprise de poids ? je suis aussi très fatiguée, des douleurs musculaires au moindre petit effort. Il me demande d'arrêter L-thyroxine pour le remplacer par TCAPS 50 • ½ euthyral (mais il faudra commencer par ¼) • Medrol 2mg matin + 2mg midi (pour soutenir les surrénales Qu'en pensez-vous? je n'arrête pas de passer de médecin en médecin qui ne savent pas expliquer cette prise de poids et cette fatigue. Je suis obligée de me tourner vers des systèmes privés aux tarifs exorbitants. Je commence à souffrir moralement de tout ça . Par avance merci pour l'attention que vous portez à mon cas particulier. Bien à vous

    1. toubib57

      Bonjour Rick,
      Votre cas est passionnant sur le plan médical, bien que sortant un peu du cadre de ce blog. Cependant, comme je sais que beaucoup de confrères viennent sur mon site, je partage avec eux votre message.
      Vous avez fait un hypercortisolisme secondaire à cause de deux tumeurs. L’une sur l’antehypohyse sécrétant l’ACTH (équivalent, pour la cortisone, de la TSH pour la thyroïde) et l’autre en localisation ectopique dans les poumons, sécrétant directement le cortisol.
      On vous a enlevé les 2/3 de l’hypophyse et la tumeur pulmonaire. Automatiquement votre cortisol s’est effondré. Maintenant il faut vous en donner pour compenser. Jusque là, je pense que tout le monde suit…
      Par contre on ne vous en donne pas assez puisque le dosage est à la limite inférieure. Donc augmenter légèrement le médrol.
      Et puis il y a un second problème, celui de la thyroïde. En vous enlevant les 2/3 de l’hypophyse on vous a forcément supprimé la zone sécrétant la TSH. Votre thyroïde n’étant plus stimulée et étant d’un naturel « thyro-flanc », elle s’est mise à « glander ». Et comme on vous donne de la T4 et de la T3 toutes faites, votre thyroïde s’est mise en congé.
      Donc vous êtes en hypothyroïdie alors que votre thyroïde n’est pas malade. Personnellement je ne vous donnerai que la levothyroxine (L-Thyroxine ou Tcaps, c’est pareil à part l’excipient) pour que votre corps la transforme naturellement en T3. Appliquez bien les 15 principes du bien-être thyroïdien proposés dans mon livre, surtout les apports alimentaires en iode, tyrosine et micronutriments. Les choses devraient rentrer dans l’ordre. Vous ne serez plus en hypothyroïdie et votre poids se normalisera.
      Comme vous le voyez, la médecine est très logique et il suffit d’un peu de cohérence dans la réflexion pour améliore le tableau.
      Tenez-moi informé. Je reste à vos côtés.
      Bien cordialement
      Dr Jean-Charles Gimbert

  69. Caroline

    Bonjour,
    Je déteste être « thyro-pigeon » et je vous demande de l’aide. A la lecture de votre livre, je me dis que je pourrai peut-être mes passer de ces médicaments. J’ai saisi un tableau récapitulatif de toutes mes analyses depuis 2014. J’ai de 2004 à 2021 étais Thyroïde Hashimoto et suis depuis 2022 en hyperthyroïdie. Je prenais Euthyral à raison de 1/2 comprimé pendant 5 jours et 3/4 comprimé pendant 2 jours. Et depuis 2022, je suis sous L-Thyroxin Henning 75 à raison de 1 comprimé pdt 2 jours et L-Thyroxin Henning 50 à raison de 1 comprimé pdt 5 jours. Voilà, tout ceci sur une note de ménopause qui s’installe …
    J’ai 54 ans, 55 en septembre. Mesure 1.68 cm et pèse 62 kgs. J’ai longtemps fait 58/60 kgs mais là, je grossis sans réussir à maintenir mon poids.
    Je me suis intéressée à la nourriture des aliments par groupe sanguin et suis au mieux les aliments groupe O. Je privilégie les légumes, les sardines/maquereaux et fruits. Laisse de côté ou en faible consommation la viande rouge.
    Suis plutôt homéopathie, huiles essentielles et phytothérapie. Et ne suis pas vaccinée Covid.
    Quand j’ai fini de lire votre livre, je n’ai eu qu’une seule envie: ne plus avaler de comprimé chaque matin.
    A la page 47, vous écrivez: « rectifiez ses habitudes alimentaires …  » Or j’ai l’impression de faire ce qu’il faut. Vous conseillez également d’être suivi par un médecin micronutritionniste or je suis en Seine et Marne et ils semblent inexistants. Si vous avez une liste de médecins sérieux sur Paris ou dans la Marne ou dans l’Oise ou encore l’Aisne, je serai bien contente.
    J’espère sincèrement que vous pourrez prendre du temps pour me répondre et m’apporter de l’aide.
    Grand merci.
    Caroline

    1. toubib57

      Bonjour Caroline,
      J’ai regardé votre tableau de résultats et votre traitement. Il y a quelques points qui me surprennent. On vous donne de la T4 alors que vous n’avez aucun dosage sanguin de cette hormone depuis 5 ans et qu’on vous dose plutôt la T3. De plus aucun dosage de la T3 reverse.
      D’autre part vous donner tantôt 75, tantôt 50 de levothyroxine est illogique et très déstabilisant pour votre thyroïde. Il vaut mieux vous donner 62,5 tous les jours…
      Il manque un dosage de l’iodurie des 24 heures pour voir au moins une fois si vos apports alimentaires sont suffisants.
      Enfin en dehors du poids, comment vous portez-vous sur le plan symptomatique car cela reste le point capital plutôt que les bilans biologiques réguliers ?
      Deux mots pour conclure. D’une part, en plus de la ferritine, il faudrait contrôler le fer sérique et l’hémoglobine. D’autre part, comme je l’explique dans mon livre, la TSH est intimement liée aux hormones hypophysaires féminines (notamment FSH et LH) ce qui va entrainer des déséquilibres à prendre en compte en période ménopausique.
      Voilà déjà une première réflexion.
      Tenez-moi informé.
      Bien cordialement
      Dr Jean-Charles Gimbert

  70. Murielle

    Cher Docteur,
    Je tenais à vous dire un énorme merci car grâce à votre livre j’ai tenu tête à mon endocrino mercredi dernier. Suite détection d’un nodule de 3 cm et résultat prise de sang, mon médecin me dirige vers une endocrino qui après analyses plus poussée m’envoie direct chez le chirurgien ORL. Toutes ces femmes savantes confirment l’importance de me retirer le nodule chirurgicalement, la moitié de ma thyroïde et me mettre sous traitement (je suis en hyper sans aucun symptôme à part le nodule). Moi béotienne en ce domaine je suis aveuglement ! puis en faisant des recherches je tombe sur votre blog et je m’empresse d’acheter votre livre ! et j’ai dit NON à tout !
    À l’issue de mon ultime RV avec mon endocrino mercredi, je suis ressortie sans chirurgie devenue plus tellement indispensable et sans traitement lui aussi non obligatoire ! juste une surveillance de ce satané nodule qui a fait un petit d’ailleurs ! Maintenant j’ai des questions … hé oui ! elle n’a pas su me dire d’où provenait ce taux de TSH bien bas (T3 et T4 normaux voir pièce jointe) sachant que suite à une prise de sang il y a 6 mois tout allait bien ! Donc je pense à mon alimentation bien qu’elle me dise que ça n’a aucun lien (lol comme disaient les jeunes) … bref je prends 2 noix du brésil chaque jour et de l’ashwagandha je ne sais pas si c’est une bonne chose. Vous expliquez dans votre livre comment rebooster une thyroïde un peu feignante et vous dites que pour les hyper il faudra évidemment faire le contraire mais je ne peux supprimer la viande, le poisson, les fruits de mer….bien que personne n’ait demandé un dosage de mon taux d’iode d’ailleurs ! bref y’a t’il aussi des produits naturels que je puisse prendre pour que ma TSH redevienne normale la bougresse et éviter que cela n’empire au point de devoir vraiment un jour passer sur le billard ? merci à vous en tout cas pour ce que vous faites ! j’ai partagé, ne m’en voulez pas, l’adresse de votre blog et les références de votre livre sur les 2 sites Facebook concernant les problèmes de thyroïde auxquels je suis abonnée pour éviter le massacre de nos papillons. Désolée pour ce pavé Cher Docteur sauveur

    1. toubib57

      Bonjour Murielle,
      Merci pour votre message chaleureux qui m’encourage à poursuivre mon action d’intérêt général.
      Vous présentez une hyperthyroïdie infraclinique qui n’a quasiment aucun risque de vous poser de problèmes à l’avenir. En effet, toutes les études cliniques honnêtes et objectives (mais si, ça existe…) démontrent que le risque de tourner en vraie hyperthyroïdie oscille entre 0,5 et 0,7%, c’est-à-dire quasi-inexistant.
      Je vous conseille de lire l’excellent diaporama ICI.
      Ne changez rien à votre alimentation actuelle qui est parfaite. Ne craignez pas l’excès d’iode qui ne peut jamais être d’origine alimentaire à moins d’ingurgiter d’un seul coup tout le rayon « produits de la mer » de votre poissonnier préféré.
      La seule chose à surveiller, c’est votre kyste. S’il grossit trop, faites pratiquer une cytoponction pour le vider et analyser son contenu par la méthode de Besredka. Si vous devez un jour le faire enlever, demandez une thermoablation par laser (voir mon livre page 62).
      En tout cas, sauf élément nouveau imprévisible, vous devriez pouvoir conserver votre thyroïde avec vous jusqu’à votre dernier souffle… le plus tard possible, j’espère.
      Bienvenue dans notre réseau de la Résistance.
      Bien cordialement
      Dr Jean-Charles Gimbert

  71. Josiane

    Bonjour Docteur,
    Merci pour votre livre THYROIDE Tome 1. Dame 66 ans, taille 1,70 pour 64 kg. J’ai une hypothyroïdie HASHIMOTO depuis 15 ans, non opérée de la glande, sans nodule. Traitée LEVOTHYROX 50 µg durant 10 ans puis ensuite 75 µg. Également début polyarthrite. Suite effets secondaires de la nlle formule, je prends EUTHYROX 75 µg depuis 6 mois avec une TSH variant entre 7 et 12 . Régulièrement cure de 2 mois avec L – THYROSINE 500mg 100% végétal plus iode KELP VARECH. Souhaitant passer au naturel et sur conseil bio énergéticien, croyant bien faire, j’ai arrêté EUTHYROX pendant 2 mois en prenant du TYRO+ à raison de 2 gélules/j. Ma TSH est montée à 79.6 !! avec tous les effets secondaires et le mal-être. J’ai arrêté TYRO+, repris EUTHYROX 75 durant 2 mois et contrôlé ma TSH . Bonne nouvelle, elle est maintenant à 5,07, ma T3L est à 3.3 pg/ml et ma T4L est à 1,33 ng/dl . Malgré tout, perte de cheveux et problème de sommeil.
    EUTHYROX n’est disponible que temporairement. Comment revenir au naturel progressivement et à quelle dose (TYRO + ou autre) tout en continuant pour le moment EUTHYROX ? Bien sûr avec contrôle régulier T3/T4/TSH. Que me conseillez-vous de prendre plus tard en remplacement d’EUTHYROX ? ……EUTHYRAL ??
    En vous remerciant de m’apporter une réponse à ma problématique.
    Respectueuses salutations
    Josiane

    1. toubib57

      Bonjour Josiane,
      je prends le temps de vous répondre car votre histoire est malheureusement très courante et ma réponse intéressera beaucoup de monde. Je croyais l’avoir assez bien expliqué dans mon livre mais peut-être sans insister suffisamment. Alors je vais le faire ici…
      Que ce soit à la montée ou à la descente du monte-charge, les changements de posologie hormonale doivent se faire très PROGRESSIVEMENT et par paliers de 12 µg en ce qui concerne la Lévothyroxine. Arrêter du jour au lendemain relève de l’inconscience absolue et la seule chose que vous devez arrêter brutalement, c’est de consulter votre bio-énergéticien !!
      Suivez le mieux possible mes 15 principes, compensez vos éventuelles carences, surtout en iode sachant qu’une alimentation normale vous apporte tout ce qu’il vous faut sans faire appel aux supplémentations aussi inutiles qu’onéreuses.
      Ensuite et seulement ensuite, réduisez tous les deux mois de 12 µg votre T4 avec contrôle biologique tous les 4 mois sans oublier que votre ressenti clinique prime sur les résultats biologiques. Cela va prendre une année pour pouvoir éventuellement vous passer de tout traitement. Je sais, c’est long mais après tout cela fait 15 ans que vous le prenez… !
      Enfin, pour répondre à votre question et en supposant qu’il faille remplacer l’Euthyrox, recontactez-moi à ce moment-là avec un bilan récent incluant la T3 reverse et je vous répondrai très précisément en fonction des spécialités sur le marché.
      Prenez soin de vous.
      Bien cordialement
      Dr Gimbert

  72. Samira

    Bonjour,
    Je cherche dans mon département un médecin micronutritioniste sérieux. Avez-vous des confrères à m’indiquer svp?
    J’ai acheté votre livre sur la thyroïde que j’ai trouvé particulièrement intéressant.
    Aussi je vais suivre vos recommandations en commençant pas faire un diagnostique auprès d’un spécialiste de la nutrition.
    En espérant me passer de ma drogue quotidienne de 82,5 de L-thyroxin pour calmer l’hashimoto qui me pourri la vie.
    Merci pour vos précieux conseils et longue vie à votre plume sans concession et au combien libératrice pour nous qui souffrons en silence du manque de considération et de soins adaptés.
    Samira

    1. toubib57

      Bonjour Samira,
      Tout d’abord, merci pour votre message de soutien. Je pense que vous apprécierez aussi ma « plume sans concession » dans le tome 2 de mes Confidences de médecin de terrain intitulé « VACCINS, Droit de légitime défiance » qui paraitra dans quelques jours.
      Le problème que vous soulevez l’est aussi par beaucoup de mes lecteurs : comment trouver le ou la micronutritionniste dont je parle aux pages 67 et 68 de mon livre?
      Merci de me donner l’occasion d’aborder ce point fondamental pour un bon suivi des problèmes de santé en général et thyroïdiens en particulier.
      Je n’ai pas encore réussi à ce jour à constituer un annuaire des professionnels de santé mais je ne désespère pas d’y parvenir.
      Le titre de « micronutritionniste » s’acquière en France par l’obtention d’un diplôme interuniversitaire en « Alimentation-Santé et Micronutrition » délivré seulement par certaines facultés de médecine. Pour passer ce diplôme, il faut obligatoirement être déjà titulaire d’un Diplôme d’État de médecin, dentiste, sage-femme, pharmacien(ne), kiné, diététicien(ne), … Ce diplôme existe depuis une bonne vingtaine d’années et il se forme tous les ans deux ou trois cents spécialistes sur le territoire national, c’est dire si l’on doit pouvoir en trouver près de chez soi.
      Comment en dégotter un ou une ? Vous avez déjà les pages jaunes, en particulier les pharmacies spécialisées en micronutrition qui pourront vous conseiller un professionnel. Vous avez surtout les laboratoires capables d’effectuer un bilan antiradicalaire et micronutritionnel. Il y en assez peu dans chaque région mais ils pourront vous indiquer les noms des prescripteurs.
      Votre ami Google pourra aussi vous donner des pistes en tapant les mots clés : antiradicalaire, micronutrition, médecine anti-âge comme ici : https://www.medecine-anti-age.com/trouver-un-medecin-anti-age
      Vous pouvez également vous adresser aux Ordres ou aux syndicats des professions citées plus hauts.
      Vous pouvez aussi contacter l’Institut Européen de Diététique et Micronutrition qui dispose d’un annuaire : 20, rue Emériau 75015 Paris France – Email: contact@iedm.asso.fr – Tél.: 01 85 73 69 98
      Et n’oublions pas nos amis naturopathes qui possèdent souvent de réelles connaissances, surtout lorsqu’ils sont expérimentés, favorablement connus, qu’ils ont pignon sur rue et que vous êtes parallèlement suivi(e)s par un médecin.
      Bien cordialement
      Dr Gimbert

  73. Marie-Christine

    Bonjour Docteur
    Je viens de finir votre livre, absolument nécessaire pour tous. Je vous en remercie.
    Je suis irradiée à l’iode 131 depuis 2002.
    Je m’interroge : on me fait la tsh uniquement, est normal ? Quel taux est dans la normalité ?
    Ces derniers mois mon médecin ne m’a pas entendu, j’ai eu 0.96 en février, 0.35 en mars, 0. 25 en mai. Mon traitement euthyrox russe 125 mg du lundi au vendredi, et 150mg le week-end.
    Il m’a dit de mettre tous les jours à 125mg.
    Or depuis février, je développe des tendinites et autres douleurs qui ont atteint tout le corps, il me donne du ketoprofene pour me soulager.
    Une analyse dit que j’ai une inflammation mais pas de anticorps de rhumatismes.
    Que dois-je faire ? Voici 2 fois que je vais chez un médecin naturopathe et auriculotherapeuthe.
    Micro jeun du soir, détoxification du foie, Omega3, probiotique, vitamine C.
    Pour l’instant sur 2 mois c’est toujours pareil.
    Merci pour vos conseils, j’ai 68 ans .
    Cordialement

    1. toubib57

      Bonjour Marie Christine,
      D’abord, sur quel diagnostic médical avez-vous été irradiée en 2002 ?
      Ensuite, pour répondre à vos questions, je vous dirai qu’il est tout-à-fait anormal de ne surveiller que la TSH sans compléter le bilan thyroïdien de temps en temps ; que donner une dose différente d’Euthyrox le week-end est absurde ; que vos tendinites à répétition et vos douleurs diffuses ne sont pas liées à l’euthyrox et qu’il y a des tas d’autres causes à explorer ; que votre médecin naturopathe semble appliquer une partie des principes décrits dans mon livre, alors n’en changez pas et parlez lui aussi de réduire l’aluminium d’origine alimentaire, de traiter l’hyperperméabilité intestinale et de supprimer le gluten.
      Soyez confiante.
      Bien cordialement
      Dr Gimbert

  74. Nathalie

    Bonjour,
    suite à un gros choc émotionnel ( décès de mon bébé) j’ai développé une hyperthyroïdie avec maladie de basedown j’ai subi une ablation totale de la thyroïde en novembre 2014. Je prends du levothyrox 100
    Ma question est la suivante puis je prendre des gélules oenobiol solaire intense peau sensible avec mon traitement ? Voici les ingrédients de l’oenobiol.
    Huile de tournesol, extrait de tomate (lycopene), gélatine, glycérine, monostearate de glycérine, vitamine E (origine végétale), selenite de sodium, sorbitol, extrait de tagete, colorant (nano) oxyde de fer, ribollavine vitamine B2
    Je vous remercie d’avance pour votre réponse

    1. toubib57

      Bonjour Nathalie,
      Perdre son enfant, c’est plus qu’un choc émotionnel. C’est le drame absolu. Le déclenchement consécutif d’une hyperthyroïdie auto-immune dans ces circonstances est parfaitement logique. Vous auriez pu aussi bien faire un diabète de type 1.
      Pour répondre à votre question, rien ne contre-indique la prise d’oenobiol avec le levothyrox. D’ailleurs, comme je le conseille dans mon livre, il faut prendre le levothyrox au coucher et les autres produits plutôt au lever pour bien séparer les prises.
      Enfin, une petite remarque amicale en lisant la composition : vous pouvez avantageusement remplacer de temps en temps vos gélules d’oenobiol par les aliments contenant les mêmes caroténoïdes, par exemple manger une tomate avec un filet du mélange huile de tournesol-huile d’olive. Vous aurez toute la partie bénéfique de la gélule sans les cochonneries qu’ils mettent dedans (gélatine, glycérine, monostearate de glycérine, selenite de sodium, sorbitol, colorant oxyde de fer)…
      Bon courage à vous et bien cordialement
      Dr Gimbert

  75. Nassima

    Bonjour,
    Apparemment je suis en hypothyroïdie avec des micronodules et kystes thyroïdiens. Bien évidemment un petit goitre aussi…une infirmière me dit de pas s’alarmer avec le Levothyrox tout va s’arranger sauf que je ne veux pas de Levothyrox ! J’ai fait un bilan naturel avec naturopathe qui trouve que j’ai de belles analyses…donc la dernière prise de sang voici les résultats : TSH : 0,47…T3 : 4,28 et T4 : 11,44… À vrai dire je ne comprends pas très bien… le médecin me dit de prendre rdv endocrinologue rapidement pour traiter… qu’en pensez-vous ? Ah oui je découvre votre page et tenez à m’excuser de pas encore avoir lu votre livre.
    Bien à vous.

    1. toubib57

      Bonjour Nassima,
      Je vous fais rapidement une réponse car votre bilan n’est pas du tout dans le sens d’une hypothyroïdie mais à la rigueur plutôt l’inverse. En tous cas, ne prenez-surtout pas de Levothyrox ou autre produit équivalent, vous risqueriez de gros problèmes en particulier sur le plan cardiaque.
      Il n’y a aucune urgence actuellement à vous traiter. Transmettez-moi quelques éléments sur votre état de santé et vos symptômes actuels ainsi que les résultats des autres examens effectués pour que je vous donne mon avis. Mon livre vous permettra de mieux comprendre votre situation.
      Bien cordialement
      Dr Jean-Charles Gimbert

  76. Patrice

    Bonjour,
    Je suis diagnostiqué avec une hypothyroïdie d’Hashimoto depuis plusieurs années. Mon docteur généraliste me fait pratiquer une prise de sang tous les six mois, uniquement la tsh. Au début il m’a fait faire une échographie et une scintigraphie qui n’ontrien décelé de grave sinon des nodules. Depuis plus d’examen hors prise de sang. Elle est maintenant dans les clous comme ont dit avec 125 mg de L thyroxin henning. Jusqu’en 2016 j’étais avec 150 mg de Levothyrox Merck puis au changement de formulation j’ai commencé à avoir des douleurs dans le dos la nuit. J’ai donc changé pour la L thyroxin Henning. Le passage à 125 mg à nouveau a fait disparaitre mes douleurs de dos cependant depuis ce temps mon visage s’est creusé petit à petit. J’ai 54 ans maintenant et je suis sportif sans surpoids 1m73 pour 69 kilos. Cela me gêne particulièrement, je n’ai plus de graisse dans les joues ce qui rend me donne un air stricte et fatigué. Par contre je peux avoir un peu de graisse au niveau du ventre.
    J’aimerais avoir votre avis sur ce problème qui me préoccupe particulièrement.
    Merci d’avance

    1. toubib57

      Bonjour Patrice,
      vous trouverez dans mon livre beaucoup de réponses à vos questions, en partie le bilan minimaliste de surveillance avec au moins T3 etT4. Dans votre cas particulier, il me semble capital de lire le chapitre sur le bilan radicalaire auquel je consacre 3 ou 4 pages.
      Tenez moi informé
      Bien cordialement
      Dr Gimbert

  77. Janelle

    Bonjour docteur,
    Bravo pour votre livre, une vrai pépite.
    Comme j’aurais aimé vous avoir comme médecin. Vous y avez résumé parfaitement les lacunes de vos confrères qui ne veulent surtout pas de procès et ne soignent qu’au vu des résultats du labo.
    Je me suis reconnue dans vos propos. Et cela m’a confirmé ce dont je me doutais, problème de thyroïde suite à un gros choc affectif, mari disparu a l’étranger du jour au lendemain me laissant seule avec 2 enfants.
    Suivi par un médecin de famille pendant 30 ans, donc prise de sang avec dosage TSH et taux à 0,011. Branle bas de combat, pendant 6 ans, chaque année , tous les 3 mois, radio de la trachée, échographie, scintigraphie, ponction et même échotomographie jusqu’a ce que le responsable du labo me dise d’arrêter et note noir sur blanc : « ne nécessite aucun contrôle particulier ». Sauf que mon médecin est parti en retraite et le nouveau voulait recommencer les examens par mesure de sécurité ! mais je n’ai aucun symptôme. Et comme j’ai refusé il m’a dit de ne pas revenir. LAMENTABLE.
    Depuis je me débrouille en faisant moi même un dosage de l’iode, de la vit D et une fois tous les 2 ans, ionogramme et dosage TSH. Je prends vit D chaque matin, magnesium et je me sens bien.
    J’aimerais rencontrer un nutritherapeuthe, mais pas facile à trouver.
    MERCI, MERCI et encore MERCI.
    Cordialement

    1. toubib57

      Bonjour Janelle
      merci pour ce message.
      Quel courage et quel bel exemple pour nous tous.
      Si vous ne trouvez pas de nutrithérapeute, vous pouvez compter sur mes conseils amicaux.
      Bien cordialement
      Dr Jean-Charles Gimbert

  78. Rib

    Bonjour Docteur,
    Je souffre d’une thyroïdite d’hashimoto depuis ma première grossesse. Depuis 2017, ma TSH ne fait que s’emballer, mon endocrino augmente la posologie et j’en suis rendue à 200mg avec une TSH oscillant entre 4,94 et 6,93… 7 kg en plus, grande fatigue, constipation, frilosité en veille de menstruations… qu’en pensez vous?
    Merci à vous

    1. toubib57

      Bonjour Rib,
      J’imagine que le diagnostic et la surveillance ne se basent pas uniquement sur la TSH.
      Pouvez-vous me communiquer le bilan minimaliste indiqué dans mon livre, si toutefois on vous l’a fait ? Je vous donnerai aussitôt mon avis
      Bien cordialement
      Dr Gimbert

  79. Christophe

    Bonjour Docteur,
    Je suis sorti de l’hôpital il y a 3 semaines après une thyroïdectomie totale suite à 3 épisodes d’hyperthyroïdie liés à la maladie de Basedow… traités à chaque fois de manière médicamenteuse (neomercazole + Levothyrox). A partir de la première récidive, nous avons écarté le traitement par iode en raison d’une suspicion d’ophtalmopathie thyroïdienne. Il ne restait donc plus que la chirurgie. L’acte s’est bien déroulé. J’ai toutefois été admis aux urgences avec un passage en réanimation le lendemain de ma sortie en raison d’une hypocalcémie sévère… Bref, ce n’est pas le sujet. Avec cette opération, J’étais convaincu de pouvoir éliminer mes douleurs aux articulations des épaules tant je pensais qu’elles étaient liées à ma pathologie thyroïdienne… Cependant, plus d’un mois après la thyroïdectomie, les douleurs ne diminuent pas. J’ai bien compris qu’il s’agit peut-être d’une autre maladie auto immune, mais aucun médecin, y compris des Rhumatologues ne prend au sérieux cette piste et aucun ne veut doser certains anticorps qui pourraient aider au diagnostique… Bref, pourriez vous me donner votre avis ? ce serait génial… je suis sportif et ces douleurs aux épaules me pourrissent un peu la vie. Un grand merci d’avance.

    1. toubib57

      Bonjour Christophe,
      je pense que la première chose à faire consiste à bilanter votre métabolisme phospho-calcique. En effet, il est régulé par la calcitonine sécrétée par la thyroïde et la parathormone fabriquée par les 4 para-thyroïdes accolées intimement à la thyroïde. Toute pathologie thyroïdienne peut avoir des répercussions importantes.
      D’autre part, et bien que cela nous écarte de la thyroïde, je vous suggère de consulter un médecin du sport. Vous souffrez de scapulalgies et vous êtes sportif. On peut imaginer l’existence d’un lien. Je suis, entre autres spécialités, médecin du sport, et je connais des dizaines de pathologies scapulaires capables de vous pourrir la vie. Faites pratiquer, si nécessaire et en fonction des données cliniques, des examens iconographiques (écho, Rx, scanner, IRM, arthroscopie,…) et sanguins (crp, Hb, CPK, LDH, urates, HLA B27, facteur rhumatoïde, Ac antiCCP/ACPA, en complément du bilan phosphocalcique). Je suis conscient qu’il s’agit là d’un véritable catalogue mais cela vous aidera à trouver une solution à votre problème.
      Tenez-moi informé
      Bien cordialement
      Dr Gimbert

  80. Linna

    Bonjour,
    Je n’ai pas encore lu votre bouquin mais j’ai hâte de l’acheter.
    Mon histoire a commencé en février 2018 je faisais un de Quervain, puis en hyper le médecin généraliste ma mise sous neomercazole car j’avais perdu 10 kg. J’ai eu aussi des nodules qui suite à la cytoponction étaient bénins.
    Donc diagnostiquée Basedow. Puis en hypothyroïdie
    TSH 53,500 (0,270-4,200) ; T4 4,32 (9,30-17) ; T3 1,36 (2,30-4,50)
    Pas d’anticorps antithyroidiens, (je ne suis donc pas Hashimoto)
    J’ai dû passer du 25 à 100 directement de levothyrox. L’endocrinologue de l’époque a bien insisté. Je suis carencée en fer depuis des années, règles abondantes, la supplémentation en fer me donne de la constipation sévère.
    Dernière prise de sang FT3 = 3,9 ; FT4 =14,9 ; TSH = 1,04
    Je tombe par hasard sur votre site. Je reviens de chez un nouvel endocrinologue qui est d’accord pour baisser enfin le levothyrox de 100 à 75. Par contre mon micronutritionniste conseille 88. J’aimerais avoir votre avis svp car j’ai des palpitations, petite fièvre 37,9, douleur de tête.
    Sachant qu’à force de rester sous levothyrox 100 pendant bientôt 4 ans ma thyroïde s’est atrophiée suite au bilan échographique en mai 2021.
    Merci d’avance de votre aide

    1. toubib57

      Bonjour Linna,
      Votre histoire est tout-à-fait classique : Basedow traitée par antithyroïdiens à forte dose => bascule en hypothyroïdie avec atrophie glandulaire.
      Votre bilan est dans les clous, votre santé dans les choux.
      Ma solution : passez de suite à 75 de Levo et prenez les micronutriments listés dans mon livre. Il est possible de réduire encore votre Levo et de récupérer un peu de fonctionnement thyroïdien. Je l’ai souvent vu dans ma pratique…
      Par ailleurs, il faut absolument faire quelque chose sur le plan gynécologique pour assécher vos métrorragies !
      Bien cordialement
      Dr Gimbert

      1. Linna

        Bonjour Docteur Gimbert,
        Je suis passée d’un dosage de 100 a 88 de Levothyrox (j’ai pris pendant 3 jours du 75, mais j’ai eu des sueurs nocturnes et des palpitations, j’ai donc demandé a mon endocrinologue une dose intermédiaire).
        Ma TSH etait d’environ 1,41 avant le changement de dose, 13 jours apres le changement, ma TSH est passée 0,78. Ces derniers temps mes leucocytes etaient basses (3,19) surtout après le covid il y a plus d’un mois et ont descendues a 3,06.
        Mon endocrinologue ne trouve pas utile de faire d’autre dosage. Selon lui, l’iode n’est pas utile a doser en cas d’hypothyroïdie.
        J’ai lu avec beaucoup d’intérêt votre livre, ou vous parlez de l’importance d’un dosage en iodurie. Je compte faire ce dosage a mes frais, cependant les resultats seront ils exploitables malgré ma prise quotidienne de Levothyrox ?
        Je fais de l’insomnie depuis quelques jours (j’ai d’habitude un sommeil leger et agité), je prends des compléments alimentaires (fer liposomal, zinc, GABA, vitamine D), j’evite le gluten et le lactose. Mon alimentation est saine et équilibrée. Ma mauvaise qualité de sommeil peut elle etre en lien avec la baisse de dosage de Levothyrox ?
        Merci beaucoup pour vos reponses et votre livre qui m’est d’une grande aide.

        1. toubib57

          Bonjour Linna,
          j’ai l’impression que le raisonnement sur votre situation hormonale se fait à l’envers. Vous avez diminué le Levothyrox et votre TSH diminue ce qui est illogique ! Cela ne peut avoir qu’une seule signification : votre thyroïde fonctionne mieux qu’avant. Il faut contrôler impérativement vos T3 et T4 et ne pas se contenter de votre seule TSH.
          Comme je vous l’ai dit précédemment et contrairement à ce que vous auriez pu penser, il faut continuer à diminuer votre Levothyrox en surveillant vos résultats.
          Vos symptômes (sueurs nocturnes, tachycardie, insomnie), s’ils sont d’origine throïdienne, évoqueraient actuellement plus une hyper qu’une hypothyroïdie. Personnellement, je rechercherais plutôt une autre cause en m’orientant vers de potentielles séquelles respiratoires de Covid dont témoigne votre leucopénie. Demandez à votre médecin qu’il regarde de ce côté et commence par utiliser son oxymètre pour mesurer votre saturation en O2.
          Quant à l’iodurie, ce n’est pas urgent si vos T3 T4 remontent correctement.
          Tenez-moi informé
          Bien cordialement
          Dr Gimbert

  81. Emilie

    Bonjour.
    Je suis ravie d’avoir trouvé votre blog. Je vous remercie pour votre engagement et votre disponibilité ! Voilà presque 20 ans que j’ai Hashimoto. J’ai arrêté gluten, lactose, œufs et autres aliments inflammatoires il y a 6 ans et pris des compléments alimentaires. J’avoue aujourd’hui avoir tout réintroduit sauf le gluten. Ma TSH est stable et j’ai arrêté, avec l’accord de mon endocrinologue mon traitement que je prenais depuis une quinzaine d’années. Mais malgré tout ça, j’ai toujours les symptômes de fatigue, vertige, fatigue musculaire, etc… Et je ne trouve nulle part le pourquoi du comment ! Pourquoi suis-je toujours aussi mal malgré une TSH stable ? Je vous remercie par avance. Je me permets de vous écrire sans avoir encore lu votre livre mais j’avoue avoir peu d’espoir de trouver une réponse à cette question peu commune !!

    1. toubib57

      Bonjour Émilie,
      Détrompez-vous, la question que vous posez est extrêmement commune. Je l’ai résumée dans une formule qui fait peu à peu le tour des réseaux sociaux : Pourquoi ai-je la TSH dans les clous et la santé dans les choux ? …et mon livre y répond en quelques dizaines de pages. Je ne saurai donc que vous en conseiller la lecture mais ce que je peux déjà vous dire c’est que, si votre prise en charge passée et actuelle ne s’est faite que sur la « stabilité de la TSH », c’est que vous faites partie des trop nombreuses victimes du massacre que je dénonce dans ma modeste prose.
      Cela dit, si vous me communiquez votre dernier bilan complet comprenant T4, T3L, T3 reverse, ATPO, hémoglobine, ferritine, clairance créatinine, CRP, LDH, CPK, cortisol, 25OHcholécalciférol (tout est remboursé), je pourrai vous faire une réponse plus personnalisée.
      Bien cordialement
      Dr Jean-Charles Gimbert

  82. Julienne

    Bonjour Docteur,
    J’ai enfin eu mes résultats. J’ai une belle carence en divers minéraux…. Fer, zinc vitamine D. Et là, je viens de réaliser les urines des 24h en iode, calcium et magnésium… Et bingo taux d’iode en carence également. Je pense que cela explique mes symptômes…. Fatigue parfois changement d’humeur, la frilosité…. En 2019 on m’a donné du Levothyrox après ma grossesse sans même me faire ces examens…. En sachant en plus que j’ai les anti TPO élevé à 650…. Ma naturopathe m’a expliqué qu’avec un ph inférieur à 7, l’alimentation, le stress, la pollution etc… Cela a dû provoquer mes carences et être à l’origine de mes diverses inflammations…. J’ai commencé à manger différemment ; le sans gluten ce n’est pas facile…. Pour l’instant je prends des compléments alimentaires et j’attends mon rdv avec mon médecin pour voir si peut-être un jour je pourrai diminuer ou même arrêter le Levothyrox…,

    1. toubib57

      Bonjour Julienne
      Je mets en exergue votre réponse (notre échange initial se situe un peu plus loin dans les commentaires), car votre message d’espoir intéressera beaucoup de visiteurs de mon blog.
      En effet, vous confirmez ce que j’explique dans mes livres, articles, conférences et très bientôt webinaires, si la Médecine n’est pas toujours une science exacte, elle est en revanche très cohérente. Quand on met des centaines de milliers de personnes sous Levothyrox sans raison valable, la nature se venge, s’énerve… et s’enflamme. Alors que si on cherche les vraies raisons de leurs problèmes de santé, en particulier leurs éventuelles carences, il suffit de les corriger pour que cela aille mieux.
      Je suis certain que vous pourrez bientôt vous passer totalement du Levothyrox.
      Bien cordialement
      Dr Jean-Charles Gimbert

      1. toubib57

        Bonjour Rib,
        J’imagine que le diagnostic et la surveillance ne se basent pas uniquement sur la TSH.
        Pouvez-vous me communiquer le bilan minimaliste expliqué dans mon livre ? Je vous donnerez aussitôt mon avis
        Bien cordialement
        Dr Gimbert

  83. Asia

    Bonjour,
    Je viens d’acheter votre livre. Récemment suite à un bilan de routine ma TSH était à 0,322, un mois après une nouvelle prise de sang montre les taux suivants : TSH : 0,34 (normes : 0,35-4,94), T3 : 5,3 (normes : 2,43 – 6,01), T4: 12,55 (9,01-19,05).
    Anti-thyroglobuline : 4 Anti- TPO : 197
    Mon médecin m’a parlé d’un début de thyroïdite d’Hashimoto (alors que ma THS est très basse). J’ai débuté un régime sans gluten et sans lactose (en réduisant drastiquement les quantités) depuis 3 semaines et en évitant au maximum les aliments avec additifs. Je prends également une supplémentation en sélénium avec 2 noix du brésil également depuis trois semaines. Je vais donc poursuivre en lisant vos conseils.
    Je suis actuellement enceinte et évidemment j’ai de fortes inquiétudes. Une échographie de la thyroïde a montré une absence de macronodule et une thyroïde avec multikystiques millimétriques. Les dimensions de la thyroïde sont normales.
    Pourriez-vous m’éclairer sur ces analyses ? Dois-je en refaire ?

    1. toubib57

      Bonjour Asia,
      Considérez que votre thyroïde fonctionne correctement. Hashimoto est une hypothyroïdie auto-immune et comme vous l’avez justement remarqué votre TSH n’est pas actuellement en faveur de ce diagnostic. Par ailleurs les microkystes ne sont pas inquiétants. Par conséquent, je vous conseille d’appliquer les 15 principes de mon livre et de vous en tenir là pour le moment.
      Concernant votre grossesse, la grande mode actuelle est de mettre systématiquement les femmes enceintes sous Levothyrox dès que leur TSH passe au-dessus de 2,5, ce qui est à mon sens totalement abusif. Pour vous au moins le problème ne se pose pas encore mais il faut évidemment surveiller votre TSH tout au long de la grossesse. Si votre TSH augmentait, je vous conseillerais alors de prendre quotidiennement 100 à 150 microgrammes d’iode en granions jusqu’à l’accouchement et non pas le Levothyrox dont vous aurez peut-être du mal à vous séparer par la suite.
      Donc n’ayez pas d’inquiétude et tenez-moi informé
      Bien cordialement
      Dr Jean-Charles Gimbert
      PS : votre médecin a-t-il pensé à vous donner de la vitamine B9 (acide folique) à titre systématique ?

      1. Asia

        Merci Docteur pour votre prévenance et vos précieux conseils. Je vais suivre les 15 principes de près (j’ai déjà lu plus de la moitié de votre livre et vous remercie pour ce temps et cette humanité qui transparaît dedans comme sur votre blog).
        Je vous tiendrai informé de la suite avec plaisir.
        Asia

  84. Hélène

    Bonjour Docteur,
    J’ai été diagnostiquée pour une thyroïdite d’Hashimoto à l’âge de 15 ans, j’en ai 26 aujourd’hui. Depuis tout ce temps, mon dosage de Levothyrox doit sans arrêt être modifié à cause de crises d’hypo-, et le plus souvent, d’hyperthyroïdie. Changement en moyenne tous les 2 à 6 mois (1 an avec le même dosage maximum). Je suis épuisée et me sens très dépendante de mes « sautes d’humeur thyroïdiennes ». Quand j’en parle à ma médecin, elle met tout sur le compte du stress qui pourtant n’est plus aussi important qu’avant. J’ai même parfois cette sensation que c’est le dérèglement de ma thyroïde qui contrôle mon stress. J’ai beau avoir une bonne hygiène de vie, une bonne alimentation (j’ai diminué considérablement ma consommation de gluten), avoir une activité physique (yoga), rien n’y change. Comment transformer cette fatalité, comment ne plus être esclave de ce trouble ?
    Je vous remercie d’avance pour votre réponse et vos lumières,
    Bien cordialement,

    1. toubib57

      Bonjour Hélène
      Pouvez-vous me préciser sur quoi se base votre médecin pour changer votre traitement (vos symptômes ou votre bilan sanguin). Il me faudrait vos deux ou trois derniers bilans biologiques (TSH, T3, T4, Anticorps) et les adaptations posologiques correspondantes.
      Prenez-vous le Levothyrox depuis 11 ans et si oui, avez-vous remarqué des modifications avec la nouvelle formule ? Avez-vous essayé d’autres médicaments ?
      Je vous répondrai rapidement mais je pense qu’on n’a aucune chance d’équilibrer quelqu’un en changeant aussi souvent sa posologie…
      Bien cordialement
      Dr Jean-Charles Gimbert

  85. toubib57

    Bonjour Hélène
    Pouvez-vous me préciser sur quoi se base votre médecin pour changer votre traitement (vos symptômes ou votre bilan sanguin). Il me faudrait vos deux ou trois derniers bilans biologiques (TSH, T3, T4, Anticorps) et les adaptations posologiques correspondantes.
    Prenez-vous le Levothyrox depuis 11 ans et si oui, avez-vous remarqué des modifications avec la nouvelle formule ? Avez-vous essayé d’autres médicaments ?
    Je vous répondrai rapidement mais je pense qu’on n’a aucune chance d’équilibrer quelqu’un en changeant aussi souvent sa posologie…
    Bien cordialement
    Dr Jean-Charles Gimbert

  86. Vincenza

    Bonjour Docteur,
    J’ai eu un RV Visio avec un médecin endocrinologue et je ne sais que penser de son analyse. En novembre, il avait fait contrôler par prise de sang tous les taux et m’avait recommandé de rester à 75 mais en prenant L-Thyroxine plutôt que Levothyrox que je prenais depuis 30 ans. Puis en janvier ayant toujours beaucoup de douleurs articulaires musculaires et inflammatoires, il m’a conseillé de stopper six semaines et de réaliser une nouvelle prise de sang au bout des 6 semaines et aujourd’hui à la lecture des résultats il me dit les résultats sont bons vous pouvez arrêter le traitement…. J’ai pourtant depuis l’arrêt du traitement les ongles cassants, les cheveux qui tombent et malgré une alimentation saine et équilibrée 3 bons kilos en trop a l’abdomen je précise que j’ai pris ce poids les 4 dernières années. J’ai 57 ans et j’ai depuis 6 ans un SADAM (syndrome algo-dysfonctionnel de l’appareil masticateur. Avec pour conséquences entre autres des névralgies et des contractures musculaires insupportables dans le cou, la gorge, l’épaule. J’ai aussi deux nodules sur la thyroïde.
    J’ai deux questions
    – la thyroïde peut-elle engendrer ou participer à ces désordres dans la zone orl et articulaire et musculosquelettique
    -puis je vraiment arrêter le traitement pris pendant plus de 30ans sans interruption ?
    Je vous remercie grandement pour l’intérêt que vous porterez à message. Je me sens perdue
    Bien à vous

    1. toubib57

      Bonjour Vincenza,
      Je ne suis pas sûr que vous ayez lu mon livre car les réponses y sont.
      J’y explique ainsi que la thyroïde n’a pas de conséquence directe sur le plan articulaire mais s’inscrit souvent dans une auto-immunité globale qui, elle, peut donner des désordres articulaires…
      D’autre part on n’arrête JAMAIS brutalement un traitement pris pendant 30 ans, au risque d’avoir… ce que vous avez !
      Je n’ai pas trop le temps de réexpliquer ici tout ce qui est détaillé dans mon livre et qui vous donnera les pistes pour améliorer les choses.
      Tenez-moi informé.
      Bien cordialement
      Dr Jean-Charles Gimbert

  87. Céline

    Bonjour,
    Je vous contacte car je suis aujourd’hui dans une impasse totale. J’ai un micro adénome hypophysaire qui n’a jamais eu de répercussions sur ma thyroïde. Aujourd’hui enceinte de 6 mois, cela fait 20 jours qu’on m’a mise sous Levothyrox.
    Je suis complètement contre les traitements car aujourd’hui je suis dépendante des IPP et je n’ai pas envie de reproduire le même schéma. Tous les anti corps sont bons (anti thyroperoxydase, anti thyroglobuline, anti récepteur de la TSH). Avant la prise du Levothyrox ma TSH était à 4,22 pour une norme pour les femmes enceintes de deuxième trimestre à 4,35 maximum et la t4 était à 6 pour une norme entre 4,5 et 9,9. Onze jours après le Levothyrox j’ai refait une prise de sang ma TSH était à 2,74 et la t4 a 5,40 pour une norme pour les femmes enceintes du 3ème trimestre entre 4,8 et 9,90. J’ai donc entrepris de faire une analyse urinaire de l’iode des 24h. Je suis à 74 µg pour une norme des femmes enceintes entre 150 et 249.
    Aujourd’hui je ne sais plus quoi faire. J’ai vu 3 endocrinologue différents Deux me disent de prendre le Levothyrox car ces taux sont très dangereux pour le bébé. Si la TSH augmente trop et la t4 baisse le bébé risque d’avoir des malformations psychomotrices.
    Une me conseille de me supplémenter en iode, et j’ai donc trouver l’iode du laboratoire N…
    Aujourd’hui je suis toujours sous Levothyrox depuis une vingtaine de jours. Je ne sais pas si je peux me supplémenter avec ce traitement naturel et arrêter le Levothyrox ? Ou prendre les deux en même temps ?
    Si j’arrête de Levothyrox et que mes taux augmentent je prends un risque pour mon bébé ?
    La carence en iode est sûrement dangereuse pour le bébé … je prends déjà des IPP, de la B12, du fer ainsi que de l’acide folique. Il est clair que si je n’étais pas enceinte jamais j’aurais pris ce médicament. Le Levothyrox nous rend-t-il dépendant ?
    J’espère avoir une réponse de votre part, je vous avouerais que je suis perdue et je souhaiterais faire au mieux pour ma Santé et celle de mon bébé.
    Je vous remercie et je vais m’empresser d’acheter votre livre

    1. toubib57

      Bonjour Céline,
      Votre cas est malheureusement très fréquent… et proprement scandaleux. La mise des femmes enceintes systématiquement sous Levothyrox est un scandale sanitaire supplémentaire dû au laboratoire Merck, qui cherche à remonter la pente financière après sa condamnation pour l’affaire du Levothyrox. Le crétinisme a disparu en ajoutant simplement quelques microgrammes d’iode dans l’alimentation des femmes enceintes et aujourd’hui on essaye de les mettre d’office sous Levothyrox pour vendre plus de boites.
      Même la Haute Autorité de Santé reste très hésitante sur l’intérêt de ce protocole … !
      Quand vous aurez lu mon livre, vous saurez que quand on prend du Levothyrox pendant toute une grossesse, la thyroïde cesse de fonctionner et il arrive qu’elle ne reparte plus après l’accouchement, vous obligeant à vous soigner définitivement.
      Votre thyroïde n’est absolument pas malade et on veut vous rendre définitivement hypothyroïdienne. Mon conseil : faites-vous suivre par l’endocrino qui vous fait juste prendre de l’iode et surveillera que tout se passe bien… !
      Bien cordialement
      Dr Jean-Charles Gimbert

  88. Virginie

    Bonjour Docteur
    Je vous contacte car mon médecin pense que je suis en hypothyroïdie malgré des taux dans les « normes » du labo ,difficulté à perdre du poids frilosité problème de peau etc., et il m’a mis sous euthyral : 1/4 le matin et 1/4 le soir.
    Or j’ai débuté le traitement depuis hier et j’ai commencé à me sentir mal juste après ..tête qui tourne sensation d’ébriété je ne me sens pas dans mon état normal.
    J’ai téléphoné ce matin à mon médecin qui me dit n’avoir jamais entendu ça et me dit de continuer quand même le cachet le matin et de prendre la tension avant et après le médoc. Je ne sais pas vraiment quoi faire car je me demande si c’est vraiment indiqué pour moi ou est-ce normal au début du traitement de se sentir comme cela ?
    Merci Docteur

    1. toubib57

      Bonjour Virginie,
      Comme je l’explique dans mon livre, c’est une faute médicale d’instaurer un traitement hormonal, forcément définitif, chez quelqu’un, comme vous, qui a ses analyses dans les normes. Vos symptômes ont obligatoirement une autre cause.
      Vous êtes en train de payer cash cette erreur en ayant probablement des symptômes d’excès hormonal.
      Courage, fuyez… !
      Arrêtez le massacre et faites-vous suivre par quelqu’un d’autre. Si possible un médecin adepte des solutions naturelles ou un micronutritionniste même non médecin mais diplômé d’Etat.
      Cordialement
      Dr Gimbert

  89. Jeanne

    Bonsoir Docteur
    Depuis plus d’un an maintenant, mon taux de TSH est totalement dans les normes.
    Juste une question : dois-je continuer à prendre le complément N… malgré tout ?
    Sachant que je n’ai jamais arrêté de le prendre depuis cette date ?
    Je prends beaucoup de compléments d’ailleurs et me demande si c’est très bon sur le long terme.
    J’ai tellement confiance en vous
    Merci de votre réponse

    1. toubib57

      Bonjour Jeanne,
      content d’avoir des bonnes nouvelles de vous… et de voir que vous avez bien suivi les conseils que je vous ai donnés il y a effectivement un an sur ce même blog.
      Votre témoignage confirme que l’on peut très bien, dans des circonstances favorables, se passer du Levothyrox qu’on voulait vous imposer comme à tant d’autres.
      Vous pouvez continuer le complément N… (je n’ai pas le droit de faire de publicité ici) et arrêter les autres.
      Contentez-vous de suivre les 15 principes de mon livre que vous avez certainement déjà lu…
      Bien cordialement
      Dr Jean-Charles Gimbert

  90. Olympus

    Bonjour Docteur,
    Je suis sportif de haut niveau diagnostiqué Hashimoto il y a 7 ans.
    Le traitement de ma thyroïde est vraiment très compliqué et je tente d’y voir un peu plus clair.
    En effet je jongle tous les jours entre des sensations d’hyperactivité et d’hypo. Je suis vraiment très sensible à la prise de L-thyroxine (T4), en effet je ressens une baisse ou une hausse du traitement dans la journée…
    Si j’augmente la T4, alors je me met à aller uriner beaucoup plus, je maigris en 24- 48 h, mon énervement augmente aussi et au bout de 3-5 jours ma résistance musculaire baisse, je deviens tendu et fatigué nerveusement.
    En revanche si je baisse mon traitement (-5 mg) soit quasiment rien alors le premier jour je ressens du mieux avec un muscle plus souple et disponible, je deviens moins énervé et je retrouve un meilleur souffle. Le problème, au bout de 2 jours, je deviens fatigué (envie de dormir) et je commence à restocker du poids.
    J’ai enlevé de mon alimentation les aliments inflammatoires (gluten, lait, choux, etc.), j’ai réussi pendant 2 ans à avoir un bon ressenti et une stabilité de ma TSH autour de 2 avec un dosage 1/2 euthyral + 1/4 de 25mg L-thyroxine.
    En réalité en adoptant un régime alimentaire sans gluten mon traitement de L-thyroxine a même baissé.
    Aujourd’hui cette maladie impacte de plein fouet ma performance d’endurance, et je suis très réactif au traitement par T4 dans un sens comme dans l’autre. J’aimerais trouver un équilibre qui pour moi se situait autour de 2 (TSH). Aujourd’hui je suis quasiment à 4, mais lorsque que j’augmente la L-thyroxine de 5 mg, je suis sur des symptômes d’hyper très rapidement et au bout de 5 jours cela devient insupportable avec une fatigue musculaire et respiratoire trop importante pour pouvoir exercer un entraînement intensif convenable.
    En résumé j’ai besoin d’aide …
    Merci et bien sportivement

    1. toubib57

      Bonjour Olympus,
      Je vous fais une réponse avec les éléments que vous m’avez communiqués. Je me contenterai donc de vous donner, en tant que médecin du Sport et micronutritionniste, quelques conseils complémentaires à ceux, très nombreux, que vous pouvez-déjà trouver dans mon petit livre.
      Contrairement à ce que vous pensez, ce n’est pas la T4 qui réagit aussi rapidement mais la T3. En effet la T4 doit subir une modification (désiodation) pour devenir la T3, seule hormone active. Cela suppose une réaction chimique, donc des organes (foie et reins) très fonctionnels, et surtout une batterie de micronutriments indispensables.
      Il faut absolument que vous effectuiez auprès d’un laboratoire spécialisé un bilan radicalaire et micronutritionnel à la recherche de potentielles carences. Et bien sûr un bilan hormonal complet (TSH, T4L, T3L et reverse, Anticorps) et iodurie des 24 heures.
      Dans l’attente des résultats, maintenez votre traitement actuel. Concernant la T4, je vous conseille d’utiliser une forme en gouttes buvables qui permet de moduler de façon plus fine, mg par mg, votre posologie.
      Tenez-moi informé.
      Bien cordialement
      Dr Jean-Charles Gimbert

  91. Kiwi

    Est-il possible de faire disparaitre des nodules (5) à la thyroïde non cancerogenes? Une dame m’a dit que son amie prenait tous les jours du vinaigre de cidre en gargarisme (surement longtemps) et qu’elle avait fait disparaitre ses nodules. N’y a t il pas de danger à cela et est ce fondé ? Nouvelle echographie fin mars 2022.

    1. toubib57

      Bonjour,
      gardez le vinaigre pour les salades et cessez d’écouter celles de vos amies…
      Communiquez-moi le résultat de votre échographie quand vous l’aurez faite.
      Bien cordialement
      Dr Gimbert

  92. Diana

    Bonjour docteur!
    Lors de mon dernier bilan sanguin en février 2022, ma TSH était à 3,51 au lieu de 3,50… donc je dirai limite haute mais sans plus… grosse carence en vitamine D cependant… mais même mon médecin traitant n’était pas inquiet… beaucoup de symptômes en revanche qui font penser à une hypothyroïdie: fatigue permanente, prise de poids (du moins très grosses difficultés à perdre les kilos de grossesse d’il y a 1 an) perte de cheveux, peau sèche, irritabilité… ces symptômes sont apparus très vite en fin de cette seconde grossesse ( mais on ne ma pas vérifié la thyroïde pour autant sachant que pour la première tout était ok!) avec une grosse prise de poids… de mon côté j’ai mis ces symptômes sur le fait du post partum avec un bébé qui dort très mal surtout la nuit! Hors depuis ce bilan je me pose la question si au final ce ne sont pas des symptômes d’un dérèglement thyroïdien passé à l’as depuis 1 an… je n’arrive pas à avoir de rdv chez un endocrinologue avant 6 mois! Je suis en revanche suivie par une naturopathe qui m’a prescrit un complément alimentaire à base de champignon ( micro rei hifas de terra) et me supplémente en vitamine D et en fer! Je vais de ce pas acheter votre livre qui m’a l’air d’être une mine d’informations… mais que pensez vous déjà de ce protocole?
    Merci pour votre réponse!

    1. toubib57

      Bonjour Diana,
      En attendant votre consultation endocrinologique, voici quelques conseils :
      => Faites de suite un bilan thyroïdien avec, en plus de la TSH, T3 et T4 + iodurie des 24 heures pour vous assurer que la thyroïde est réellement en cause, ce qui est à mon avis peu probable.
      => Complétez ce bilan sanguin avec Hb, ferritine, ionogramme et clearance à la créatinine (si ce n’était pas fait dans votre bilan de février)
      => Arrêtez le fer dans l’attente des résultats et continuez le champignon asiatique puisque vous l’avez acheté.
      => Communiquez-moi tous vos résultats (avec ceux de février 2022 incluant la vit D) en me précisant la posologie actuelle de Vit D prescrite par votre naturopathe.
      Bien cordialement
      Dr Jean-Charles Gimbert

  93. Shany

    Bonjour Docteur,
    J’aimerais avoir des conseils svp.
    Lors de ma grossesse gémellaire l’année dernière j’ai eu une hyperthyroïdie et j’étais sous propylex environs 6 mois avec prise de sang tous les mois. Ma thyroïde s’est régulée. Ensuite prise de sang à faire tous les 3 mois durant 1 an après accouchement (T3, T4 et TSH). Je devais aussi faire des prises de sang à mes jumelles à j15. Suite à cela une des deux avez la T3 légèrement élevée ainsi que la T4 légèrement élevée aussi et la TSH ok. 3 mois après nous avons refait une prise de sang avec la T3 toujours légèrement élevée, la T4 est redevenue normale et TSH ok. Très inquiète j’ai pris rdv avec un pédiatre/endocrinologue qui me dit que les résultats sont considérés comme bons. En regardant un peu sur le net, c’est pas le cas je suis effrayée. Existe-t-il des solutions pour réguler naturellement la T3 d’un bébé ?
    Aussi, suite à mes petits coups de stress le médecin m’a fait faire une écho de la thyroïde. Résultat discret goitre micronodulaires (avec un gros nodule de 3,9mm sur le lobe droit et quatre micro nodules mesurant entre 3,6 mm et 6,7 mm)
    Que dois-je faire ? cela ne semble pas interpeller mon médecin.
    J’espère ne pas avoir été trop longue
    Merci d’avance.
    PS: je vais de ce pas acheter votre livre !!!

    1. toubib57

      Bonjour Shany,
      Je pense que la lecture de mon livre vous rassurera plus qu’un beau discours.
      Sur le principe, préférez toujours l’avis de votre médecin à l’information plus ou moins fiable d’Internet (à part mon blog évidemment 😉).
      Effectivement, les hormones des bébés sont en général plus élevées et se normalisent un peu plus tard. Donc pour l’instant ne faites rien et surtout ne commencez pas à les médicaliser.
      Petite question pertinente. Vos deux jumelles n’ont apparemment pas les mêmes dosages. Sont-elles hétérozygotes ?
      Bien cordialement
      Dr Gimbert

      1. Shany

        Merciiiii docteur pour votre réponse rapide. Je suis actuellement entrain de le lire 😀. Me voilà un peu plus rassurée.
        Je suis un peu perdue avec les termes. Dizygotes si le terme est bon. Grossesse gémellaire bichoriale.
        Bien à vous
        Shany

        1. toubib57

          Bonjour Shany,
          tous ces termes sont synonymes et correspondent à ce qu’on appelle des « faux jumeaux ».
          Je l’avais deviné car sinon, vos jumelles auraient eu à peu près les mêmes résultats sanguins…
          Bien cordialement
          Dr Gimbert

  94. Lat

    Bonjour,
    Je viens de m’empresser d’acheter votre ebook et vous remercie pour tous vos précieux conseils. Je vais prochainement avoir 40 ans, et je suis atteinte d’hypothyroïdie Hashimoto depuis 2 ans. Bien que réfractaire aux médicaments, mes anticorps étaient tellement élevés que je ne puis songer à autre chose qu’aux médicaments.(TSH : 6,374mUI/L, AC ANTI THYROGLOBULINE : 375,9 UI :ML, AC ANTI THYROPEROXYDASE : 1739,5 UI/ML) Ayant commencé le LEVOTHYROX nouvelle formule, je l’ai pris 15 jours, et ne l’ai guère supporté. On me l’a remplacé par du Lthyroxyne 50. Mais je ne prenais que la moitié de la dose pendant environ un an. Tout allait plus ou moins bien, jusqu’au moment où j’ai augmenté la dose, et là mon corps a réagi violemment, douleurs dans tout le corps, grosses palpitations cardiaques qui m’ont valu plusieurs fois d’aller aux urgences. Un véritable calvaire. Ma glycémie à jeun a également augmenté, 1,10. Après avoir consulté moults endocrinologues, on me propose enfin d’arrêter le médicament et de suivre mon état pendant 2 mois. Je commence alors à me supplémenter en Vitamine D, Selenium, zinc. Mois après mois mes anticorps commencent à baisser. A ce jour, TSH .(TSH : 2,05 mUI/L, AC ANTI THYROGLOBULINE : 119 UI :ML, AC ANTI THYROPEROXYDASE : 285 UI/ML)
    Or les palpitations, et les insomnies et différents symptômes ont duré pendant plus d’un mois. Le second mois, tout s’est plus ou moins stabilisé. Cela fait 3 mois d’arrêt de traitement, mais beaucoup de symptômes sont toujours présents, très invalidants au quotidien, gêne thoracique, douleurs diffuses, constipation, peau sèche, yeux secs etc… J’ai espoir d’y arriver mais certains jours le moral flanche et ce n’est pas évident au quotidien. Comment faire en sorte de conserver ces Anticorps anti-thyroidiens bas dans la durée ? Il faut plus ou moins attendre combien de temps avant que la thyroïde se porte mieux ? Hâte de terminer votre ouvrage et pouvoir appliquer vos conseils. Avec tous mes remerciements.

    1. toubib57

      Bonjour Lat,
      c’est dans la seconde partie de mon livre que je détaille les 15 principes naturels qui vous permettront d’aller bien.
      Ce qui compte, c’est votre état de santé. En ce qui concerne le bilan biologique, ne vous basez pas sur votre TSH, ni sur votre taux d’anticorps, mais sur la T4 et surtout la T3.
      J’imagine qu’on les a dosées mais comme vous n’en parlez pas, pourriez-vous me communiquer leur taux ?
      Bien cordialement
      Dr Gimbert

      1. LAT

        Bonjour,
        Mille merci de votre rapide retour. Mes anticorps, ce n’est pas le médecin qui demandait, je demandais directement au laboratoire. Effectivement ma T3 a rarement été dosée ….. Je ne pensais pas à le demander. Puis-je réaliser cet examen prochainement ? La T4L est de 10,8 pmol/L, 0,84 ng/dl.
        J’ai finis de lire votre livre, mais la je dois le lire plus attentivement pour appliquer vos conseils.
        Encore merci.
        Bien cordialement
        Mme Latifa

        1. toubib57

          Bonjour LAT,
          l’une de mes devises est : en Médeccine, il est rarement trop tard pour bien faire. Donc OUI, vous pouvez demander prochainement le dosage de votre T3 puisque votre médecin n’a pa jugé utile de le faire.
          Bien cordialement
          Dr Jean-Charles Gimbert

  95. Maryvonne

    Bonjour Docteur, j’ai une question, plutôt deux du coup.
    Apparemment je suis en hypothyroïdie, aucun médecin ne me la mentionné, c’est plutôt moi qui ai commencé à en parler. Non que je souhaite des médicaments mais voici mes analyses de ‘ »non-pro ». J’ai un bon tiers de mes sourcils qui ne sont plus là, les cils sont très petits mais je ne suis pas sûre qu’il y ait une relation. Par contre, je n’ai pratiquement plus de poils sous les bras, ni sur les jambes et plus sur les bras. Mes analyses, la dernière il y a tout juste 8 jours : TSH 3 G 1.219 mUI/l dosage par chimiluminescence pas de traitement en cours…
    Je me demandais si je prenais 1 goutte d’iode (voir détails en fichier joint) par jour, pourrait être bénéfique pour moi (il est conseillé 5= mais je préfère 1 au cas où). Dites moi s’il vaut mieux que j’évite. A toute fin utile, je n’ai aucun traitement quel qu’il soit, mis à part des compléments alimentaires que je prends (vit D3k2 mg vit c…). Mon âge est 70 ans, bilan coeur ok, poumons ça va dans l’ensemble début de BPCO, pas de cholestérol, de diabète rien..

    Et donc ma 2ème question liée à l’iode ; je me demandais à combien de gouttes par jour pourrait correspondre les comprimés dosés à 65 mg en cas de problèmes dont on parle éventuellement aujourd’hui -des risques- face à l’actualité.
    A défaut, le soluté alcoolique d’iode officinal (teinture d’iode), comment peut il être utilisé en cas de risques (par jour, qté, tout le corps ou pas…)
    Je vous remercie par avance de l’attention que vous porterez à mon messages, de vos réponses, et du temps que vous aurez consacré à celles-ci.
    Bien cordialement
    Maryvonne

    1. toubib57

      Bonjour Maryvonne
      Je m’empresse de vous répondre car votre interrogation est importante dans le contexte actuel et des gens risquent de commettre des erreurs mortelles !!
      Je réponds d’abord à votre seconde question…
      Il n’y a aucune commune mesure entre l’iode thérapeutique qui se prescrit par microgrammes dans l’hypothyroïdie et l’iodure de potassium que l’on donne en milligrammes à la population en cas d’accident nucléaire. La dose habituelle pour une simple hypothyroïdie est de 100 à 150 microgrammes tous les jours soit quatre gouttes quotidiennes. Pour un accident nucléaire on sature la thyroïde en une prise de 130 milligrammes, ce qui représente avec votre produit quatre mille gouttes en une seule prise !!
      Je lance ici une alerte absolue : l’iodure de potassium n’est à prendre qu’au passage du nuage radioactif. C’est le préfet qui distribue le comprimé à la population. Il existe en France des réserves largement suffisantes. En outre les vents dominants d’Ouest en Est font que nous ne risquons pas grand-chose. Comme je le raconte dans mon livre, l’accident de Tchernobyl s’est produit un jour où la situation anticyclonique sur la France a provoqué une inversion des vents.
      Enfin une telle dose d’iode peut entrainer des accidents cardiaques immédiatement mortels chez les personnes fragiles ou à tendance hyperthyroïdienne alors que le risque de cancer thyroïdien est beaucoup plus faible et de très bon pronostic.
      Je pense que mon message est assez clair pour éviter toute précipitation en pharmacie…

      Concernant votre première question, pouvez-vous me fournir un bilan comportant TSH, T4, T3 dans le sang et iode sur les urines de 24 heures ? Je pourrai alors vous répondre
      Bien cordialement
      Dr Gimbert

  96. Karine

    Bonjour
    Ma fille de 16 ans a une TSH de 6.14 alors que la limite est de 4.30. On lui propose du Levothyrox. Qu’en pensez-vous ?
    Merci

    1. toubib57

      Bonjour Karine,
      Ma réponse sera aussi concise que la question.
      Surtout pas ! Vous la condamneriez abusivement à un traitement à vie.
      Je vois que les pratiques scandaleuses que je dénonce dans mon livre sur la thyroïde restent très courantes et que l’intox au Levothyrox continue !!
      La première chose à rechercher chez une fille de 16 ans, c’est une carence alimentaire.
      Faites doser l’albumine et l’hémoglobine dans le sang et l’iode dans les urines de 24 heures et compensez si nécessaire.
      Redosez sa TSH dans trois mois avec T4 et T3
      Faites-lui lire mon livre à elle aussi. Elle pourra s’inspirer de mes conseils toute sa vie d’adulte.
      Bien cordialement
      Dr Gimbert

  97. Mélanie

    Je viens de voir votre blog et me permets de vous écrire.
    J’ai une maladie de Basedow, j’ai été opérée en 1998 à l’âge de 13 ans car aucun traitement n’a fonctionné donc ablation totale.
    Je comprends bien votre avis sur le fait de nos médecins qui contrôlent uniquement la TSH et nous disent être en hypo, mais mon médecin m’a également dit que je produisais des anticorps anti récepteurs à la TSH. Je n’y comprends plus rien. Je prends du 150 et moitié de 25 de Levothyrox et c’est plus ou moins stable, ça bouge régulièrement je fais une prise de sang tous les 3 mois.
    J’ai remarqué chez moi que ça fluctue en fonction également de mon état émotionnel ce qui est tout à fait normal car c’est aussi hormonal. Mais de ce fait comment équilibrer ? Levothyrox à vie OK mais (je n’ai pas lu votre livre encore) est-ce possible d’avoir une amélioration (fatigue, perte de poids difficile, cheveux par contre aucun souci). Merci du temps consacré et de votre réponse.

    1. toubib57

      Bonjour Mélanie,
      Je ne reviens pas sur votre thyroïdectomie. Ce qui est fait est fait. Désormais comme vous le dites « Levothyrox à vie ». Au moins, vous, on vous l’a dit, ce qui n’est pas toujours le cas.
      Quand vous aurez lu mon livre vous aurez toutes les clés pour aller bien. Je vous résume les points d’alerte :
      Prenez le Levothyrox au meilleur moment
      Surveiller régulièrement la T3 libre et la T3 reverse, en plus de la TSH
      Faites au moins une fois au début un bilan radicalaire et micronutritionnel
      Respectez les 15 principes fondamentaux
      Et tenez-moi informé (il faut en moyenne trois mois à mes lectrices et lecteurs pour se rééquilibrer)
      Bien cordialement
      Dr Gimbert

  98. Irène

    Bonjour,
    une cure de zinc + sélénium + vitamine D peut-elle rebooster la glande thyroide ?
    Merci

    1. toubib57

      Bonjour Irène,
      bien sûr, il s’agit d’ailleurs du principe n° 3 développé dans mon livre, mais seulement à la condition impérative d’avoir au préalable fourni à la thyroïde ce que j’appelle « sa matière première obligatoire », sous forme naturelle ou médicamenteuse (principe n° 2, pages 68 à 73).
      J’ajoute que ce cocktail est également très efficace en prévention de la Covid ou, si la maladie est déclarée, en association avec l’azithromycine.
      Bien cordialement
      Dr Gimbert

  99. Patricia

    Bonjour cher Docteur,
    je viens de découvrir votre blog
    Suite à la constatation côté gauche d’un gonflement soudain (qui a été précédé d’une grosse contrariété) et d’une tsh à 0.101 j’ai passé échographie mon nodule a augmenté (mais le radiologue m’a rassuré vivement ) voici le résumé
    RESULTATS :
    Le lobe thyroïdien droit est petit : 39 x 11 x 14 mm. Il renferme un micronodule de 4 mm Tirads 2.
    Le lobe gauche est pratiquement entièrement occupé par un macronodule isoéchogène parfaitement
    bien circonscrit mesuré à 26 mm de grand axe sur 23 mm de largeur et 18 mm de diamètre
    antéropostérieur. Ce nodule présente une vascularisation périphérique. Il apparait très légèrement
    hétérogène. Il est très nettement augmenté de volume comparativement au contrôle précédent (10 mm
    en 2016).
    Il n’y a pas d’adénopathie cervicale.
    CONCLUSION :
    Macronodule isoéchogène sans caractère suspect du lobe gauche mais en augmentation de
    volume comparativement au contrôle antérieur.
    Un classement en Tirads 4 A est proposé avec une cytoponction conseillée avant un avis.
    Je suis allé consulté par rapport à taux tsh acupuncteur qui s’est affolé en m’annonçant impossible de « vous piquer » c’est dangereux allez voir votre médecin généraliste! Je lui explique que toute ma famille vivons dans le stress et la tristesse mon père ayant un cancer de stade élévé et agressif du rectum endocrino.. J’ai le 23 mars une cytoponction de prévue, j’ai 56 an ménopausée. Je suis évidemment inquiète pour ce nodule mais j’ai constaté que le gonflement a apparu après cette grosse contrariété. Depuis je fais tous les jours du yoga et de la relaxation suite au résultat (j’ai également une nouvelle analyse plus complète des dosages à réaliser)j’ai un rendez-vous de prévu chez un endocrinologue le 25 avril. Je n’ai pas de symptôme liée à l’hyper (j’ai contracté une thyroïdite virale il y a environ 20 ans et tout était rentré à la normale traitement maxilase). Bin sur j’eaasie de ne pas stresser avant les résultats mais difficile en ayant un père atteint d’un cancer…….
    D’autre part je vais me procurer votre livre.
    Un grand merci d’avance

    1. toubib57

      Bonjour Patricia
      Tout d’abord, je vous confirme que vous trouverez dans mon livre des conseils simples et pratiques qui vous seront très utiles.
      Concernant votre cas particulier, n’ayez pas d’inquiétude. Vous avez certes un macronodule de la thyroïde mais il est d’allure bénigne. La cytoponction va en vider une grande partie et le prélèvement sera analysé pour préciser les choses et planifier le traitement. Mon livre vous indiquera les techniques actuelles de traitement en évitant surtout l’ablation totale de la glande.
      Je pense aussi, comme l’acupuncteur, que la modification du taux de TSH est liée au choc psychologique de la maladie de votre papa.
      Tenez-moi informé de la suite des évènements.
      Bien cordialement
      Dr Gimbert

      1. Patricia

        Bonjour Docteur,
        pour faire suite à mon précédent message et vous tenir au courant. J’ai eu résultat de la cytoponction nodule bénin à 100% de niveau 2. En vous remerciant , une très belle journée, Patricia

  100. Sophia

    Bonjour Docteur,
    J’ai 38 ans, opérée à 18 ans de la Thyroïde…ablation totale suite à un goitre avec hypothyroïdie.
    Depuis des années je prends donc du Levothyrox. Je cherche en vain, des informations concernant des cas comme moi, qui soit ont pu compenser via une alternative différente soit arrêter les médicaments.
    Or, la plupart des cas abordés dans les articles, parlent souvent de personnes qui ont toujours leur Thyroïde ou partiellement ….
    J’ai vu que vous aviez écrit un livre, mais est ce qu’il traite de ce cas également ?
    Je vous remercie d’avance de prendre le temps de me répondre, je suis preneuse de tous conseils.
    Belle journée
    Sophia

    1. toubib57

      Bonjour Sophia
      Votre question est récurrente et je mets donc ma réponse sur mon blog car cela intéressera d’autres personnes.
      Vous avez raison, j’ai écrit un petit livre de conseils qui s’adressent à tout le monde, quel que soit le cas de figure. Hyper ou hypothyroïdie, goitre ou atrophie, tumeurs bénignes ou malignes, kystes ou nodules, froids ou chauds…
      J’y explique quand et comment éviter l’ablation totale si souvent proposée et si abusivement effectuée en France. J’y indique la méthode de micronutrition qui permet souvent de se passer de Levothyrox.
      Mais une chose doit être clairement précisée car les chirurgiens préfèrent trop souvent ne pas le dire avant l’intervention : une thyroïde enlevée en totalité ne repousse jamais et les opéré(e)s doivent obligatoirement prendre un traitement hormonal substitutif à vie ! Ceux qui prétendent le contraire vous mentent effrontément.
      Cela dit, je donne dans mon livre 15 principes simples et naturels à respecter pour vivre en bonne santé même sans thyroïde et en avalant quotidiennement un comprimé.
      Vous pourrez me recontacter quand vous l’aurez lu… Je suis très certainement le seul écrivain-médecin qui communique directement, personnellement ou publiquement… et toujours gracieusement, avec ses lectrices et ses lecteurs.
      Bien cordialement
      Dr Gimbert

  101. Dany

    Bonjour
    J’ai 63 ans, j’ai eu une thyroïdectomie totale (goitre et nodules) en 2008. Je suis en hypothyroïdie.
    J’ai une TSH instable à 6.3 en ce moment et je prends du Levothyrox 112 ( On m’a déjà prescrit du Levothyrox 100, 125 sans aucune amélioration).
    Symptômes chroniques : insomniaque, frileuse, perte de cheveux, tendance constipée et surtout très nerveuse !!
    Lorsque j’explique à mon généraliste ou à mon endocrinologue tous ces désagréments qui me pourrissent la vie, ils n’ont pas d’autre alternative que de me dire de continuer à prendre mon Levothyrox !
    Que me conseillez-vous?
    Bien cordialement
    Dany

    1. toubib57

      Bonjour Dany,
      Tout d’abord, je vais vous apprendre un mot que peu de gens connaissent: athyroïdie. C’est l’absence de thyroïde. L’athyroïdie peut être congénitale lorsque le bébé nait sans la glande, ou post-opératoire en cas d’ablation totale, ce qui est votre cas.
      Donc vous n’êtes pas « en hypothyroïdie » mais en athyroïdie. La différence est capitale car vous n’avez plus aucun moyen de fabriquer vous-même de l’hormone thyroïdienne et vous devrez par conséquent prendre un traitement hormonal substitutif de synthèse pour le restant de vos jours.
      Par contre, ce n’est pas une raison pour avoir des symptômes tels que ceux que vous présentez. Si les médecins qui vous suivent se contentent de doser votre TSH, ils se fichent de vous !
      Comme je l’explique clairement dans mon livre, le Levothyrox n’est que de la T4 totalement inefficace qui doit être transformée en T3 pour être active. Cela nécessite toute une série de micronutriments indispensables, sinon ça ne marche pas. La TSH évalue la T4 et pas la T3 qui est la seule qui compte. Comme je l’ai écrit dans mon livre, la T3 jamais dosée, jamais donnée. C’est à cause ça que les gens souffrent et c’est un scandale sanitaire. Le dosage systématique de la TSH a été imposé par les firmes pharmaceutiques pour vendre du médicament mais il est aberrant de se contenter de ce seul dosage pour la surveillance des patient(e)s.
      Vous trouverez ces éléments et le reste dans mon bouquin dont la lecture vous permettra de bien améliorer votre état de santé…
      Bien cordialement
      Dr Gimbert

  102. Elvire

    Bonjour Docteur,

    Je me permets de vous contacter suite à l’achat de votre livre.
    Depuis 2008, j’ai une quinzaine de nodules dans la thyroïde. J’ai des échos tous les ans pour la surveillance. Mes bilans sanguins étaient normaux (TSH et T3-T4).
    En 2018, je suis tombée enceinte et ma TSH a fortement diminué. Quelques mois après mon accouchement, je ressentais de la fatigue, des étourdissements et des palpitations. Dosage TSH en dessous des normes. Mon endocrinologue me met sous neomercazole et me prescrit une scintigraphie.
    Le neomercazole fonctionne et ma TSH est de nouveau dans les normes. On arrête donc le traitement. La scintigraphie montre des nodules chauds, donc le traitement par l’iode peut être envisagé mais au regard de mon âge, à l’hôpital on me dit qu’une ablation serait plus simple.
    Je ne fais rien.
    L’été 2020, de nouveau des palpitations, fatigue etc. L’endocrino me prescrit du propylex car j’avais un projet de bébé. C’est aussi pour ça que je n’ai pas fait de l’iode radioactive avant car un peu sceptique de me prendre ça avant une grossesse même en attendant 12 mois.
    Je ne prends pas de suite le traitement au propylex et ne tombe pas enceinte non plus.
    Fin 2020, je fais de nouveau une scintigraphie à la pitié. La médecine nucléaire m’indique qu’on peut faire le traitement par l’iode mais insiste bien que le projet bébé doit attendre. En parallèle, ils me
    demandent de faire une écho à la pitié, et l’échographiste, au regard de ce qu’elle voit, me dit qu’au vu des multiples nodules etc, il vaut mieux l’enlever.
    En janvier 2021, je me décide à prendre le propylex car mes palpitations me faisaient peur. Et à la fin du mois de janvier, je tombe enceinte.
    Prise de sang tous les mois. TSH indosable mais T3 et T4 dans les normes. À la suite de mon accouchement, on augmente un peu la dose de propylex mais la TSH ne bouge pas donc je passe à 1 comprimé tous les jours au lieu de tous les 2 jours. Et depuis le début d’année ma T4 baisse. Du coup, je prends du Levothyrox depuis 1 mois et dernier bilan, TSH remonte un peu même si toujours inférieur et T4 dans les normes.
    Mon endocrinologue me conseille en premier lieu le traitement par l’iode radioactive (mais je ne suis vraiment pas à l’aise que l’on m’injecte ce produit, trop d’incertitude sur le développement de cancers par la suite). Je me dis aussi qu’il y a un risque de basculer en hypo donc prendre du Levothyrox alors à ce compte-là autant tout enlever non ?
    En tt cas mon endocrinologue m’a dit que le choix m’appartenait mais que je ne pouvais pas prendre des PTU a vie et que tout ça fatiguait mon cœur.
    J’ai sauté le pas et pris un rdv pour l’ablation le 8 mars mais plus ça approche et plus je doute. C’est pour cela que j’ai acheté votre livre et vous sollicite aujourd’hui pour avoir un avis ?
    Pour votre information, ma grand-mère avait la moitié de sa thyroïde et en 2016 on a diagnostiqué un cancer à ma mère, du coup ablation totale pour elle.
    Je vous remercie de prendre le temps de me lire et de me répondre.
    Bien cordialement
    Elvire

    1. toubib57

      Bonjour Elvire,
      Votre histoire est à la fois passionnante et complexe. À la lecture de mon livre, vous aurez la réponse à votre question car j’y explique assez clairement la marche à suivre dans tous les cas de figure, dont le vôtre.
      En attendant je vous résume les choses. Vous avez donc des nodules sécrétants responsables d’une hyperthyroïdie biologique et clinique. Dans un premier temps, on a logiquement fait appel aux antithyroïdiens de synthèse, neomercazole puis propylex.
      Le second temps passe effectivement par l’iode radioactive. J’explique la méthode dans mon livre.
      Je ne suis pas votre médecin traitant, et par conséquent je suis mal placé pour vous conseiller. Mais si vous étiez ma patiente, je tenterais cette étape. Vous avez bien compris que l’ablation totale de la thyroïde ne lui laisse aucune chance de récupération et vous condamne au Levothyrox à vie. Toutes les autres solutions (y compris le laser et l’ablation partielle de la glande impossible dans votre cas vu le nombre de nodules) sont susceptibles de récupération parfois totale.
      Quant au risque de cancer, s’il était si important, votre endocrinologue, qui semble vous suivre parfaitement bien, n’aurait pas pris le risque de vous laisser le choix…
      Voilà ce que je peux vous dire.
      Tenez-moi informé
      Bien cordialement
      Dr Gimbert

  103. Nathalie

    Bonjour
    J’ai une hypertyroidie frustre et je voudrais consommer de l’huile de krill.
    J’ai peur des effets secondaires par rapport à l’iode qu’elle contient
    Qu’en pensez-vous svp ?

    1. toubib57

      Bonjour Nathalie,
      pour les personnes qui ne connaissent pas l’huile de krill, je précise que le krill est une sorte de plancton constitué de microcrevettes dont raffolent les baleines.
      L’huile de krill est très prisée en micronutrition pour sa richesse en omega 3. Mais elle contient aussi de l’iode et du selenium ce qui est très bien en cas d’hypothyroIdie mais peut être génant si vous avez une hyperthyroïdie laquelle pourrait passer de « frustre » à « franche ».
      Je vous conseille de choisir une huile riche en omega 3 mais sans iode du genre huile de colza. N’abusez pas non plus des poissons gras des mers froides qui contiennent aussi beaucoup d’iode…
      Bien cordialement
      Dr Gimbert

  104. Olivia

    Bonjour
    Est ce possible d’arrêter l’eutyral que je prends depuis des années sachant que j’ai hashimoto et que je m’auto-soigne ou m’auto-analyse. Je ne trouve aucun médecin compétent et suis à 75 ou 3 quart d’un comprimé d’eutyral le matin avec comme résultats récents 0.42 tsh
    7.3 T3 et 11.34 t4..
    J ai pris 13 kgs en 10 ans mais surtout j’ai un urticaire au froid qui s’est ajouté à hashimoto. Bref j aimerai prendre des granions d iode par exemple… Marre des produits chimiques
    Merci pour votre réponse

    1. toubib57

      Bonjour Olivia
      effectivement il est toujours possible, sauf si on n’a plus du tout de thyroïde, de remplacer les médicaments par des produits naturels. C’est exactement le contenu de mon livre.
      Je ne doute pas de vos compétences acquises en matière thyroïdienne, mais cependant, je vous conseille de vous faire coacher par un(e) nutritionniste diplômé(e) ou éventuellement par un(e) naturopathe compétent(e).
      Bien cordialement
      Dr Gimbert

  105. Vanessa

    Bonjour,
    J’ai bientôt 44 ans et j’ai eu une thyroïdectomie depuis l’âge de 22 ans suite à mon 1er accouchement. Maladie de Basedow diagnostiquée à 16 ans. Il a fallu environ 4 ans pour trouver mon dosage, cette période a été parsemé d’effet yoyo ce qui me vaut une prise de poids d’environ 8 kg que je n’arrive pas à perdre durablement. Je fais pas mal de sport : marche active, running, renforcement musculaire, abdos, …. Cependant je ne perds pas de poids.
    Mon médecin traitant me suit pour mon dosage thyroïdien et maintenant ne demande que la TSH pour mes bilans alors que nous savons que les résultats ne seront pas bons. Par contre T3 et T4 sont dans les normes. Il me dit que suite à des recommandations médicales, c’est la TSH qui prime !!! et qu’il faudrait que je baisse mon dosage qui est actuellement de 175 µg depuis plusieurs années.
    Il me dit que je suis encore en hyperthyroïdie et que ce n’est pas bon de rester en hyper pendant des années. Je n’ai pas la sensation d’être en hyperthyroïdie et de plus j’ai peur de prendre du poids en changeant mon dosage. Il me conseille donc d’aller voir un endocrinologue pour avoir un avis de spécialiste ?
    Que pensez-vous de cette situation ? Que dois-je faire ?
    NB : Je viens de tomber sur ce blog et n’ai pas eu l’occasion de lire votre livre
    Merci de votre intérêt
    Vanessa

    1. toubib57

      Bonjour Vanessa,
      Je préfère ne pas vous indiquer le fond de ma pensée au sujet de votre situation, ça risquerait de faire monter ma tension artérielle…
      Il faudrait que mon cher confrère m’explique comment il peut vous affirmer que vous êtes en hyperthyroïdie alors que, d’une part, vos « T3 et T4 sont dans les normes » et que d’autre part il se permet de vous en remettre une couche avec une dose énorme d’hormone thyroïdienne !!
      Si c’est ça « les recommandations médicales », ça va faire des dégâts. Allez donc voir l’endocrinologue dont il vous a parlé, lisez mon livre et donnez-moi de vos nouvelles.
      Bien cordialement
      Dr Gimbert

  106. Natacha

    Bonjour, j’ai une ablation partielle depuis 15 ans j’allais bien avec le Levothyrox AF depuis c’est la catastrophe j’ai essayé 4 médicaments toujours des effets secondaires sans cesse j’en peux plus je suis à bout pas le moral j’ai l’impression de ne pas être écoutée sur mes souffrances par le corps médical je prends un dosage à 75 j’avais débuté à 100 il y a 15 ans je souhaiterais arrêter les médicaments chimiques pensez-vous que je peux arrêter net ou progressivement ma moitié fonctionnera-t-elle ?

    1. toubib57

      Bonjour Natacha,
      Je n’ai pas de boule cristal pour prédire la réactivité de votre restant de thyroïde. Cependant, le fait que vous preniez moins de lévothyroxine aujourd’hui qu’il y a 15 ans est plutôt bon signe. J’ai personnellement vu des demi-thyroïdes repartir après de nombreuses années de Levothyrox, ce qui permettait d’arrêter tout traitement. Je ne dis pas que ce sera le cas, mais j’affirme que cela est possible.
      Voilà mes conseils… Oui, vous pouvez essayer d’arrêter le traitement chimique, à condition de le faire très progressivement, sous contrôle médical strict et surveillance à la fois clinique et biologique régulière.
      Appliquez à la lettre les 15 principes de mon livre qui sont parfaitement en phase avec les connaissances actuelles.
      Et tenez-moi informé
      Bien cordialement
      Dr Gimbert

      1. Natacha

        Merci j’ai acheté votre livre que je trouve tellement juste et porteur d’espoir. Aussi je vais baisser mes dosages on verra bien

  107. Layla

    Bonjour Docteur,
    Après plusieurs années de fatigue, de menstrues abondantes, de perte de cheveux, d’anxiété, de pieds et mains froids mon médecin traitant m’a enfin orientée vers un endocrinologue TSH fluctuante 3, 4, 5.35… Diagnostic posé hypothyroïdie traitement hormonal l thyroxine Henning 25 / 1 comprimé par jour.
    J ‘ai 44 ans et j’ai l’impression d’en avoir 70…
    Je faisais beaucoup de marche et j’étais une personne dynamique et pleine de vie je parle au passé, car mon quotidien depuis quelques années est : fatigue importante dès le réveil, envie de rien, plus de menstrues, troubles intestinaux, douleurs dorsales ( fibromyalgie ) …
    Iodurie 68 en dessous des valeurs de référence, concernant le traitement je ne le prends plus étant donné qu’il me donne des maux de tête, vertiges, somnolence et j’en passe…
    Je souhaite avoir votre avis de professionnel ainsi que vos conseils afin de retrouver une vie normale dans mon couple et au sein de ma famille.
    En vous remerciant par avance de votre aide.
    Layla

    1. toubib57

      Bonjour Layla,
      J’ignore si vous avez déjà lu mon livre mais vous y trouverez toutes les réponses à vos questions. Voici quelques conseils…
      J’ose espérer que votre endocrino n’a pas fait son diagnostic et la surveillance de votre traitement sur la seule TSH. Cela m’intéresserait de connaitre les taux de T4, T3 active et reverse (page 44), ATPO (page 51).
      Votre iodurie est trop basse pour que vous soyez en forme. Il faut impérativement compenser (page 69). D’autre part, vous souffrez de troubles intestinaux et de fibromyalgie ce qui signe un dysfonctionnement du microbiote à rééquilibrer (page 90) et une hyperperméabilité intestinale à corriger (page 95).
      Appliquez déjà ces premiers conseils et dites-moi dans un ou deux mois où vous en êtes.
      Bien cordialement
      Dr Gimbert

  108. Isabelle

    Bonjour docteur
    Tout d’abord merci pour votre attention que vous portez aux personnes avec des questions souvent sans réponse. J’ai eu un cancer détecté en 2020. Deux opérations pour enlever toute la thyroïde alors que je demandais à chaque fois si on pouvait m’enlever que le lobe gauche atteint et non le droit. Et leur réponse que le protocole était de tout enlever…et je regrette amèrement aujourd’hui…il y a une semaine on me dit par l’intermédiaire de mon endocrinologue que je suis en rémission complète…j’en suis heureuse mais j’ai toujours ces regrets. J’ai pu lire que la thyroïde pouvait se régénérer. Devrais-je laisser mon corps se rétablir et laisser de nouveau la nature reprendre ses droits ? ou essayer de la tyrosine de porc ou plus naturelle afin de ne plus prendre ce Levothyrox ? j’ai des règles hémorragiques de la fatigue intense des reflux gastro et je prends du Levothyrox 162. La t4 est revenue à la normale. Dois-je faire une prise de sang pour l’iode ou d’autres éléments importants afin de ne pas être en carence et si oui quels sont-ils ? merci infiniment docteur

    1. toubib57

      Bonjour Isabelle
      Je vais jouer franc jeu avec vous comme je l’ai toujours fait dans ma vie professionnelle.
      J’ignore quelle était la nature de votre cancer thyroïdien ni son potentiel évolutif mais en matière de cancérologie, les seuls regrets à avoir c’est quand on a laissé des cellules cancéreuses et que ça récidive. Vous êtes en rémission et donc probablement guérie. C’est la seule chose qui compte. Dites vous que même si 90% des ablations complètes de thyroïde sont abusives, il en reste quelques-unes qui sont justifiées et que cela devait être votre cas.
      On vous a enlevé la totalité de la glande. Par conséquent, vous devrez définitivement prendre un traitement hormonal substitutif. Si on vous a laissé croire le contraire, c’est qu’on vous a délibérément menti. Cela dit, ce n’est pas forcément une catastrophe. Dans mon livre, je donne 15 principes efficaces pour vivre bien même sans thyroïde. Le seul qui ne concerne pas les gens qui, comme vous, n’ont plus de thyroïde est le principe n°2 (page 68) sur l’iode et la tyrosine dont vous n’avez pas besoin. Il vous reste donc 14 principes à appliquer pour aller mieux.
      Tenez-moi informé dans quelques semaines.
      Bien cordialement
      Dr Gimbert

  109. Joël

    Cher docteur,
    J’ai reçu votre dernier ouvrage au format papier ce lundi et je l’ai « dévoré ». C’est une mine de conseils et d’explications simples, à la portée de chacun. Je le recommande vivement, ne serait-ce que pour se rassurer et afin d’améliorer « l’entretien » de notre cher « papillon ». De plus, votre prose est vraiment ludique, ce qui ne gâche rien …
    Envisagez-vous d’écrire dans le même esprit que « Thyroïde : arrêtons le massacre • Tome 1 » un ouvrage traitant de la prostate. J’ai détecté une ressemblance dans le comportement de ces deux glandes souvent maltraitées ? Bien cordialement

    1. toubib57

      Bonjour Joël,
      Tout d’abord merci pour votre chaleureux commentaire qui m’encourage à continuer l’écriture.
      Je suis totalement d’accord avec vous sur la similitude entre les deux glandes. Je dirai même que le PSA est à la prostate ce que la TSH est à la thyroïde. Le nombre de prostatectomies abusives est probablement comparable à celui des thyroïdes enlevées par excès. Il est possible qu’un jour j’écrive un petit livre sur ce sujet avec un titre du genre « Prostate : arrêtons le massacre ! »
      Bien cordialement
      Dr Gimbert

  110. Magalie

    Bonjour Docteur,
    Merci infiniment pour ce partage. Je me permets juste de vous poser une petite question svp. Ma maman a subi une ablation totale de la thyroïde il y’a plusieurs années. Plusieurs années également où elle est en errance médicale car, malgré tous ses symptômes, puis de gros problèmes suite au changement de formule du Levothyrox, les médecins lui expliquent que tout est normal car la TSH est dans les normes. Bref, pensez-vous que malgré l’ablation totale, il serait possible pour elle de se passer de l’L-thyroxine qu’elle prend actuellement, en palliant cela par l’alimentation de la micronutrition… etc.
    Elle envisage notamment de déménager à l’étranger donc aura peut-être des difficultés à se procurer son traitement…
    Merci beaucoup Docteur

    1. toubib57

      Bonjour Magalie,
      Si vous avez lu mon livre, cela vous a appris au moins deux choses : primo, quand on n’a plus de thyroïde, on doit prendre une substitution à vie et secundo, on peut avoir la TSH dans les clous et la santé dans les choux.
      Il faut trouver impérativement à votre maman un médecin qui s’occupe correctement d’elle (il doit bien en rester quelques-uns…) et qui lui fasse un bilan biologique et nutritionnel complet. Vous pourrez me recontacter avec les résultats et je vous donnerai mon avis pour qu’elle aille mieux.
      Quant à un séjour à l’étranger, pas de souci. La plupart des pays sont beaucoup mieux achalandés que le nôtre. Vous pourrez lire un peu plus bas un commentaire sur les différents médicaments à base de lévothyroxine et leurs excipients.
      Bien cordialement
      Dr Gimbert

  111. Nicole

    Docteur,
    Depuis 1984 je souffre de la maladie d’Hashimoto et ai été suivie par une endocrinologue. J’ai eu une prescription de L-thyroxine il y a 5 ans qui ne m’a pas réussi. Depuis mon médecin traitant m’a redonné du Levothyrox. Personne ne veut admettre que les douleurs, la fatigue, l’irritabilité dont je souffre presque en permanence peuvent dus à la thyroïde. J’aimerais pouvoir enfin me passer de ce médicament (dernière analyse – toujours que la TSH ! : 2.40). Encore une source d’ennuis !

    1. toubib57

      Bonjour Nicole,
      Je suis toujours sidéré que des médecins, a fortiori des endocrinologues, suivent pendant 40 ans une thyroïdite uniquement avec la TSH. Mon livre vous donnera 15 principes pour vous passer du Levothyrox… si cela est possible dans votre cas.
      Bien cordialement
      Dr Gimbert

  112. Marie

    Cher docteur,
    Un grand merci tout d’abord pour votre site, vos livres, vos explications. L’honnêteté devient une denrée rare en ces temps difficiles. Malade (non reconnue) à la suite du vaccin HEPATITE B (devenue cœliaque et atteinte depuis d’un EM/SFC, diagnostiquée par dans un des 5 centres français spécialisé dans cette pathologie) je tente par moi-même d’avancer et me soigner. Soumise à l’obligation vaccinale du COVID que j’ai refusée, je me retrouve aujourd’hui en arrêt maladie pour dépression face au harcèlement subi au travail.
    J’ai cependant fait des analyses urinaires pour doser le cortisol, Reverse T3, T4 et T3.
    À ce jour, mon taux de cortisol explose, la RT3 aussi, en cause, le stress subi je suppose. Les T4 et T3 sanguines sont normales, mais les taux urinaires mauvais. Avant de commencer l’euthyral, je souhaiterais faire baisser mon taux de cortisol et RT3.Mais, là-dessus, je ne trouve rien dans les articles et livres lus, le médecin qui me suit ne sait pas trop quoi me conseiller. Où puis-je trouver des coordonnées de médecins pour traiter ce problème qui vient aggraver ma maladie orpheline, des renseignements pour traiter cette RT3 et ce cortisol très élevé ?

    PS : j’attends impatiemment votre livre sur les vaccins, mais je pleure depuis 25 ans comme tant d’autres car quasiment aucun médecin français ne reconnaît les victimes d’accidents de vaccinations et les victimes sont particulièrement maltraitées par le corps médical. Hélas, je ne pense pas que les pbs posés par le vaccin COVID fassent bouger les choses, puisqu’on nous dit que ce sont des effets nocebo !

    1. toubib57

      Bonjour Marie,
      Vous faites partie de ces milliers de victimes des vaccins dont je parle dans mon livre à paraître à la fin de ce mois de février, toujours en auto-publication et dans la même collection « Confidences d’un médecin de terrain » dont il constitue le tome 2, après le tome 1 sur la thyroïde.
      Vous présentez un EM/SFC ce qui signifie Encéphalomyélite Myalgique/Syndrome de Fatigue Chronique. On notera qu’en France on sait donner des noms aux maladies à défaut de reconnaître leur existence et de savoir les prendre en charge.
      Concernant votre problème hormonal et avant de vous faire une réponse sur mon blog, pouvez-vous me dire pour quelle raison on veut vous donner de l’Euthyral et de quels dosages urinaires parlez-vous ?
      Pour le cortisol, avez-vous eu un examen radiologique ?
      Merci de vos réponses et bien cordialement
      Dr Gimbert

      1. Marie

        Merci docteur pour cette réponse.
        Pour le cortisol, le dosage sanguin est de 368,3 nmol/L, mais le cortisol libre urinaire est de 865.6 nmol/24 H (norme de mon laboratoire (57,7-806,8). Je n’ai pas eu d’examen radiologique pour cela et ne savais pas qu’il existait quelque chose de spécifique.
        Les dosages urinaires sont les suivants en g de créatinine :
        RT3 24.40 (8.00-23.00 pmol/g créat)
        T3 325 (398-750 pmol/g créat)
        T4 931 (941-2072 pmol/g créat)
        Dosages urinaires des 24 H
        T3 322 (300-1250 pmol/24H)
        T4 923 (370-3700 pmol/24H)
        Pour info, l’an dernier j’ai fait faire des dosages urinaires dans un autre laboratoire belge, les résultats étaient les suivants :
        T3 479 pmol/24H
        T4 587 pmol/24H
        On souhaite me donner de l Euthyral pour tenter d’augmenter mon taux de T3 et T4, et parce que, d’après ce que j’ai pu comprendre, les RT3 viennent en compétition avec le peu de T3 j’ai. Mais, pas facile de comprendre tout ça, surtout si le stress est venu aggraver tout ça.
        Bien cordialement

        1. toubib57

          Bonjour Marie,
          Si vous avez mon livre sous le coude, je vous propose de relire les pages 44 et 45 qui vous apporteront justement tous les éclaircissements sur ce problème de RT3 inactive, très mal connu y compris de nombreux confrères. Dans votre cas il est fort probable que ce problème résulte de votre pathologie cœliaque post-vaccinale.
          Je vous propose des solutions naturelles dans la deuxième partie du livre (chapitres sur le microbiote et sur la détoxication hépatique) qui devraient améliorer votre pénible situation. Si malgré tout votre médecin opte pour un traitement médicamenteux, j’éviterai l’Euthyral qui associe à la T3 dont vous avez besoin, de la T4 dont vous n’avez surtout pas besoin. Je vous conseille plutôt le Cynomel à base de T3 pure qui permettra de vous rééquilibrer plus finement et surtout plus efficacement.
          Sur le problème du cortisol, c’est très certainement lié au stress à moins que vous utilisiez des corticostéroïdes pour votre maladie auto-immune, ce qui évidemment rendrait tout autre examen superflu. En revanche, dans le cas contraire, il me semble qu’un dosage de la corticostimuline (ACTH) et en cas de normalité, un examen radiologique des surrénales permettrait d’éliminer une autre cause.
          J’espère vous avoir aidé.
          Bien cordialement
          Dr Gimbert

          1. Marie

            Bonsoir docteur,
            Je vous remercie beaucoup pour votre réponse. Et j attends impatiemment votre livre sur les vaccins!!
            Bon courage à vous en ces temps difficiles.
            Bien cordialement

  113. Joëlle

    Bonjour
    J’habite à Fréjus dans le Var et je cherche un médecin spécialisé en micronutrition. Je n’ai pas trouvé. Pourriez-vous m’aider ?
    J’ai lu votre livre tome 1. Très intéressant. J’ai apparemment une hypothyroïdie. Depuis 1 an je ne prends plus de traitement car je me sentais mal et on augmentait ma dose à chaque consultation.
    Je viens juste de terminer votre livre et cela confirme mon ressenti. Ma TSH est à 6,5. Auparavant 5,5. Beaucoup de stress en janvier avec la gestion du covid. Je suis enseignante en école primaire.
    Bonne journée à vous.
    Cordialement
    Joëlle

    1. toubib57

      Bonjour Joëlle,
      J’ose espérer qu’on ne vous a pas mise sous traitement uniquement sur une TSH légèrement augmentée… En tous cas, si vous appliquez bien les principes présentés dans mon livre, vous pourrez vous passer définitivement de traitement hormonal.
      Il est tout à fait normal et habituel que le stress joue sur la thyroïde mais cela devrait rentrer dans l’ordre.
      Concernant le médecin micro-nutritionniste, je sais qu’il y en a dans la région de Fréjus car je donne des formations dans toute la France y compris dans le Var, mais je n’ai pas le droit de transmettre des coordonnées sans l’accord du professionnel concerné.
      Pour tenter de résoudre ce problème, je vais mettre très prochainement en place, sur la présente page de mon blog un encart indiquant les régions de provenance des sollicitations émanant de patient(e)s et je proposerai aux professionnels de se faire connaitre par ma page contact. J’espère ainsi avoir, dans l’avenir, des noms à communiquer.
      En attendant essayez de passer par l’IEDM (https://www.iedm.asso.fr/)
      Bien cordialement
      Dr Gimbert

  114. Christèle

    Bonjour Docteur Gimbert,
    Je viens tout juste d’acheter votre livre et je souhaitais simplement vous dire, que bien que n’étant qu’à la 14ème page, je le trouve déjà fort intéressant : votre liberté de parole me sied et contribue à me rassurer et à me redonner confiance en la médecine (même si, pour ce faire, vous avez du vous libérer du joug de certains diktats).
    Je vais donc le lire d’autant plus attentivement.
    « Thyroidectomisée » en 2004 avec un parcours sous levothyrox alors que sans doute mon corps ne transformait pas la T4 en T3 et que j’avais des symptômes d’hypothyroïdie, pour les motifs dont vous parlez sans doute dans votre livre, je suis passée à l’Euthyral et maintenant il me faut réduire, voire supprimer, la T3 car mon coeur semble ne plus supporter et en attendant prendre du Xarelto (que j’ai choisi de remplacer par du Kardégic, quand bien même ce n’est pas la même molécule et donc le même objectif…).
    Merci à vous !

    1. toubib57

      Bonjour Christèle,
      beaucoup de gens prennent du Levothyrox qui n’est que de la T4 alors que leur problème porte sur sa désiodation en T3 (expliquée en page 44 et suivantes).
      Vous avez deux solutions : soit réduire Euthyral, soit reprendre la T4 (autre marque) et prendre simultanément les micronutriments indispensables pour la transformer en T3 (Page 73 et suivantes ).
      Quant au Xarelto, il pose le problème des NACOs à savoir ni dosage de contrôle ni antidote. Bref un anticoagulant sans filet de protection. L’aspirine est un antiagrégant plaquettaire, ce qui n’a rien à voir. Tout est une question d’indication. Pour quelle raison avez-vous besoin de fluidifier votre sang ?
      Bien cordialement
      Dr Gimbert

  115. Laurence

    Bonjour Docteur,
    Je viens de terminer votre ouvrage concernant la thyroïde.
    Inutile de préciser que je suis atterrée par les pratiques des laboratoires… sans surprise.
    J’ai 55 ans, finalement ménopausée depuis 1 an et demi après quelques années d’errance suite à des ménorragies extrêmement invalidantes qui ont entraîné une forte anémie.
    En 2017, je perds énormément de cheveux, sans doute à cause de ma carence en fer. Mon médecin me fait faire un bilan thyroïdien accompagné d’une échographie qui révèle la présence d’un nodule de 5mm. A priori, rien d’alarmant, on m’explique qu’à mon âge c’est très fréquent, je l’oublie un peu.
    En 2020, je suggère à mon médecin un contrôle « okazou ». Cette fois le nodule mesure 14mm, le radiologue me dit que j’ai de la chance puisqu’on ponctionne à partir de 15mm. Mon médecin traitant ne semble toujours pas inquiet, j’attends donc une année supplémentaire et en septembre 2021 il a évolué pour atteindre 15mm (« nodule unique situé dans la région lobo-isthmique gauche discrètement échogène aux contours réguliers mesurant 14x4x15 (volume 0.4ml), vascularisation mixte, on ne met pas en évidence d’adénopathie centrale ou latérale).

    Cytoponction réalisée en novembre, début décembre mon médecin m’appelle et demande à me voir (pas bon signe) :  » Nodule thyroïdien lobo-isthmique gauche TIRADS 4, néoplasme folliculaire à cellules oncocytaires classé Bethesda 4, intérêt de principe d’un avis spécialisé endocrinien complémentaire pour la conduite à tenir ».

    Rendez-vous pris donc chez une endocrinologue début janvier qui m’oriente directement sur une opération. Elle précise que ce n’est pas urgent mais qu’il faudrait intervenir d’ici la fin de l’année (ce qui pour moi est tout de même urgent).
    Elle m’apprend que ma thyroïde est petite (5ml), que c’est sans doute lié à mon gabarit (cou fin, 1.66m-49kg) et qu’étant donné l’emplacement du nodule, la lobectomie ne sera sans doute pas possible.
    Je suis un peu sonnée, je ne pose pas trop de questions… Elle me dit juste qu’il faudra prendre un traitement à vie, que désormais il existe plusieurs options médicamenteuses, entretien terminé. Elle m’oriente vers une consultation de chirurgie.

    J’explique au chirurgien que je n’accepte pas l’idée de dépendre d’un médicament (je n’en prends jamais excepté Ventoline pour traiter mon asthme), il me répond que le médicament est la solution et non le problème, question de point de vue. Il me confirme que la lobectomie sera compliquée (d’après lui, traiter avec une hormone synthétique en présence d’un reliquat d’hormones naturelles est complexe). Il affirme que s’il conserve un lobe, la thyroïde réagira en produisant d’autres nodules et qu’il faudra réopérer. Il insiste sur l’urgence (dans les 6 mois) d’opérer et me laisse le week-end pour réfléchir et fixer une date, ce que je ferai dès le lundi (opération prévue mi-avril).

    Comme je me sens en bonne santé et que je ne ressens aucun symptôme d’hypo ou d’hyper, je commence à chercher des infos sur le net et en découvrant le forum dédié à ce problème je tombe de très haut et j’ai l’impression que ma vie va basculer avec cette opération « perdant-perdant » où soit on découvre un cancer, soit on m’enlève un organe fonctionnel à titre préventif…
    Je suis perdue, je n’en dors plus.
    Merci pour votre écoute et désolée pour la longueur de l’exposé, j’ai vraiment besoin d’un avis éclairé sur la question.
    J’ai pris un second rdv avec l’endo et j’irai voir un autre chirurgien pour avis. Qu’en pensez-vous ?
    Cordialement,
    Laurence

    1. toubib57

      Bonjour Laurence,
      je viens de prendre connaissance de votre histoire clinique assez singulière dans la mesure où votre tumeur est très rare et les avis sur la conduite à tenir extrêmement variés.
      J’imagine que vous avez sillonné la blogosphère à la recherche de renseignements et que vous y avez lu tout et son contraire.
      Je vais vous donner un avis personnel comme si vous étiez ma patiente (et donc un peu de ma famille…). En matière d’oncologie, il vaut mieux pécher par excès que par défaut de prudence. Vous êtes jeune et ne devez donc prendre aucun risque. J’explique dans mon livre que 90 à 95% des thyroïdectomies sont abusives, ce qui signifie que 5 à 10% ne le sont pas. Et vous êtes peut-être dans ce cas-là.
      Alors prenez effectivement un autre avis spécialisé et s’il est différent du premier, prenez-en un troisième (règle de la décision collégiale). Je pense que l’intervention ne se discutera pas mais peut-être pourrait-on tenter dans un premier temps une lobectomie associée à une isthmectomie.
      Votre bilan thyroïdien est parfait et on pourrait espérer une récupération totale de la fonction glandulaire. Je suggère également un dosage de la thyroglobuline dès à présent pour avoir une idée de l’oncogénicité de la tumeur, même si normalement il s’agit d’un facteur de suivi sécuritaire post-opératoire.
      Quelle que soit la décision prise, thyroïdectomie partielle ou totale, éventuellement associée à un complément isotopique, dites-vous bien que ce ne sera pas le début de la fin mais un nouveau commencement. J’ai eu beaucoup de patients qui vivaient parfaitement bien sans thyroïde. Le scandale du Levothyrox a eu le mérite de faire émerger de nouveaux médicaments efficaces et bien tolérés et si vous mettez en application mes bons conseils naturels, vous vous porterez comme un charme.
      Tenez-moi informé de la suite. On reste en contact
      Bien cordialement
      Dr Gimbert

  116. Sophie

    Bonjour Docteur,
    J’ai hâte de lire votre ouvrage que je viens de commander.
    Voici mon parcours qui est selon moi atypique :
    J’ai 55 ans – végétarienne depuis que j’ai 15 ans – ni alcool – ni cigarette – j’ai toujours fait beaucoup de sport – là, je pratique entre 8h et 10 h par semaine de marche.
    Seules opérations en 1994 & 1995 : pyéloplastie et, néphrectomie après récidive de calculs = malformation pyélique. Jamais d’urée et créatinine tout est ok. Durant cette période, j’étais très gonflée, œdèmes et, un médecin m’a dit de surveiller ma thyroïde ce que j’ai occulté. En quelques mois, tout avait disparu ainsi que les kilos alors que j’avais jamais pris de poids (55 environ).
    2004 – Basedow sévère Tsh à 0.001. Sur-médicamentée en néomercazole (pour moi).
    2008 – Bascule en hypothyroïdie et prise de poids exponentielle (90 au maximum) sans rien changer à mes habitudes.
    Traitement actuel : L-Thyroxine en 75ug.
    Un peu de triglycérides alors que je ne mange aucune graisse même plus de fromages.
    TPO a + de 10000 depuis 1 an (on me dit rien à ce sujet)
    Echo : néant, thyroïde normale et, pas de nodules.
    Je précise que je ne suis jamais fatiguée, que je n’ai jamais perdu mes cheveux et, que je ne souffre pas de frilosité…
    Dernière PS :
    TSH 2,40 (0.55-4.78)
    T3 5,42 (3.8-8.4)
    T4 17,4 (9.6-23)
    Vitamine D – toujours au maximum je vis dans le sud mais, je suis née à Metz.
    En fait, j’ai toujours les mêmes symptômes :
    – œdèmes : bras, en-dessous des genoux, cuisses comme si je stockais la graisse.
    – glycémie toujours dans les normes comme le cortisol.
    Ma question : avez-vous déjà vu un cas comme moi car, je suis désespérée.
    Bien cordialement et, félicitations pour toutes vos recherches en tous points.
    Sophie
    PS : Ce qui se passe en EPHAD est horrible. Avec ma tante on a dénoncé un établissement dans l’Aude il y a quelques années. On a sorti la grand-mère qui avait été placée à ses 101 ans. Elle est restée un an et, retour à la maison où elle a pu avoir une fin de vie digne.

    1. toubib57

      Bonjour Sophie,
      Vous présentez des amas graisseux localisés avec une probable inflammation cellulitique. Je pense que cela n’a rien à voir ni avec votre fonction rénale, ni avec votre thyroïde. Je vous conseille de faire pratiquer un traitement local par un médecin spécialisé dans le domaine esthétique. Personnellement j’avais, il y a quelques années, des résultats assez spectaculaires en utilisant la mésothérapie soit par pistolet injecteur, soit par appareil à multiponctions.
      Quelques petites remarques pour le reste :
      1) Connaissez-vous la nature chimique de vos calculs car cela peut avoir une incidence capitale sur votre régime alimentaire ?
      2) Vous avez certainement raison sur le fait d’avoir été surdosée en neomercazole, ce qui a malheureusement favorisé la destruction de votre thyroïde.
      3) Votre taux d’ATPO prouve que vous êtes passée d’une hyperthyroïdie auto-immune (Basedow) à une hypothyroïdie toujours auto-immune (Hashimoto). Je vous conseille de lire absolument mes conseils au sujet de l’auto-immunité (principes 12 à 15)
      4) Pour info, les triglycérides correspondent à la forme de stockage du sucre sous l’effet de l’insuline. Rien à voir avec les graisses alimentaires qui ne jouent d’ailleurs quasiment pas sur le taux de cholestérol. Par contre évitez le grignotage sucré, y compris les fruits, entre les repas…
      5) Enfin concernant votre post-scriptum, je pense que vous faites allusion à mon autre livre intitulé « Médecins, maltraitants et… protégés ! ». Les médecins maltraitants en question devraient passer devant le tribunal correctionnel prochainement. La presse s’en fera probablement l’écho au vu du contexte actuel.
      Bien cordialement
      Dr Gimbert

  117. Elisabeth

    Bonjour Docteur et bonjour à toutes et à tous,
    depuis une bonne dizaine d’années, des nodules bénins sont apparus sur l’aile gauche de ma thyroïde. Ils ont lentement grandi et depuis 2 ou 3 ans, ils fabriquent des hormones thyroïdiennes au détriment de ma thyroïde qui semble n’en produire presque plus (côté dosage, je ne sais pas où j’en suis, je dois faire des analyses dans les jours qui viennent).
    Sur les conseils de mon généraliste, je suis allée voir une endocrinologue qui m’a envoyée faire une scintigraphie à la suite de laquelle elle m’a conseillé de « supprimer le problème ». Elle m’a annoncé 2 possibilités :
    – un gentil bombardement nucléaire qui tape imprécis et donc large histoire de bien m’irradier pour être sûr !
    – une chirurgie, ce qu’elle me conseillait car plus précise et plus « douce ».
    Elle m’a rassurée et affirmé, avec le nez de Pinocchio qui s’allongeait tandis qu’elle me regardait les yeux dans… son bloc-note, que mon aile droite de thyroïde se remettrait en fonction après l’opération et que, si ce n’était pas le cas, elle me donnerait un « petit » traitement pour compenser ce « petit » problème.
    Je n’ai donné aucune suite, m’étant faite massacrer toute ma vie par les corps médical et chirurgical.
    Notamment, après m’être faite infecter la vessie d’escherichia coli à l’occasion d’une pose de sonde urinaire lors d’une intervention chirurgicale, les internes de l’hôpital n’ont rien trouvé de mieux que de me gaver d’antibiotiques pendant 6 mois. Ils ne faisaient pas d’antibiogrammes et ont décliné tout le panel à la queue leu leu jusqu’à ce que, de guerre lasse, j’aille voir un médecin généraliste digne de ce nom qui a résolu le problème en une semaine avec une tisane.
    J’étais jeune à l’époque et je ne savais pas : ma flore intestinale n’a pas résisté à ce traitement de faveur et, au bout d’une dizaine d’années, je me suis retrouvée à ne plus rien pouvoir manger sans déclencher des problèmes intestinaux et à n’avoir plus aucune défense immunitaire… et tout ça n’est qu’un détail parmi tous les ennuis que m’a causé la médecine moderne.
    Pour revenir à ma thyroïde que j’aime beaucoup et dont les nombreux témoignages des opérés ne me donnent guère envie de me séparer, je sens aujourd’hui que les nodules ont encore grossi, ils me gênent et je crains devoir me résoudre à une chirurgie.
    Je viens de vous découvrir en faisant des recherches sur Internet et je vais acquérir votre livre afin d’y trouver de l’aide. Pouvez-vous en attendant me donner des conseils pour aller un peu mieux ? Notamment, au sujet des nodules, y-a-t-il des moyens autre que la chirurgie de les faire régresser quelque peu et surtout de stopper leur production sauvage d’hormones ?
    Je vais voir régulièrement une naturopathe qui utilise un appareil de morathérapie pour, notamment, tester les remèdes naturels qui peuvent m’être bénéfiques (compléments alimentaires bio, gemmothérapie, huiles essentielles, etc.) mais aussi les médicaments de l’industrie pharmaceutique (qui s’avèrent généralement toxiques). Concernant les compléments alimentaires, beaucoup de ceux vendus en pharmacie ressortent toxiques, notamment ceux contenant des plantes (bien que je n’ai rien pour l’affirmer, je pense que, sans doute, n’étant pas cultivées en « bio », elles doivent contenir beaucoup de pesticides et engrais chimiques).
    Je suis allée consulter un médecin nutritionniste qui travaille avec des compléments de pharmacie hélas toxiques, mais il ne le sait pas et je n’ai pas réussi à attirer son attention lorsque j’ai délicatement abordé le sujet : j’ai donc cessé de le voir et je suis à nouveau à tenter de me débrouiller seule.
    Dois-je chercher un autre thérapeute ?
    C’est compliqué de rester en bonne santé et de se soigner dans ce pays (certes, il y a pire) ! Les commentaires sur cette page viennent en ajouter à mon manque de confiance et ma frilosité à me faire soigner.
    J’aimerais aussi savoir si la thyroïde peut aggraver des problèmes d’hypertension.
    J’ai depuis une dizaine de jours des problèmes de vision à l’œil droit : le fonctionnement de ma thyroïde peut-elle en être à l’origine ?
    En fait, j’aimerais pouvoir discuter des heures avec vous !!!
    Merci pour tout ce que vous faites pour aider autrui.
    Cordialement
    Elisabeth

    1. toubib57

      Bonjour Elisabeth,
      votre histoire, au demeurant fort bien racontée, rapporte une kyrielle de déboires avec le corps médical. Je ressens d’autant comme un honneur que vous me fassiez confiance puisque j’en fais encore partie, tant que ma radiation n’a pas été confirmée en appel…
      Puisque vous allez acquérir mon livre vous verrez que je consacre plusieurs pages (50 et suivantes) à votre problème de kystes selon que vous soyez en hypo ou hyperthyroïdie, voire en euthyroïdie.
      J’attends donc que vous me communiquiez les résultats des TSH, T4 et T3.
      En attendant je vous conseille d’éviter le plus longtemps possible la chirurgie. Il existe une méthode récente expliquée dans mon livre qui s’appelle thermoablation par laser qui me semble faite pour vous. En cas de chirurgie, il faut la limiter à l’aile gauche de votre thyroïde pour garder une fonction glandulaire résiduelle.
      Concernant l’hypertension, bien sûr qu’elle est influencée par la thyroïde.
      Enfin, pour votre oeil droit, si j’étais votre médecin traitant que vous aurais fait de suite un examen ophtalmologique avec fond d’oeil (puisque les anciens médecins savaient faire tout ça…!). Je vous conseille de demander par sécurité un examen ophtalmologique en urgence.
      Tenez moi au courant.
      Bien cordialement
      Dr Gimbert

  118. Amir

    Bonsoir,
    Suite à mon message précédent (voir message ci-dessous en date du 7 octobre 2021), je suis après environ trois mois dans le processus … J’ai progressivement diminué la dose chaque fois à 13 μg avec Tcaps pendant deux semaines à un mois à chaque étape … Dans deux jours, je suis censé de prendre une dernière fois 13 μg et arrêter…!
    (J’ai commencé à 100 t4 et 6.25 t3 et je suis en traitement plus que 20 ans).
    Pendant ce processus je prends de la vitamine C, vitamine D, magnésium et la tyrosine. Je prends également les suppléments homéopathiques que vous avez spécifiés. Je ne mange pas non plus de sucre, de céréales, de légumineuses et de produits laitiers.
    Malgré ma grande peur de l’adaptation, je me sens beaucoup mieux que jamais et la performance des sports s’est améliorée et la sensibilité au froid diminuée …
    J’ai décidé de ne pas faire pour le moment de tests sanguins mais d’attendre plusieurs mois.
    J’aimerais bien entendre des impressions d’autres personnes qui ont passé le processus.
    Merci beaucoup pour votre livre et tout ce que vous faites !!!

    1. toubib57

      Bonjour Amir,
      je poste sur mon blog votre message qui redonnera de l’optimisme aux personnes qui en manquent parfois cruellement.
      Vos remerciements me font bien plaisir et me confortent dans mon action
      Bien cordialement
      Dr Gimbert

  119. Emeline

    Bravo pour votre livre qui est très intéressant.
    Quel bonheur d’avoir quelqu’un qui nous écoute.
    J ai fait une prise de sang en novembre 2021 et voici les résultats
    TSH 5,3
    T3 4 3 pmol/L
    T4 13 pmol/L
    Anticorps anti thyroperoxydase 224
    Iodurie 24 ug/L carence sévère
    Cela fait 1 mois que je prends des granions d iode et je mange du poisson 4 fois / la semaine, mais pour l’instant pas d amélioration, d’après vous je peux continuer ?
    Je suis allée voir un endocrinologue qui m’a diagnostiqué une hypothyroïdie d’hashimoto avec une glande thyroide atrophiée.
    Je n’ai pas de nodules, ni de goitre, mais je me sens mal depuis 4 ans, la gorge qui me serre et me tire en permanence.
    J’ai refusé de prendre le lévothyrox en sachant qu’un jour je n’y échapperait pas (le discours d’un endocrinologue)
    Dans votre livre vous parlez d un régime sans gluten
    Le matin je mange 2 tartines de petit épeautre et pas de gluten dans la journée.
    Je me demande si il faut arrêter les 2 tartines et prendre autre chose ?
    J’ai fait une gastrite il y 10 ans et de temps en temps j’ai mal à l estomac.
    J’aimerais faire un bilan radicalaire, j’habite à Rouen, peut-être avez vous des connaissances et pourriez vous m’aider ?
    Je vous remercie de bien vouloir m’aider
    Bien cordialement
    Emeline

    1. toubib57

      Bonjour Emeline,
      puisque vous avez lu et apprécié mon livre, replongez-vous à la page 52 dans le paragraphe commençant par « si votre TSH n’est que modérément augmentée »… C’est votre cas ! Vos T3 et T4 sont normales et vos ATPO sont un peu augmentées comme beaucoup de gens dont l’intestin ressemble à une passoire à cause de l’alimentation moderne.
      Vous n’êtes pas hypothyroïdienne…! Poursuivez votre régime sans gluten (avec vos deux tartines à base d’épeautre) au moins quelques mois, appliquez mes principes micronutritionnels et surtout prenez de l’iode en quantité suffisante. Vous êtes très carencée (je note que votre médecin a pensé à vous faire l’iodurie… un bon point pour lui !).
      Il n’y a aucune raison pour qu’on vous mette sous traitement par levothyroxine.
      Sinon, prévenez-moi…
      Bien cordialement
      Dr Gimbert

  120. Céline

    Bonjour Docteur
    j’ai un basedow depuis 2014 à la suite d’un traumatisme en 2013 (j’ai repris conscience l’hors d’une intervention benigne mais intubée.. personne ne s’en est apercu, et ayant entendu les chirurgiens rire je me suis dit qu’il fallait que je me rendorme, ce que j’ai fait).
    Donc basedow 2014, premiere intention basdene, arrêt au bout de 3 semaines car chute des globules blancs. ensuite, prise de propylex 50mg au debut 6 par jour tout en diminuant progressivment jusqu’a arret total au bout de 2 ans et demi. Rechute 6 mois plus tard decembre 2017, reprise propylex 50mg 6 par jour puis descente à 4 par jour sans jamais plus descendre car latent… j’ai tenu bon je pensais meme que tout irait mieux jusqu’en avril 2021 Rechute sauf que je suis toujours à 200mg par jour de Propylex. Nous sommes montés progressivement jusquà 500 mg (10 par jour) pour avoir enfin un effet, mon corps s’habituant au propylex…certainement.
    Actuellement stable ou pseudo stable, je suis à 300 mg par jour et je ne pense plus pouvoir baisser les doses malheusement… je dois donc me faire faire une tyroidectomie totale le 29 mars… ya t’il d’autres solutions que je n’ai pas envisagées? bien evidemment j’ai changé mon alimentation totalement, eu recours à l’hypnose, gemmo, aroma, homeo, sophro psy, activation du nerf vague, microkiné… je suis même devenue naturopathe…
    Je me suis dit que si d’ici le 29 mars je ne reussissais pas à baisser le dosage de propylex je me faisais opérer.
    J’en ai marre, je suis fatiguée d’avoir cette épée de damocles sur la tête, de me battre et de ne pas lacher prise..
    J’ai vu plusieurs endocrinos et tous m’on dit qu’il aurait deja fallu que je la retire à la seconde rechute…
    J’ai peur de faire une bêtise mais en même temps je voudrais arrêter tout ça et recommencer une vie presque normale sans avoir peur…
    Que me conseillez vous?
    Je vous remercie de l’attention que vous nous portez à tous.
    Passez une belle journée.
    Céline

    1. toubib57

      Bonjour Céline,
      Je ne veux pas vous pousser à acheter mon livre mais en général toutes les questions posées sur mon blog y trouvent leur réponse.
      Dans votre cas, vous utilisez des antithyroïdiens depuis huit ans sans être encore guérie. Alors voilà mes conseils :
      1) Arrêtons le massacre ! Repoussez le plus possible la thyroïdectomie totale tant que le cardiologue (qui normalement devrait vous suivre) ne vous dit pas le contraire.
      2) Je m’étonne qu’on ne vous ait pas proposé de traitement à l’iode radioactif dont je parle pages 61 et 63 de mon livre et qui est préférable à l’ablation chirurgicale car il peut ménager une certaine fonctionnalité glandulaire résiduelle.
      3) La maladie de Basedow est une thyroïdite autoimmune pour laquelle il est capital de suivre les principes que je préconise dans mon guide pratique (sans recourir forcément à tout un arsenal de méthodes plus ou moins ésotériques). Luttez au moins contre l’hyperperméabilité intestinale et écartez les métaux lourds (y compris ceux des vaccins dont je parle dans mon tome 2)
      Tenez moi informé
      Bien cordialement
      Dr Gimbert

      1. celine

        Bonjour,
        le cardiologue me conseille de le faire car à chaque fois mon coeur en prend un coup ainsi que le foie et les reins meme si je fais le maximum pour protéger tout ca.
        niveau intestinal idem, avec hydrotherapie du colon, jus de legumes lactofermentés, et alimentation anti inflammatoire…
        je suis naturopathe.
        quand à l’iode, si, on a hesité mais je fais de l’exophtalmie donc on a choisi une autre option.

        voilà….

  121. Fanny

    Bonjour Docteur,
    Où puis-je trouver l’intégralité de l’article avec les conseils nutritionnels? Les avez-vous enlevé ou est-ce un bug chez moi? En effet, je souffre d’une thyroïdite hashimoto depuis tellement longtemps. Et malgré un changement d’alimentation et la prise d’euthyral, c’est toujours la galère. Et je n’ai toujours trouvé aucun bon médecin de confiance.. j’essaye alors de m’en sortir seule, voilà pourquoi vos conseils sont les bienvenus! Peut-être me permettront-ils de diminuer l’eurhyral pour relancer ma thyroïde d’elle-même.
    Merci d’avance et bonne soirée.
    Fanny

    1. toubib57

      Bonjour Fanny,
      J’ai retiré l’article quelques jours après la sortie de mon livre car ce dernier apporte beaucoup plus d’informations actualisées et de conseils.
      Par contre, après l’avoir lu, et s’il persiste des interrogations, renvoyez-moi un message. Comme vous le voyez, j’ai repris mes réponses publiques et anonymes aux mails que je reçois.
      Bien cordialement
      Dr Gimbert

  122. Julienne

    Bonjour,

    Je me permets de laisser un commentaire car je trouve vos informations très très intéressantes et veridiques. Pour ma part levothyrox depuis 4 ans suite à ma première grossesse. Ma tsh faisait tjr yo-yo. A ma 1ere grossesse on m’a mis sous levothyrox et fer pdt 5 mois. A 7 mois et demi pb de protéines dans les urines. A 8 mois j’accouche pour cause de pré eclampsie (j’avais eu un choc emotionnel également durant ma grossesse) et hémorragie durant mon accouchement. J’ai été à la limite de la transfusion sanguine. L’hôpital decide d’arrêter le traitement pour ma tsh mais me donne du fer pdt 3 mois. Début janvier 2019 je dois reprendre du levothyrox mes taux augmentent… Depuis 2020, je me plaint d’une forte fatigue ongle et cheveux cassant. En début d’année 2021 s ajoute des douleurs digestifves articulaires et musculaires et des inflammation aux sinus (j’ai un almagame dentaire loge depuis 17ans qui s’est subitement inflammé) mais 2021 burn ourt du à une trop forte dose de stress(professionnel et personnel) la naturopathe me conseille un bilan sanguin. Je demande à mon médecin. Carence en fer zinc et vitamine D si on regarde les normes de santé. Pour les normes de laboratoire juste mon taux de vitamine était bas. Je prends des vitamines le déstress booster et du selenium. Juillet août je transpire fortement mais tjr ce pb de mains et pieds froid. J’en parle à mon nouveau médecin qui me fait de nouveau tsh t4 et T3 et fsh et la de nouveau dans les normes laboratoires parfait mais dans les normes santé c’est pas la même analyse. Ma naturopathe me conseille le test de l’iode que j’ai pas fait en juillet car mon médecin ne me l’a jamais prescrit. Aujourd’hui je suppose même que j’avais ou que j’ai peut être encore une carence également en cortisone voir dhea. Bref je vais demander un bilan complet des minéraux des taux tsh t4 T3 total les anticorps la cortisone et l’iode par les urines pour être sûr car les effets indésirable car merci bien à 33 ans pas facile ts les jours. Merci d’informer les personnes comme nous qui au final se retrouve dans une errance médicale avec du levothyrox pour toujours….

    1. toubib57

      Bonjour Julienne,
      vous rajoutez votre cas à la liste déjà trop longue des femmes enceintes, mises à titre quasi systématique sous lévothyrox alors qu’un peu d’iode quotidiennement (100 à 150 µg) tout au long de la grossesse aurait largement suffi. Après le scandale du Levothyrox nouvelle formule, Merck récidive avec ses complices habituels. Pour moi il s’agit là d’un nouveau scandale sanitaire. Résultat : des milliers de femmes comme vous se retrouvent sous Lévothyrox après leur accouchement…!
      Tenez-moi informé de vos résultats
      Bien cordialement
      Dr Gimbert

  123. Enna

    Bonsoir Docteur,
    Sur le point de passer commande de votre livre, j’aurais souhaité tout de même connaître votre opinion. Après un choc psychologique, j’ai perdu 7 kilos (je n’en pesais déjà que 55), ai développé des soucis intestinaux avec constipation chronique et ballonnements, des problèmes psy (grosses déprimes, crises de larmes, de colère…) ainsi qu’une fatigue m’empêchant de pratiquer le sport que je pratique depuis l’adolescence. Ma tension est basse (entre 10 et 11), et je suis sensible aux températures avec les extrémités froides bien souvent. En 2020, un médecin m’a déclaré intolérante au gluten sans test, et m’a envoyé dans un labo privé afin de connaître mes autres intolérances supposées. De nombreux articles scientifiques indiquaient que ces labos n’étant pas fiables à 100% m’ont fait me décider à ne pas faire ces analyses et de tenter d’écarter certains aliments au fur et à mesure (gluten donc, lactose, viande rouge etc) pendant 1 an. En vain. En 2021; je consulte un autre médecin qui me fait cette fois passer une batterie d’examens.
    Voici les résultats :
    TSH 6.22
    T3L 5.22 pmol/L (3.85-6.01)
    T4L 12.36 pmol/L (7.98-14.42)
    Iodurie : 583 nmol/l (>788 nmol/l)
    CRP : 4.9 mg/L (<3)
    Cortisol : 27.9 (4.3-22.4)
    Anticorps anti-thyroperoxydase : 216 (<34)
    Le reste du bilan sanguin étant parfaitement normal, je ne vous en fait pas part. L'intolérance au gluten a également été examinée et je n'ai aucun signe de maladie cœliaque (j'en suis même loin).
    L'échographie de la thyroïde n'est pas inquiétante, et après une coloscopie, tout est parfaitement OK au niveau du colon, des intestins.
    J'ai eu un premier rdv endocrinologie en Décembre 2021 et l'on m'a dit que ma carence en iode était à l'origine de tout mes maux, et qu'étant effectivement en hypothyroïdie d'Hashimoto, il n'était pas nécessaire de me mettre sous médicament car corriger mon taux d'iode était l’impératif principal. Néanmoins, afin de m'aider sur les 3 premiers mois (car c'est difficile, pour moi et mon entourage, notamment avec mes changements d'humeur, la fatigue chronique, les douleurs abdominales...), mon endocrino m'a tout de même mise sous levothyroxine henning au plus faible dosage (25 mg) + iode à 150 ug tous les jours. Aujourd'hui cela fait donc un peu plus d'un mois que je prends un comprimé par jour (depuis le 22/12) et je constate déjà de grandes améliorations (transit redevenu correct, ballonnements devenus rares, je dors mieux la nuit, j'ai déjà repris plusieurs kilos... Seulement, ma semaine de menstruation a été horrible avec des céphalées qui n'en finissaient plus (8 jours d'affilée). Depuis la prise du médicament, j'ai constaté des céphalées que je n'avais pas auparavant. Etant contre la médication, j'ai accepté ces 3 mois d'aide car cela faisait des années que je vivais tout cela sans aucun diagnostic fiable. Depuis cette semaine horrible avec céphalées incessants, j'ai coupé le comprimé de levothyroxine afin de n'en prendre qu'une moitié. Les médicaments me font peur, alors forcément...
    En lisant tous les commentaires, je me suis demandée si le diagnostic d'Hashimoto était le bon ?
    Et surtout pensez-vous que je doive arrêter la levothyroxine dès maintenant ? Je ne veux pas que ma thyroïde soit impactée alors que je n'ai jamais été sous traitement avant !
    Pensez-vous que rectifier l'iode suffira ? J'ai peur de retomber dans les douleurs et dans l'état d'avant...
    Merci beaucoup pour vos conseils bienveillants, et pour partager ce savoir avec nous.
    Bien à vous
    Enna

    1. toubib57

      Bonjour Enna
      votre histoire est limpide et très bien détaillée. Si vous avez effectivement acheté mon livre dans l’intervalle, vous y avez trouvé vous-même la réponse à votre question. Le médecin qui a dosé votre iodurie a vu juste. Je suis d’ailleurs content de constater que depuis que je parle dans les revues de santé naturelle et sur mon blog de cet examen simple et très utile, mes confrères l’ont ressorti des oubliettes…
      Vous concernant, tout ce que vous faites est bien. Cependant il aurait fallu commencer par augmenter l’apport en iode seul avant de donner la levothyroxine et regarder si cela suffisait. Ce qui devrait être le cas chez vous. D’ailleurs, si vous supportez les produits de la mer, ils sont préférables aux compléments artificiels (Pages 69 et 70 du livre). Vous pourriez ainsi repousser le déclenchement de la thyroïdite et vous passer de la levothyroxine…
      Bien cordialement
      Dr Gimbert

  124. Darri

    Bonjour,

    Après une errance médicale mon médecin vient de m’indiquer que je suis en hypothyroïdie et donc m’a prescrit des hormones que j’ai pris pendant maux de tête fatigue douleurs musculaires… j’en fait part à mon médecin qui a baissé le dosage en vain toujours les mêmes symptômes TSH 3, iodurie 68 ug, vit D 73…
    Fatigue ++++ , douleurs musculaires et intestinales, troubles gynécologiques, perte de mémoire, déprime, insomnies…
    J’ai arrêté le traitement hormonal car trop de symptômes au quotidien, je souhaite m’orienter vers les compléments alimentaires pouvez vous me conseiller svp .
    Absence de règles ou cycles irréguliers, perte de cheveux, perte de mémoire, troubles digestifs, sautes d’humeur….
    En vous remerciant par avance Docteur.

    1. toubib57

      Bonjour Darri,
      Malheureusement, histoire banale où vous avez été placée d’emblée sous traitement hormonal plutôt fort puisqu’il a fallu rapidement le diminuer et finalement l’arrêter.
      Faites un bilan complémentaire afin de déterminer vos éventuelles carences Vous pouvez d’ailleurs commencer de suite par augmenter votre apport en iode soit par l’alimentation soit par un granion quotidien de 150 µg. Mon bouquin vous apportera tous les conseils nécessaires
      Bien cordialement
      Dr Gimbert

  125. Véronique

    Bonjour,
    cela fait plusieurs année que j’ai une hypothyroidie soignée par levothyrox 50 et 75 un jour sur deux.
    J’ai fais une prise de sang en novembre 2021. les résultats sont les suivants t4 9,22 t3l 2,34 tsh 3,23 anti thyroglobuline 5,70 anti-thyropéroxidase 458,53 pth parathormone 51,8 cortisol 18,9.
    VIT B9 10.8 VITB12 590 VITD 32.6. Je me sentais fatiguée alors j’ai augmenté de moi même a 75 tous les jours maintenant j’ai des bouffées de chaleurs tremblement coeur qui s’accélère. J’ai commencé un régime croq kilo depuis 2 jours mais je pense que je vais rediminuer le levothryrox comme avant. Pouvez vous m’éclairer sur ce qui est préférable. En vous remerciant et bien cordialement.

    1. toubib57

      Bonjour Véronique,
      je vous donne trois éléments expliqués dans mon livre:
      1) il est illogique d’alterner 50 et 75. Mieux vaux donner 62,5 tous les jours
      2) Votre bilan thyroïdien était correct et vous vous êtes mise en hyperthyroïdie. Pas d’automédication
      3) Si j’étais votre médecin, je m’intéresserais plutôt à votre cortisol et à vos glandes surrénales.
      Bien cordialement
      Dr Gimbert

  126. Sophie

    Bonjour docteur ,
    Je suis tombée par hasard sur votre page et quelle mine d’or!
    Je me permets quand même de vous évoquer mon cas.
    Suite à une grossesse gémellaire qui s’est très bien déroulée , et après deux années d’allaitement, j’ai commencé à ressentir une fatigue chronique, des désordres digestifs qui au fur et à mesure des années n’ont fait que s’exacerbé, tout un ensemble de symptômes sont apparus:
    Perte de cheveux, yeux gonflés au réveil, pieds et mains froids en permanence, gonflement du visage soudainement (allergie sans savoir à quoi), spm amplifiés, peau très sèche, rythme cardiaque lent, gastroparesie, hypochlorydrie, mycoses vaginales à répétition etc etc .
    J’ai fait mes propres recherches et j’ai fini par consulter un médecin fonctionnel, les analyses ont permis de mettre en évidence un « burn out » physiologique.
    Progestérone, DHEA, pregnenolone très bas.
    Carence en fer, calcium, potassium etc etc
    DIO2 positif et candidose sérologique positive
    Le médecin m’a mise sous L-thyroxine 25 microgramme (1 comprimés le matin à jeun).
    Supplémentation en iode, sélénium, zinc, dhea, pregnenolone, b12, magnésium, fer, vitamine D.
    J’ai mis en place un rééquilibrage alimentaire, mais avec tout ce protocole , je ressens encore de la fatigue, j’ai toujours une perte de cheveux et les yeux gonflés et avec des poches au réveil, mycoses vaginales, gastroparesie etc. Toutefois, il y a beaucoup de points qui se sont améliorés notamment les spm.
    Pensez-vous que je vais devoir me supplémenter à vie avec tous ces compléments et mon traitement pour la thyroïde ?
    Je vous remercie d’avance du temps que vous m’accorderez.
    Bien à vous

    1. toubib57

      Bonjour Sophie
      Vous êtes suivie par un « médecin fonctionnel », c’est-à-dire formé à la micronutrition, ce qui est une excellente chose.
      Pour répondre à votre question sur la supplémentation définitive, j’espère bien que non ! Le rééquilibrage alimentaire que vous avez commencé portera ses fruits bientôt et vous permettra de vous passer de tout complément.
      Si je puis juste ajouter mon grain de sel, je note que vous êtes sous Lévothyroxine mais à aucun moment vous n’indiquez vos taux de TSH, T3 et T4. Par ailleurs, et j’en parle dans mon livre, il existe une intrication directe entre la TSH et 3 autres hormones hypophysaires, les gonadotrophines (FSH, LH, prolactine). J’imagine qu’elles ont été dosées, compte-tenu de vos symptômes prémenstruels ?
      Enfin, la piste du cortisol et de l’ACTH me semble judicieuse compte-tenu du taux faible de vos hormones surrénaliennes.
      Tenez-moi informé…
      Bien cordialement
      Dr Gimbert

  127. Arlette

    Bonjour Docteur,
    Article très instructif, contente de consommer un œuf ts les matins de la viande le midi et poisson le soir comme vs le proposez avec bcp de légumes ds le potage et des fruits du pain au levain de seigle maison à l’épeautre.
    Cpdt j’ai une hypothyroïdie (post hyper) depuis la ménopause et parfois j’ai l’impression du yoyo entre les deux; ma thyroïde a des nodules ds les deux lobes dont les ponctions ne révèlent pas de cancer.
    Bilan aucun tt, la tsh étant normale! En 30 ans prise de poids 1 kg annuel, prise lente insidieuse malgré le sport et un travail très physique,ongles déformés striés dédoublés etc, plus de sourcils, une fatigue matinale anormale,perte des cheveux ( peut-être due à une testostérone élevée). J’absorbe 50 g d’avéna sativa et 50 g de bourgeons de cassis depuis 3 ans mais c’est insuffisant, j’ai acheté du L thyrosine 500 en complément alimentaire mais ne l’ai pas encore pris ne sachant pas trop la posologie : qu’en pensez-vs? Les médecins (traitant et de Cochin) ne s’intéressent qu’aux bilans labo et pas au mal être des patients. Où sont passés nos anciens docteurs qui faisaient médecine en passant par la case » études classiques » latin grec abordant l’Homme et pas par les mathématiques, ns ne sommes pas que des équations ! Bref, il est difficile de se faire soigner si les résultats biologiques sont ds la « fourchette »et la clinique est devenue la portion congrue, l’ordinateur est davantage consulté que le patient ausculté…Alors je fais de l’automédication pas très réussie d’ailleurs avec l’homéopathie, les plantes, le zinc la vit D3, du sélénium ds l’homeogum thyroïde et autre.
    Merci pr ce bel article ( je consommerai moins de cruciféres) très éclairant et aussi merci aux personnes qui ont écrit, on est moins seul. Mes sincères salutations. Arlette

    1. toubib57

      Bonjour Arlette,
      et merci pour ce message qui m’encourage à poursuivre mon activité bénévole de « médecin public ».
      Si j’ai un bon conseil à vous donner, c’est de vous faire suivre par un professionnel de santé formé à la micronutrition que vous devriez pouvoir trouver dans votre région. Dans certains domaines, l’automédication peut conduire à commettre des erreurs assez délétères.
      Mon livre à venir très bientôt pourra vous servir de guide complémentaire et vous y verrez que la TSH dosée isolément n’est certainement pas le meilleur moyen de surveiller la fonction thyroïdienne.
      Bien cordialement
      Dr Gimbert

    2. Nicole

      Que pensez-vous du complément alimentaire total thyroide je suis sous lévothyrox depuis plus de vingt ans diagnostiquée hasimoto j’ai une prise de poids de 25 kg merci pour votre réponse

  128. Christelle

    Bonjour Docteur,
    Je suis âgée de 51 ans et dépistée hashimoto depuis 2009.
    Depuis ma vie se résume à peu de chose….Je suis fatiguée en permanence, j’ai des effets de tangage lorsque je marche et je suis devenue une grande anxieuse….
    Je suis sous l thyroxine serb 15 gouttes/j.
    C’est le seul traitement que je prends car je n’ai pas d’autres pathologies….ouf merci.
    Les médecins ne comprennent pas, mais je suis mal en permanence….
    Avez vous déjà rencontré ce genre de situation chez un de vos patients ?

    Le résultat de ma dernière prise de sang est le suivant:
    TSH 3.19 (0.270-4.200)
    T3 2.71 (2-4.40)
    T4 15.80 (9.30-17)
    AC anti-thyroglobuline 433 Ul/ml (inf 115)
    AC anti-thyroperoxydase 143 Ul/ml (inf 34)
    Le taux de vit D ainsi que le fer et le zinc sont bon.

    Je vous remercie de bien vouloir m’aider à comprendre ce qu’il m’arrive…
    Bien cordialement,
    Christelle

    1. toubib57

      Bonjour Christelle,
      J’imagine que lorsque vous avez été « dépistée Hashimoto », vous aviez des symptômes évocateurs ? Quels étaient-ils et différaient-ils du tableau clinique actuel ?
      En tous cas, votre dernier bilan thyroïdien est très satisfaisant. Par conséquent votre thyroïde est probablement hors de cause. Il faudrait alors vous orienter vers un autre problème hormonal (dopamine ou cortisol), ou une étiologie ORL, voire neurologique…
      Autre conseil : faites vous prendre de temps en temps la tension artérielle en position debout.
      Tenez-moi informé
      Bien cordialement
      Dr Gimbert

  129. Najet

    Bonjour
    J’ai 42 ans ai subi une thyroïdectomie subtotale en 1996 suite à des nodules qui finalement étaient bénins. A cette époque, la biopsie ne se faisait pas systématiquement. J’avais 16 ans… Après l’opération j ai était réfractaire face au traitement à vie par levothyrox car on m’avait mal expliqué cette maladie. On m’avait juste fait comprendre que sans opération je risquerais un cancer c’est tout. J’ai refusé le traitement et le suivi médical tout allait très bien, aucun symptôme jusqu’à l’âge de 25 ans, où ont commencé malaises et asthénie. Changement de médecin j’explique ma situation on me gronde et m’envoie en urgence vers un endocrinologue. Ce dernier me prescrit levothyrox et échographie. A l échographie on se rend compte que ma thyroïde s’est régénérée. Les dimensions du morceau qui restait avait doublé. Et là on m’annonce encore des nodules et aucune solution faut absolument prendre le levothyrox. Là j’ai connu la descente aux enfers… perte de cheveux, douleurs intestinales atroces, prise de poids, dépression et fatigue permanente, œdème visage. TSH était toujours dans les normes, mon médecin me tient tête et me dit d aller voir un psy et que tout est dans la tête… bref errance médicale pendant 13 ans. Scandale du levothyrox arrive, j étais enceinte on refuse de me changer le traitement malgré ma grossesse. Mon fils est né avec une duplicité rénale mais pour les médecins aucun rapport…j ai dû menacé mon médecin d arrêter le traitement si il ne me changeait pas pour le tcaps. Il a fini par céder et me dit que ça ne changerait rien et que de toute façon il ne sera jamais remboursé. Ça ce n était pas son problème, ma santé n a pas de prix… aujourd’hui je suis toujours en surpoids malgré alimentation saine et sport… et je souffre de douleur intestinale et œdème yeux… je ne trouve plus d issue et me suis résigné à vivre ainsi. Est ce que les compléments alimentaires peuvent aider malgré cela ? Ou soulager les symptômes
    Merci

    1. toubib57

      Bonjour Najet,
      votre témoignage est tout simplement ahurissant, et très instructif tant sur les agissements impunis de certains médecins que sur l’incroyable capacité de la thyroïde à se régénérer contre vents et marées malgré les attaques abusives !!
      En attendant que vous puissiez bénéficier d’un suivi médical correct (si, si, c’est possible !), et pour que je puisse répondre à votre question sur les compléments alimentaires, pouvez-vous me communiquer les résultats de votre dernier bilan biologique complet ?
      Bien cordialement
      Dr Gimbert

  130. Laurence

    Bonjour, après un bilan sanguin, mon taux de TSH US s’est avéré être plus haut que la normale (3,915 mUl/l très exactement). Après avoir effectuer quelques recherches, je suis tombée sur votre site qui est très intéressant et qui nous permet de ne pas tomber systématiquement dans la solution médicamenteuse qui avantage surtout les labos. Que me conseillez-vous de faire en première intension s’il vous plaît ?
    Merci d’avance pour votre réponse.
    Cordialement

    1. toubib57

      Bonjour Laurence
      en première intention, je vous conseille surtout de ne rien faire dans l’immédiat . N’importe où, votre taux de TSH serait considéré comme normal, sauf si vous êtes enceinte… et encore !
      Pourriez-vous me donner quelques infos sur les raisons et le contexte clinique de votre bilan sanguin ?
      Dans l’attente et bien cordialement
      Dr Gimbert

      1. Stéphane

        Bonjour docteur quelle bonheur d’avoir quelqu’un qui écoute ! Qui nous rassure désemparé par des médecins pressés. Ma fille 16 ans anticorps anti thyroperoxydase 10 614 u/ml TSH 2,22 uI/ml suivie tout les 6 mois pas de traitement, douleur dans les mollets 6/10 par moment fatiguée alimentation sans gluten, ni laitage depuis 3 ans alimentation bio. Sensation de palpitations. Écrasement de la cage thoracique au repos cela peut durer 20 minutes survient à n’importe quel moment le cardiologue a dit tachycardie sinusale 112 par minute avec bilan cardiaque normal vitamine b12 vérifiée pas en manque ma fille prend vitamine D3 1000 1 g tous les jours Pouvez vous m’aider Docteur?

        1. toubib57

          Bonjour Stéphane
          effectivement il n’y a pas lieu de donner actuellement un quelconque traitement pour la thyroïde en dehors du régime alimentaire déjà en cours sur le gluten et les laitages.
          Par contre, votre fille présente manifestement un terrain spasmophilique (il faut regarder du côté du magnésium et du calcium). Faites lui faire un bilan micronutritionnel et radicalaire tel que je l’expose dans mon livre (Page 56 et suivantes). En attendant demandez lui de boire beaucoup d’eau surtout dans la matinée pour la détoxifier.
          Tenez moi au courant
          Bien cordialement
          Dr Gimbert

  131. Anne-Sophie

    Bonjour Docteur, j ai developpé un goitre très volumineux, 80ml, suite à un choc émotionnel. Il me comprime la trachee, qui s est trouvée déviée. La derniere cytoponction révèle un stade Bethesda 4. Je souhaiterais à tout prix éviter l operation, ma thyroide fonctionne parfaitement, mes bilans hormonaux sont parfaits. Que me conseillez vous pour permettre une diminution de ces nodules? Merci d avance.

    1. toubib57

      Bonjour Anne-Sophie,
      Le stade Bethesda 4 impose de rester prudente mais sans inquiétude excessive. Il est en effet fort possible, sinon probable que vous conserviez votre thyroïde.
      Je vous suggère, si cela ne vous a pas encore été proposé de faire pratiquer un test moléculaire. Ce test implique l’analyse de l’ADN et de l’ARN du nodule afin d’obtenir des informations sur d’éventuelles altérations génétiques afin de préciser si la probabilité de cancer est élevée ou faible. Les principaux tests portent des noms barbares comme hyroseqV3, Afirma GSC ou encore ThyGeNEXT/ThyraMIR.
      Les tests moléculaires peuvent également aider à déterminer si un cancer de la thyroïde est agressif ou non. Lorsque les tests moléculaires d’un nodule thyroïdien sont négatifs, la chirurgie peut généralement être évitée. Lorsque le test moléculaire est positif pour un cancer de la thyroïde, la chirurgie est souvent recommandée.
      Tenez-moi informé
      Bien cordialement
      Dr Gimbert

  132. Paul

    Bonjour,
    Je suis un homme de 26 ans. Depuis des années, je souffre d’une asthénie chronique et troubles du rythme circadien, avec une peau pâle et sèche. Au collège et au lycée, j’étais très bon élève mais j’ai actuellement beaucoup de mal à me concentrer dans mon travail. Par ailleurs, j’ai toujours froid. Mes analyses ne montrent pas d’anémie. Je prends de nombreux compléments alimentaires (berocca, bion 3…) pour essayer de traiter ce problème de fatigue chronique.
    Je suis également traité pour dépression et troubles de l’humeur depuis mes 18 ans (prozac, benzodiazépines…), pour hypertension essentielle (irbésartan), pour des céphalées chroniques (AINS), pour une chute de cheveux qui est apparue depuis 3 ans justifiant la prise de finastéride + minoxidil (à noter : aucun antécédant d’alopécie androgénique dans ma famille).
    J’ai fait faire des dosages spécialisés par le laboratoire JUVENALIS qui retrouve une carence en vitamine D (alors que je prends 1 ampoule de cholécalciférol/mois…), une TSH limite basse à 0.425 mUI/L, une T3L à 4.70 pM. Par ailleurs, la iodurie est abaissée à 45 µg/L. Enfin, mon taux de sulfate de prégnénolone est limite (45 ng/mL) et les taux de vitamine A, vitamine E, zinc, cuivre et sélénium sont dans les normes.
    J’avoue être un peu perdu car finalement je retrouve des symptômes d’hypothyroïdie (dites moi si je me trompe ?) mais tout est dans les « normes » (et donc mon méd gé ne fait rien) au bilan bio et cela fait des années que ça dure… Pouvez-vous m’aider à y voir plus clair ? En vous remerciant d’avance. Paul

    1. toubib57

      Bonjour Paul,
      je vous donne rapidement mon avis car j’ai peu de temps de libre actuellement en raison des formations médicales que je donne aux soignants hospitaliers à travers toute la France.
      Votre histoire clinique, remarquablement résumée, m’interpelle dans la mesure où vous présentez des symptômes de fatigue chronique pouvant effectivement évoquer des troubles thyroïdiens, mais non confirmés sur le plan biologique.
      Votre bilan micronutritionnel élimine quelques étiologies de fatigue chronique mais pas d’autres causes possibles.
      Je vous suggère de vous intéresser à certaines hormones qui pourraient être incriminées dans ce tableau, en particulier le cortisol et les catécholamines, dont la dopamine. Cette dernière est synthétisée à partir de la tyrosine et de son précurseur la phénylalanine qui sont également à la base de la fabrication des hormones thyroïdiennes, ce qui pourrait expliquer certaines choses.
      Je vous laisse le soin de voir dans cette direction avec votre médecin et de me dire ce qu’il en est, en me précisant aussi votre régime alimentaire et votre apport journalier en protéines…
      Dans l’attente, bien cordialement
      Dr Gimbert

  133. Véronique

    Bonjour,
    Je vous remercie pour le partage de votre intelligence et de votre expérience.
    Votre livre parle t il de l hyperthyroïdie ?
    J ai tous les symptômes de l hyperthyroïdie ( tachycardie, perte de 5 kg en 1.5 mois, fatigue, irritabilité ..), un taux de tsh qui est passé de 1.5 à 0.6 en 3 mois( le reste est ds les normes ts3 et tsh4 et anticorps). Avec un choc émotionnel au milieu et un burn out.
    Prendre Nathyroid et de l aubépine ( cardiocalm) prescrit par mon endocrinologue vous parrait il adapté ? Je dois faire de nouvelles analyses dans 5/6 semaines
    Quel régime alimentaire et complément, dois-je ingérer svp ?
    Je fais de l acupuncture et gère mon stress chronique…via méditation et repos et .
    Merci pour votre réponse qui profitera à tous ;-).
    Au plaisir d assister à une conférence ligne ou de lire vos livres.
    Je vous souhaite une bonne santé.
    Bien à vous,
    Véronique

    1. toubib57

      Bonjour Véronique,
      Effectivement vous présentez tous les symptômes de l’hyperthyroïdie… sauf que votre bilan sanguin thyroïdien est normal !
      Cela signifie que vous prenez de plein fouet le contre-coup de votre stress chronique et de votre burn-out récent.
      Prenez l’aubépine de l’endocrinologue, mais pas le Nathyroïd qui risque d’aggraver vos symptômes cardiaques. Oubliez quelques temps votre thyroïde et utilisez toutes les médecines naturelles à visée calmante (homéopathie, phytothérapie, acupuncture) et certaines techniques de relaxation (yoga, sophrologie, hypnose, training autogène). Profitez que les psychothérapeutes soient désormais remboursés.
      Dans mon bouquin je consacre un chapitre à l’hyperthyroïdie ou aux symptômes qui, comme pour vous, pourraient la faire évoquer sans confirmation biologique… Il s’agit en général d’autres hormones qui sont en cause, essentiellement le cortisol et les catécholamines dont la célèbre adrénaline. Peut-être pourriez-vous orienter votre médecin vers cela.
      Et si les méthodes naturelles échouent, demandez à votre médecin ou cardiologue si vous ne pourriez pas bénéficier de petites doses d’un médicament bétabloquant. Cela « bloque » les effets de l’adrénaline et on le prescrit quotidiennement aux gens stressés, avec d’excellents résultats… et sans toucher à leur thyroïde.
      Bien cordialement
      Dr Gimbert

      1. Véronique

        Merci pour vos recommandations ( que je vais appliquer avec encore plus de conviction 😉 et votre éclairage. J’ai une tension faible ( 9 max au lieu de 12/8) est-ce que les bêta-bloquants sont recommandés quand même ? Merci. V

        1. toubib57

          Bonjour Véronique,
          Votre tension un peu basse écarte encore plus le diagnostic (actuellement) d’hyperthyroïdie et justifie pleinement mes conseils… sauf effectivement pour les bétabloquants qu’il vaut mieux éviter chez vous, bien que ceux-ci soient surtout contre-indiqués en cas de bradycardie (rythme cardiaque inférieur à 50/mn, ce qui n’est pas votre cas…).
          Bien cordialement
          Dr Gimbert

  134. Amir

    Bonjour,
    Je vous remercie pour cet article bien explicite. J’ai beaucoup apprécié ! J’ai 44 ans, souffre d’hypothyroïdie d’hashimoto depuis 2001 sous levothyrox, actuellement je suis à 100mgr + cynomel 6.25mgr.
    Je vous écris car après des années j’ai décidé d’essayer d’arrêter progressivement de prendre les médicaments tout en étant soutenu par des suppléments. Mon alimentation est globalement bonne, riche en légumes, poisson et un peu de viande rouge et sans sucre, gluten et produits laitiers.
    Je sais que la démarche n’est pas très simple et agréable mais ça m’intéresse d’essayer, par contre je ne trouve pas d’articles qui expliquent les risques…
    je serais ravi d’avoir votre avis.
    Bien à vous,
    Amir

    1. toubib57

      Bonjour Amir
      Votre démarche me semble judicieuse et justifiée.
      D’abord j’insiste sur la nécessité d’être suivi par un médecin qui accepte le principe que vous arrêtiez les médicaments et qui vous accompagne pendant votre sevrage.
      Ensuite je vous conseille de diminuer TRÈS progressivement en raison de l’ancienneté de votre traitement, en commençant par la T3 (le Cynomel). En effet, la transformation de T4 (Levothyrox) en T3 active doit avoir repris correctement avant de passer à la suite. Pour cela utilisez les micronutriments indispensables évoqués dans mon article et détaillés dans mon livre (à paraître).
      Dans un second temps vous réduirez peu à peu le Levothyrox en veillant à apporter suffisamment d’iode et de protéines animales dans votre alimentation pour fabriquer vous-même la T4 au niveau thyroïdien. Pour cela, privilégiez les poissons marins et fruits de mer.
      Tenez-moi au courant
      Bien cordialement
      Dr Gimbert

      1. Amir

        Merci beaucoup pour votre réponse !
        Je vous tiendrai au courant.
        Bien à vous,
        Amir

        1. Amir

          Bonsoir,
          Suite à mon message précédent, je suis après environ trois mois dans le processus … J’ai progressivement diminué la dose chaque fois à 13 μg avec Tcaps pendant deux semaines à un mois à chaque étape … Dans deux jours, je suis censé de prendre une dernière fois 13 μg et arrêter…!
          (J’ai commencé à 100 t4 et 6.25 t3 et je suis en traitement plus que 20 ans).
          Pendant ce processus je prends de la vitamine C, vitamine D, magnésium et la tyrosine. Je prends également les suppléments homéopathiques que vous avez spécifiés. Je ne mange pas non plus de sucre, de céréales, de légumineuses et de produits laitiers.
          Malgré ma grande peur de l’adaptation, je me sens beaucoup mieux que jamais et la performance des sports s’est améliorée et la sensibilité au froid diminuée …
          J’ai décidé de ne pas faire pour le moment des tests sanguins mais attendez plusieurs mois.
          J’aimerais bien entendre des impressions d’autres personnes qui ont passé le processus.
          Merci beaucoup pour votre article et ce que vous faites !!!

          1. toubib57

            Bonjour Amir,
            je poste votre message qui me fait bien plaisir et me conforte dans mon action
            Bien cordialement
            Dr Gimbert

  135. Daisy

    Bonjour Dr Gimbert,

    Merci pour cet article passionnant. Quel dommage de ne pas vous avoir consulté pendant mes 20 années passées en Lorraine 🙂
    J’aimerais si vous avez un peu de temps pour me répondre, vous demander votre avis :
    J’ai 37 ans et nous essayons de concevoir un enfant depuis plus d’un an. Je dois commencer mon parcours de PMA le mois prochain mais mes derniers résultats de TSH sont trop elevés (4,1) me dit-on pour soutenir une grossesse. Voici mes résultats :
    T3 libre : 4,10 pmol (3,1-6,8)
    T4 libre : 13,4 pmol (12-22)
    AC antithyroperoxydase 14 Ul/ml (<34)
    AC antithyroglobuline 16 UI/ml (<115)
    Etant donné que le temps presse pour ma fertilité, mon endocrino veut me mettre sous Levothyrox pour baisser ma TSH mais je suis terrifiée à l'idée de passer ma grossesse (si grossesse il y a!) sous Levothyrox car je me sens bien mais je ne veux pas non plus risquer de fausse couche.
    Je précise que toute les femmes de ma famille ont la maladie d'Hashimoto et que je prends 150 ug d'iode dans mes quotidiennement dans mes vitamines prénatales.
    J'ai décidé d'arrêter le gluten et le lait de vache dès aujourd'hui mais on me presse pour avoir des résultats rapides. Qu'en pensez-vous, est-ce possible d'utiliser le Levothyrox en 'traitement de choc' afin d'abaisser au plus vite la TSH puis de l'arrêter et de maintenir une alimentation saine, ou ne devrais-je même pas commencer?
    Un immense merci pour votre réponse.
    Daisy

    1. toubib57

      Bonjour Daisy,
      Vous êtes malheureusement l’exemple parfait de la victime expiatoire de l’industrie pharmaceutique.
      La dernière lubie de Big Pharma, que je dénonce entre autres dans mon livre (il y en a tellement que je tarde un peu à le finir… !) consiste à mettre sous Levothyrox des femmes en début ou en désir de grossesse alors que leurs résultats sont strictement normaux.
      C’est un scandale absolu car cela n’a aucune justification.
      En prenant du Levothyrox, vous apportez à votre organisme de l’hormone T4 préfabriquée. Donc votre thyroïde va se mettre au repos et cesser de la fabriquer. Après votre accouchement, il est possible que la glande ne reparte pas et vous serez condamnée à prendre du Levothyrox le restant de vos jours.
      Si vous n’aviez pas ce problème de PMA, je vous conseillerais de continuer à faire ce que vous faites (supplémentation quotidienne avec 150 µg d’iode et l’acide folique jusqu’en fin de grossesse, régime sans gluten et sans lait de vache, apport de calcium par les eaux minérales calciques, et, évidemment surveillance régulière).
      Cependant dans votre cas, prenez exceptionnellement du Levothyrox que vous arrêterez impérativement à la fin de votre troisième mois de grossesse.
      Bon courage à vous
      Bien cordialement
      Dr Gimbert

  136. Mira

    Bonjour,
    J’ai 45 ans. J’ai subi une thyroïdectomie totale il y a 13 ans. Les résultats de TSH sont dans la norme mais j’éprouve une grande fatigue bien que je dorme bien et je mange assez équilibré. Le matin je me lève avec beaucoup de difficultés. Est-ce qu’une supplémentation en iode pourrait avoir un effet bénéfique pour me donner de l’énergie ?

    1. toubib57

      Bonjour Mira,
      on ne peut pas se baser uniquement sur la TSH pour répondre à votre question. Il faut aussi connaitre les taux de T4 et de T3. S’ils sont corrects, prendre une supplémentation en iode ne vous apportera rien et sera peut-être même nocive.
      Je vous conseille de rechercher alors d’autres causes de fatigue en particulier une anémie ferriprive par un bilan complémentaire.
      Bien cordialement
      Dr Gimbert

  137. Mélanie

    Bonjour Docteur,

    Merci pour cet article, que j’ai découvert il y a quelques mois et que je trouve tellement complet et rassurant que j’en ai envoyé le lien à plusieurs personnes dans mon entourage, qui « galèrent » avec leur thyroïde. Je voudrais apporter ma petite pierre à l’édifice d’une vie sans Lévothyrox, dont je fais l’expérience depuis maintenant 6 mois.

    Pour résumer: J’ai commencé à en prendre dès l’âge de 15 ans, quand je vivais en Bavière, en pleine trajectoire d’un certain nuage radioactif. J’ignore le degré de mon exposition, mais si la quantité de cheveux que j’ai perdue entre mai et juin 1986 en est un indicateur, elle a dû être massive. Au début, je prenais 175 µg, et à partir de 1992, j’étais stabilisée à 125 µg. Peu de temps après mon installation à Marseille (en 2001), j’ai pu descendre à 100, et ça n’a plus bougé jusqu’en 2015.
    C’est là que j’avais vu un article sur le « Clean eating », qui m’a donné envie de tester le concept. Et ce changement d’alimentation (aucune céréale pendant 30 jours, pas de sucre, pas d’aliments transformés etc.) a littéralement bouleversé ma vie : quasiment plus de migraines, plus mal au ventre, plus de douleurs articulaires dans les doigts, fini les sinusites…. J’avais probablement un petit problème de gluten, que j’évite complètement depuis.
    Par la suite, j’ai pu réduire le dosage du Lévothyrox à 75µg. Puis vint le catastrophique changement de formule. Mon médecin de l’époque ne m’avait pas prévenu, et les symptômes que j’ai subis entre juin et août m’ont fait craindre une maladie dégénérative, c’était un véritable cauchemar. La découverte de ce scandale dans la presse fin août a été un soulagement (sauf que ledit médecin m’a tout simplement ridiculisé en insinuant que mes symptômes ont été déclenchés par… la lecture des articles).

    Mais au bout du compte, c’est précisément grâce à tout ça que j’ai fini par conquérir une toute nouvelle qualité de vie, sans Lévothyrox. Au début, je voulais surtout en savoir plus sur l’interaction entre cette petite glande fascinante et le reste de mon corps. Petit à petit, je suis arrivée à la conviction qu’elle était tout à fait capable de fonctionner normalement, si seulement je lui en donnais la chance. Mes expérimentations d’adaptation se sont étalées sur près de 4 ans, car au début je ne savais pas du tout par quel bout commencer, mais l’idée de ne plus prendre ce médicament dans un futur proche me plaisait énormément.
    Dans un premier temps, à la place du Lévothyrox, je prenais des T-Caps : 75µg les jours impairs, 50µg les jours pairs. Je prenais également des granions d’iode (100µg), que j’ai maintenant remplacé par des algues. Pendant cette période d’alternance, la TSH était autour de 1,8 et la T4 à 14,6. Mon nouveau médecin traitant, spécialisée en santé de la femme, a fait doser la ferritine (qui était très basse, à 4 ng) et les vitamines B12, D3 & B9 (tous en limite basse). Depuis août 2020, je prenais également de l’Ashwaghanda, et des capsules de L-Tyrosine (certains des aliments qui en contiennent le plus font également partie de ceux que je supporte très mal). Depuis que les dosages du fer et des différentes vitamines sont bons, j’ai complètement arrêté la prise des TCaps, et je me sens tout simplement mieux que jamais auparavant. 6 mois après l’arrêt, la TSH est à 2,1, la T4 à 13,6 et la T3 à 3,25.

    Mis à part cette irrésistible sensation de liberté, le changement le plus notable est celui de la thermorégulation : Depuis que je prenais du Lévothyrox, et peu importe le dosage, j’avais toujours le même soucis : En été, je dégoulinais de sueur tout en ayant la peau glacée, et mes mains et pieds étaient toujours très froids. Je viens de passer mon premier été avec la peau et les extrémités à température normale, sans transpiration excessive — c’était plutôt génial 🙂 Mes cheveux se densifient, et bizarrement, j’ai à la fois perdu quelques kilos pile au bon endroit (= au ventre) et une tendance à avoir les jambes lourdes en fin de journée, sans avoir changée mon alimentation (et j’avoue que ça m’échappe complètement — est-ce que vous voyez un lien entre un arrêt de prise de Lévothyroxine et ce que je viens de décrire ?).
    En conclusion, j’ai l’impression qu’en essayant de favoriser le bon fonctionnement de la Thyroïde, on fait du bien au corps tout entier. J’ai 51 ans et mon cycle est encore normal, mais comme absolument toutes les femmes, je vais passer par la ménopause et vivre en post-ménopause pendant (je l’espère) de nombreuses année, et j’ai l’espoir que ce changement pour le meilleur facilitera également ce passage-là 🙂

    1. toubib57

      Bonjour Mélanie,
      je mets en ligne votre commentaire qui est extrêmement intéressant et représente un formidable message d’espoir et d’optimisme.
      Vous avez totalement raison en déclarant “qu’en essayant de favoriser le bon fonctionnement de la Thyroïde, on fait du bien au corps tout entier”. C’est exactement ce que je démontre dans mon futur livre en proposant les 15 grands principes du bien-être de la thyroïde… et du reste !
      Merci à vous et bien cordialement
      Dr Gimbert

  138. Sandrine

    Bonjour,

    Votre article est une mine d’or et correspond parfaitement à ce que j’ai mis en place ces derniers mois sans même connaître votre article. J’ai par moi-même bcp étudié mon hypothyroïdie pour la comprendre. Je suis sous levo depuis mes 12 ans (j’en ai 42…). Après le fameux LevoGate de 2017, j’ai tout mis en œuvre pour comprendre ce cinéma et surtout le comprendre. Bilan rapide de mon histoire, après un travail acharné sur moi (émotionnel, physique, nutritionnel), un arrêt de la cigarette et une perte de poids juste en mangeant tjs autant mais bcp plus sainement et réfléchi , en quelques mois je suis passée du 125 au 112 puis à 100, et mon lobe gauche a pris 2,1 cm3 alors qu’il était quasi invisible encore en 2018. En gros, j’ai relancé ma thyroïde après 30 ans de petite taille incapable de se suffir à elle-même comme on m’avait tjs dit, et que je croyais être advitam. A ce jour, je sens que je repasse en hyper, je la sens à nouveau « grosse » dans ma gorge, avec des douleurs aux dents. Je suis à 75 et mon médecin refuse encore que j’arrête le traitement.
    Je prends des compléments naturels pour m’aider également à être optimale, et notamment magnesium bisglycinate, vitamine D3 naturelle, et astragale. Et plus je perds du poids grâce à mon alimentation au top, plus ma thyroïde se relance. Mais l’envers du décor c’est ces jours d’hyper… et j’avoue être frileuse à l’idée d’arrêter le Levo, mais je sens bien que ça serait le mieux. Ma TSH stagne à 1,8 depuis que je suis sous 75ug mais les T4 sont à 9 depuis des mois ! On est d’accord que c’est signe d’hyper déjà cliniquement là ? Mon corps lui est en surchauffe, je passe du rire aux larmes, de la joie à la déprime, tout en continuant de perdre du poids et être en mega forme physique, ce qui différencie de l’hypo parce que moralement y a pas grande différence entre les 2 en fait. Mais quelle victoire sur moi-même (enfin, sur le choc émotionnel allié à Tchernobyl) rien qu’en prenant soin de moi. Mais j’aimerai être suivie plus sérieusement et ça c’est compliqué avec les médecins aujourd’hui. Heureusement que j’ai mes propres connaissances mais c’est pas tjs suffisant.

    1. toubib57

      Bonjour Sandrine
      Je mets votre commentaire en ligne comme témoignage optimiste pour les lectrices et lecteurs de ce blog. Oui, une thyroïde un peu atrophique peut « regrossir » !
      Personnellement, j’arrêterais progressivement le Lévothyrox par tranches de 12 µg en appliquant mes conseils micronutritionnels (qui seront développés dans mon prochain livre).
      Evidemment, cela sous surveillance médicale, cela va sans dire…
      Bien cordialement
      Dr Gimbert

  139. Hélène

    Bonsoir Docteur,
    Pour la tyrosine vous conseillez les aliments à base de soja. Au contraire, ne faudrait-il pas bannir tout ce qui est à base de soja en cas d’hypothyroïdie? Pouvez-vous m’éclairer sur ce point svp ? Merci.

    1. toubib57

      Bonjour Hélène,
      votre question est parfaitement pertinente. Sans aller jusqu’à bannir le soja, riche en protéines et en fer, il est préférable d’en limiter les quantités journalières.
      Je ne l’ai pas précisé dans mon article car je l’avais rédigé il y a deux ou trois ans pour une revue de santé naturelle intitulée « Révolution Santé » et la longueur de mon article était limitée pour des raisons de mise en page.
      Cependant dans le livre que j’écris, j’ai inséré un commentaire que je communique ci-dessous en avant-première pour vous et pour les autres lectrices ou lecteurs de ce blog :

      « Parmi les aliments riches en tyrosine, ceux à base de soja sont fréquemment cités. Cependant, je vous déconseille vivement d’en abuser car ils contiennent une forte teneur en isoflavones, une famille de phytoœstrogènes. Or, ceux-ci, du fait de leur similitude morphologique avec les œstrogènes féminins, jouent un rôle défa-vorable sur la fonction thyroïdienne. Sans oublier leur contre-indication formelle en cas d’antécédents personnels ou familiaux de cancer gynécologique. Pour ces raisons, les autorités sanitaires appellent à une consommation modérée de soja, d’environ 50 à 100 g quotidiennement. Cela correspond à un seul produit par jour, un verre de lait, un yaourt ou une portion de tofu, ce qui semble raisonnable. »

      J’espère que cela répond à votre interrogation.
      Bien cordialement
      Dr Gimbert

  140. Gilles

    Bonjour docteur,
    Merci pour votre analyse claire et pleine de bon sens.
    J’ai un taux de TSH proche de zéro,
    Par contre une analyse sanguine a montré que les taux de T3 et T4 sont normaux.
    D’autre part la thyroïde gonfle un peu plus chaque semaine.
    Pourtant mon médecin m’a prescrit des gélules d’iode.
    Cela me paraît paradoxal et je crains que cela provoque un effet inverse.
    Dois je prendre ce complément d’iode ?

    1. toubib57

      Bonsoir Gilles,
      effectivement cette prescription semble bizarre.
      La seule indication de l’iode dans votre cas serait l’iode 131 radioactif qu’on peut donner dans l’hyperthyroïde mais ça n’a rien à voir avec le complément que vous a donné votre médecin. De toutes façons, il faut compléter votre bilan à la recherche d’une maladie de Basedow débutante avec le dosage des anticorps anti-récepteur de la TSH ainsi qu’une échographie et probablement une scintigraphie.
      A priori, mieux vaut attendre pour votre iode et demander un deuxième avis médical.
      Tenez moi informé…
      Bien cordialement
      Dr Gimbert

  141. ana

    Bonjour Docteur
    Merci pour cet article et pour l’information que vous essayez de diffuser.
    C’est un vrai labyrinthe que de chercher à s’y retrouver dans le flot d’informations contradictoires sur le sujet du traitement des pathologie de la thyroïde…c’est titanesque quand on a pas une formation médicale de pouvoir s’y retrouver et faire le bon choix..et c’est désespérant de ne même pas pouvoir compter sur le soutien de ceux dont c’est le métier..
    j’ai consulté un endocrinologue hier qui m’a prescris un traitement sous Levothyrox ( je ne suis pas encore traitée )
    ma TSH est normale et stable elle est à 2.16 pour des résultats compris entre 0.27 à 4.50
    ma T3 est à 4.12 pour des résultats compris entre 3.50 à 6.90
    ma T4 ( c’est elle qui pose problème , elle est beaucoup trop basse ) elle est à 13 pour des résultats compris entre 13 à 21
    les anticorps anti thyroglobuline sont à 307 ( Hashimoto) pour des résultats qui devraient être inferieurs à 115
    les anticorps anti thyroperoxydase sont à 47.90 pour des résultats qui devraient être inferieurs à 34
    Je ne prend pas encore de Levothyrox et suite à sa prescription hier par le médecin .. j’ai fais des recherches pour être le mieux informée possible avant de prendre ce traitement et là je tombe sur votre article qui me fait encore plus poser question ..
    pourriez vous s’il vous plait me donner un avis quand à mes résultats pour savoir si c’est nécessaire dans mon cas ?

    1. toubib57

      Bonjour Ana,
      pardonnez-moi mais j’ai du mal à croire que votre histoire soit réelle…! Mais si c’est le cas, je préfère ne pas écrire le fond de ma pensée sur un tel confrère.
      Il faut d’abord que vous me précisiez deux choses: d’une part les raisons qui vous ont amenée chez un endocrino et d’autre part si vous avez eu d’autres examens ou dosages que ceux-là.
      Sinon votre TSH et votre T3 (la seule hormone qui compte) sont strictement normales. Et votre T4 n’est pas « beaucoup trop basse », mais à la limite inférieure de la norme ce qui arrive plusieurs fois par jour chez les gens bien-portants.
      Quant à vos anticorps, ils sont légèrement augmentés comme chez beaucoup de personnes parfaitement normales.
      En résumé, vous n’êtes actuellement pas malade de la thyroïde. Changez de médecin et ne prenez surtout pas le Levothyrox sous peine de venir vous ajouter définitivement aux centaines de milliers de Français qui auraient pu éviter de le prendre quotidiennement !
      Si vous avez des symptômes évoquant un problème thyroïdien, c’est que ça vient d’autre chose.
      Bien cordialement
      Dr Gimbert

  142. Catherine

    Bonjour Docteur,
    J’ai découvert votre site hier soir: quel bonheur de lire vos articles, merci infiniment d’avoir eu le courage de dénoncer un système perverti et celui de vous en être libéré.
    Je m’adresse à vous car complètement perdue: récemment mes analyses ont révélé une TSH à 14, passée à 19 en l’espace de trois semaines, avec des anti-corps anti-thyropéroxydase à 403Ul/mL ainsi que des anti-corps anti-thyroglobuline à 127Ul/mL.
    Aucune analyse demandée concernant les T3 et T4…..
    Réflexe de mon médecin, prescrire du Levothyrox, ce que j’ai refusé, préférant au préalable, trouver une solution naturelle.
    Mon médecin m’envoie faire des examens complémentaires au service de médecine interne d’un CH.
    Je précise que j’ai arrêté gluten et laitages ( sauf les fromages de chèvre ) depuis des années, que je vis à 15 km de la mer et que je consomme du poisson.
    Je pense que tout cela est la conséquence d’une candidose chronique dont je ne sais comment me débarrasser, avec son corollaire à savoir, SII, etc.
    Devant les valeurs élevées de mes analyses, je m’inquiète beaucoup et je ne sais par où commencer. J’ai identifié certains compléments alimentaires pour le soutien de la thyroide (pas encore commandés).
    J’imagine sans peine que vous êtes très sollicité mais, touchée par les messages que vous prenez le temps d’écrire ainsi que par les réponses que vous prenez la peine d’adresser à chacun, je me tourne vers vous, en espérant que vous puissiez m’aider ?
    En vous remerciant d’avoir pris le temps de me lire, bien chaleureusement,

    1. toubib57

      Bonsoir Catherine,
      j’imagine que vous aviez des symptômes d’hypothyroIdie et que ce sont eux qui ont motivé votre bilan sanguin. Vous présentez apparemment une maladie d’Hashimoto en raison de l’augmentation de la TSH et de la présence d’anticorps antithyroïdiens.
      Ne soyez pas inquiète. Cela peut se prendre très bien en charge. J’ajouterai que c’est effectivement la conséquence de votre syndrome inflammatoire intestinal qui perturbe votre microbiote, ce qui favorise la mycose chronique qui provoque une hyper-perméabilité intestinale qui entraine la formation d’anticorps contre votre thyroIde et donc la maladie auto-immune. Votre thyroïde en elle-même n’est pas malade mais elle est attaquée par les anticorps.
      Je ne comprends absolument pas que votre médecin n’ait pas encore dosé la T3 et la T4 pour savoir où vous en êtes. Il faut faire rapidement ce dosage
      Sinon, le plus urgent n’est pas de vous mettre sous Levothyrox lequel va accéler la mise au repos, voire l’atrophie de la glande. C’est de vous trouver un soignant formé à la micronutrition pour prendre en charge votre problème intestinal et l’auto-immunité qu’il génère. Il vous fera pratiquer un bilan radicalaire inflammatoire, enzymatique et probiotique.
      Ce que vous faites depuis des années est déjà très bien. Vous trouverez dans mon livre à paraitre beaucoup d’autres conseils.
      On pourra ensuite rediscuter de votre situation.
      Bien cordialement
      Dr Gimbert

      1. Catherine

        Bonsoir Docteur,
        Je pense que nous sommes nombreux à attendre la parution de votre ouvrage.
        Je vais suivre vos conseils: dosage des T3 et T4, rdv avec un praticien spécialisé en micronutrition et pas de levothyrox pour l’instant.
        Ce qui m’a incité à consulter: de temps en temps, une intense fatigue me contraignant à rester couchée 2 jours; cela arrive d’un coup, sans aucun signe avant-coureur et de la même façon, cette fatigue paralysante, disparait d’un instant à l’autre. D’un coup, cette fatigue me tombe dessus et d’un coup, après 2 jours où je ne peux rien faire, épuisée, sans force, terrassée par une hypersomnie, cela s’arrête et je me lève sans plus aucun symptôme. Pas de frilosité particulière, pas de prise de poids, pas de dépression, j’avoue ne pas me retrouver dans les témoignages d’hypothyroidie.
        Merci infiniment pour vos si précieux conseils, bien chaleureusement

        1. toubib57

          Bonjour Catherine,
          une fatigue, anormale dans son intensité et dans son horaire représente le symptôme le plus fréquent et le plus pénible du mauvais fonctionnement thyroïdien, surtout en « hypo » mais parfois aussi en « hyper » au tout début.
          Il est donc tout-à-fait logique que votre médecin ait dosé votre TSH mais il aurait dû s’intéresser aux T3 et T4 avant de rechercher les anticorps et surtout avant de vous mettre d’office sous Lévothyrox…
          De plus un bilan complémentaire non thyroïdien sera nécessaire au cas où vos hormones thyroïdiennes ne seraient pas franchement diminuées car il peut y avoir d’autres causes à cette grande fatigabilité.
          Bien cordialement
          Dr Gimbert

      2. Catherine

        Bonjour Docteur,
        Je suis tombée par hasard sur cette synthèse de l’ANSES; https://www.anses.fr/fr/system/files/NUT2017SA0086.pdf,
        Peut être en avez-vous déjà pris connaissance ?
        Cet avis m’interpelle car je consomme du tartare d’algues quasiment tous les jours et ce, depuis des mois, ainsi que du poisson plusieurs fois par semaine.
        Je vais arrêter le tartare et limiter la consommation de poisson, je verrai ce que donnent les prochaines analyses.
        Bien chaleureusement,
        Catherine

        1. toubib57

          Bonjour Catherine,
          je vous remercie d’apporter le lien de cet article sur mon blog, ce qui me permet d’évoquer rapidement un point dont je parle dans mon livre : celui de l’excès d’apport en iode dans l’alimentation.
          Je tiens à vous rassurer sur ce point. Les dégats graves ne se voient que très exceptionnellement et uniquement dans des cas d’accidents ou de suicides. Il peut effectivement y avoir un excès d’apport alimentaire chronique dans certaines populations asiatiques et tout particulèrement les Japonais qui consomment énormément d’algues. Cependant quand on voit leur extraordinaire longévité, on peut être rassuré. L’apport maximum admis est de 600µg par jour mais le manque d’iode est nettement plus répandu dans nos contrées.
          Je reviendrai sur ce sujet dans mon livre mais en ce qui vous concerne, je vous conseille de réduire un peu vos apports, peut-être effectivement légèrement excessifs et d’alterner algues et poisson un jour sur deux six jours par semaine, sans apport le 7ème jour afin de désaturer un peu la thyroïde. On verra avec vos résultats sanguins et urinaires.
          Bien cordialement
          Dr Gimbert

          1. Catherine

            Bonjour Docteur,
            Je ne vous remercierai jamais assez pour vos réponses, pour le temps consacré à répondre à tout ces messages, avec patience et gentillesse: MERCI ::-).
            J’attends les résultats de l’iodurie ainsi que ceux concernant les T3 et T4.
            La fatigue, en ce qui me concerne est très ponctuelle (2/3 jours couchées) et aucune fatigue notable après ces épisodes qui sont espacés et irréguliers, ce que je trouve très étonnant au regard de la fatigue chronique que suppose une hypothyoridie avec TSH à 19.
            Je reviendrai vers vous si vous le permettez, dès que j’aurai mes résultats.
            Bien cordialement et…. merci encore….
            Catherine

          2. toubib57

            Bonjour Catherine, avec plaisir… pour la suite.
            Bien cordialement
            Dr Gimbert

          3. Catherine

            Bonjour Docteur,
            Merci encore chaleureusement pour vos réponses et le temps consacré à répondre à nos messages…
            Je reviens vers vous car j’ai reçu les résultats de mes analyses et je souhaiterais avoir votre avis.

            T3 à 2,64 pg/ml (valeurs de ref.1,58 à 3,91) et 4,06 pmol/L (valeurs de ref.2,43 à 6,01)
            T4 à 0,76 ng/dl (valeurs de ref:0,70 à 1,48) et 9,8 pmol/L (valeurs de ref: 9,01 à 19,05)
            Iodurie dans les urines: 61.400 ug/l (valeurs de ref: 100.000 à 199.000)
            La TSH est passée de 19 il y a un mois, à 8,82 la semaine dernière.
            Je continue le Thyroidea, et pour la carence en iode, je continue le poisson et j’envisage une supplémentation mais sous quelle forme ?
            Je dois poursuivre les analyses afin d’identifier quelle est la maladie auto-immune.
            Qu’en pensez-vous et que me conseillez-vous?
            En vous remerciant encore, bien chaleureusement,
            Catherine

          4. toubib57

            Bonsoir Catherine,
            votre bilan est satisfaisant et parfaitement cohérent.
            En effet votre T3 est dans la norme, ce qui signifie que vous transformez correctement la T4 en T3. C’est le principal.
            Votre T4 est à la limite inférieure de la fourchette car vous manquez toujours d’iode dans vos apports alimentaires. C’est pour cela que votre TSH est encore un peu haute et votre iodurie un peu basse.
            Voilà ce qu’il faut faire : ne changez rien à vos habitudes sauf que vous allez appliquer pendant trois mois ce que je vous ai conseillé dans un post précédent, à savoir alterner algues et poisson marin un jour sur deux six jours par semaine, sans apport le 7ème jour afin de désaturer un peu la thyroïde.
            Recontrolez TSH, T3 et T4 dans trois mois. Je pense que tout sera normalisé.
            Tenez moi au courant
            Bien cordialement
            Dr Gimbert

  143. Rebelle au Levothyrox

    Bonjour Docteur,
    Je suis en hypothyroidie depuis 2 ans à la suite d’une nephrectomie partielle pole inférieur rein gauche . Je vie en afrique pour des raisons pro (bien que je sois française) ce qui n’a pas facilité l’accès aux soins de la thyroïde. Mais ! J’ai vu 2 médecins en France et 2 médecins en Afrique et aucun ne s’accordait sur mon cas . J’ai mis tout le monde d’accord et je ne prend aucun traitement depuis 2 ans . J’ai bien quelques soucis quotidien de confort. Font  » le yoyo » : digestion, humeur, douleurs musculaires subites fortes et temporaire mais je m’accomode fort bien de tout cela grâce à un mental fort. Pour mes médecins je suis une rebelle et je joue avec ma vie en ne prenant pas « mon » levothyrox dont la boîte est perdue au fond de la pharmacie depuis 2 ans . J’ai eu le covid aussi « façon delta  » et j’ai refusé toute médication en dehors de l’artemisine. Aucun antibio , aucun anti pyretique, corticoïde etc …. pourtant j’ai plongé quelques heures à 87% de saturation gaz du sang et j’ai refusé mon hospitalisation . J’ai aussi refusé le vaccin que je continue a fuire et tant pis si je reste bloquée sur le continent des éléphants en attendant un vaccin plus « expérimenté  » . Je reviens de chez le pneumologue pour contrôler ce fameux  » effet papier de verre  » et après anamnèse de mon cas je me suis faite littéralement humiliée : « vous prenez pas de levothyrox, vous prenez pas de corticoïdes, vous voulez pas de traitement covid , vous refusez le vaccin mais que faites vous dans mon cabinet ?  »
    Pour finir je suis sortie avec une prescription de 2 médicaments dont le 1er est de marque Pfizzer et le second de marque Astrazeneca qui ont eux aussi rejoint le fond de la pharmacie . Et une remontrance me disant que si je n’était pas aussi rebelle au levothyrox je n’aurai pas de besoin de prendre du lolip ( cholestérol familial sur 6 générations et dès l’âge de 19 ans alors que je suis professeur de sport et athlète de haut niveau à 19 ans en marathon) et de lipanthyl pour les triglycérides.
    Docteur ma question est la suivante :
    N’est-il pas l’heure que chaque patient souffrant est le droit le plus légitime de SAVOIR ce que l’on lui fait avaler AVANT de l’avaler et d’en connaitre les effets APRÈS en avoir avalé . Comme beaucoup de gens je suis sur des forums de l’information sur la thyroïde et je ne me reconnais pas dans la détresse de tous ces personnes PERDUES , accro aux médocs, tentant de trouver mieux , relatant leur mal-être, allant parfois jusqu à parler de se supprimer et pourtant je suis dans le même cas que ces personnes avec ma thyroide capricieuse .
    Hâte de lire votre livre , désolée pour votre radiation mais il faut des rebelles dans tous les domaines si l’on veut espérer (sic) sauver notre espèce d’une fin douloureuse.
    Cordialement

    1. toubib57

      Bonjour Rebelle,
      et bienvenue dans le petit club de résistants qui compte de plus en plus de lanceurs d’alerte et de d’honorables médecins radiés ou suspendus !
      Mon livre à paraitre répondra à votre question mais j’y raconte mon vécu médical (cela fera dans un mois un demi-siècle que je suis entré en faculté de médecine).
      J’y fais des révélations qui me vaudraient la radiation… si ce n’était déjà fait. J’y explique pourquoi le traitement de la thyroïde, les vaccins et la prise en charge de la Covid procèdent de la même démarche pervertie par l’industrie pharmaceutique.
      Bien cordialement
      Dr Gimbert

  144. carol

    Bonjour,
    Merci pour cet article. Souffrant depuis plus de 15 ans d’une hypo du a une thyroide atrophiée j’ai bcp de souci.
    Depuis un an sous TCAPS j’étais déjà gonflée mais la je gonfle de pire en pire par des oedèmes, je ne vois un médecin que fin décembre, je vais essayer de reprendre le sport et combiner l’homéopathie, je suis végétarienne également.

    1. toubib57

      Bonjour Carol,
      vous n’indiquez pas la cause de l’atrophie de votre thyroïde. Est-ce la conséquence d’un traitement antithyroïdien ou d’une pathologie auto-immune ?
      J’espère que le médecin que vous voyez fin décembre va bien s’occuper de vous car vous semblez un peu à l’abandon.
      Vous trouverez beaucoup de conseils généraux dans mon livre dont certains sont peu connus. Mais si vous souffrez d’une pathologie auto-immune, il est urgent pour vous de supprimer le gluten de votre alimentation et de bichonner votre intestin pour éviter qu’il ne devienne trop hyper-perméable.
      Bien cordialement
      Dr Gimbert

  145. Nicole

    Bonjour Docteur.
    Un grand merci. Pour votre futur livre. Et bravo pour votre courage. Nous avons besoin de médecins comme vous. Qui osent .
    Pour ma part. Opérée en 2008. Ablation du lobe gauche. Mise de suite sous levo. Très mal pendant 11 ans.
    Beaucoup de problèmes osseux, musculaire ,stress et j’en passe.
    Sur le lobe restant, j’ai deux micros kystes qui me donnent des symptômes d’hyperthyroïdies et cela est désagréable,
    J’ai changé mon alimentation, plus de gluten ou très rarement, sucre…. , tous les légumes goitrigenes supprimés.
    Je prends un complément Nathyroid. Avec’ je suis moins fatiguée. Mais je passe de symptomes hypo à hyper, et ce n’est pas toujours facile à gérer. Je dois jongler entre aubépine, lycope, et les minéraux : magnesium, selenium…….
    Je ne sais jamais comment je vais être au réveil, car si insomnie. Du à hyper, j’aurais une journée très compliqué le lendemain.
    Merci de vos conseils. Vivement septembre pour votre livre
    Cordialement
    Nicole

    1. toubib57

      Bonjour Nicole,
      Vous n’indiquez pas les raisons pour lesquelles on vous a ôté le lobe gauche. J’imagine que vous aviez un nodule? Froid ou chaud à la scintigraphie? Quel bilan hormonal avant et après l’intervention?
      Prendre comme vous le faites, un complexe nutritionnel tout prêt et prédosé n’est pas forcément la bonne solution sans savoir si vous avez des carences ou, au contraire, des apports suffisants…
      Ajouter de l’iode, de la tyrosine ou du zinc quand on n’a pas de déficience peut avoir des conséquences pénibles comme, par exemple, une alternance de symptomes d’hypo et d’hyperthyroïdie. Alors que le dosage de ces éléments est aujourd’hui réalisable ou qu’il existe des questionnaires alimentaires permettant de dépister les éventuelles carences.
      Nous pourrons en reparler après la sortie de mon livre.
      Bien cordialement
      Dr Gimbert

  146. Valentine

    Bonjour,

    Je suis Hashimoto depuis plus de 7 ans et sous Levothyrox 75 quotidiennement. Quand je me rends à la mer dans le sud de l’Italie, j’ai une immense fatigue qui surgit, une sensation de pesanteur, jambe lourde et hypoglycémie. Est-ce que cela pourrait être lié à la grande concentration d’Iode dans l’air (plus les baignades à la mer quotidienne ?)
    Je me demande si je dois suspendre ou diminuer mon traitement lors de ces vacances car j’ai les mêmes symptôme chaque été. Merci de votre réponse.

    1. toubib57

      Bonjour Valentine,
      il peut y avoir un lien entre votre ressenti et vos vacances italiennes, peut-être en raison du changement de mode de vie, mais les symptômes que vous décrivez (fatigue, sensation de pesanteur, jambes lourdes) n’évoquent pas un excès d’iode…
      Ma réponse est peut-être trop tardive, mais je vous conseille de faire un bilan thyroïdien le lendemain de votre retour (TSH, T4L, T3L, Ac antithyroïdiens) et surtout micronutritionnel en recherchant d’autres causes de cet état de santé, en particulier le dosage du cortisol salivaire.
      Bien cordialement
      Dr Gimbert

  147. Aurore

    Bonjour,
    Merci pour cet article, j’espère pourvoir lire votre livre à la rentrée…
    Mon cas:
    Jeune femme de bientôt 31 ans mon endocrinologue m’a découvert la maladie d’Hashimoto depuis Janvier 2021.
    En effet j’avais des symptômes depuis quelques temps …
    Pour le moment elle ne m’a prescrit que de l’iode.
    Ma TSH, T3 et T4 sont plutôt dans la norme en revanche mes anticorps sont largement au dessus de la moyenne et cela ne fait qu’augmenter à chaque analyse….
    Ayant un projet de grossesse et ayant déjà fait une fausse couche je m’inquiète …
    Auriez vous quelques conseils?
    Vous en remerciant par avance
    Bonne continuation
    Aurore

    1. toubib57

      Bonjour Aurore,
      mon premier conseil est de continuer à vous faire suivre par cette endocrinologue qui a l’air très bien et de resserer la surveillance pendant votre prochaine grossesse.
      Mon second conseil sera de rechercher dès maintenant un spécialiste en micronutrition et en santé naturelle pour le versant « maladie autoimmune ». En effet un changement de mode de vie et surtout d’alimentation vous permettra de stabiliser voire d’améliorer sensiblement les choses.
      Je consacrerai dans mon livre un chapitre aux maladies auto-immunes en général, et à celles de la thyroïde en particulier, qui ont explosé depuis le milieu des années soixante-dix pour des raisons que j’expliquerai.
      Bien cordialement
      Dr Gimbert

  148. isabelle

    bonjour, apres l’abblation totale de ma thyroïde en 1997? peut elle repousser car a l’échographie il me reste un nodule ,serais ce un bout de thyroïde ? puis je arrêter le levothyrox 100 en suivant vos conseils de l’article? mon ancien médecin m’avais proposé d’en prendre un jour sur deux puis il est parti a la retraite et plus de médecin traitant, donc je ne sais plus que faire.
    merci de votre réponse .

    1. toubib57

      Bonjour Isabelle,
      Je vous fais une réponse rapide car je sortirai en début d’automne un livre qui contiendra un maximum de réponses aux questions que la majorité des patients se posent. Par la suite, je traiterai certains cas particuliers au travers de ma page Facebook d’auteur.

      Vous ne m’apportez guère d’éléments, mais je vais quand même vous donner 2 ou 3 conseils.
      Le premier sera de retrouver très vite un médecin traitant même si ce n’est pas facile par les temps qui courent.
      Le second est de continuer à prendre un traitement de compensation hormonale car le petit bout de tissu glandulaire qui reste 25 ans après une thyroïdectomie a peu de chances de se mettre à repousser tout-à-coup.
      Les éléments de mon article vous permettront certainement de mieux vivre sans thyroïde mais si vous devez réduire votre posologie, ne le faites pas sans contrôle médical.
      Enfin un dernier point : au lieu de prendre 100 µg de Levothyrox tous les deux jours, prenez plutôt 50 µg tous les jours. Vous le supporterez beaucoup mieux…
      Bien cordialement
      Dr Gimbert

  149. Azzouz

    Bonjour Docteur

    J’ai hashimoto depuis 15 ans et je suis sous L-thyroxine 125.
    J’ai un gros nodule suspect à ma thyroïde de 2,3 cm que les endocrinologues souhaitent retirer en effectuant une ablation totale. Mon généraliste, nathuropathe et cancérologue refuse que je subisse cette ablation car ce nodule a perdu 1cm en 1 an (il était à 3,3 il y a 2 ans) et est resté stable depuis de par sa taille et sa forme. Le fait d’avoir supprimer les produits laitiers et le gluten m’ont permis cette amélioration avec une baisse significative de mes anticorps ( de 2500 a 935) mais voila que j’ai commencé la musculation. J’ai choisi de consommer de la protéine végétale et depuis j’ai une dermatite séborrheique au visage, une tsh a 21 malgré ma prise de L thyroxine.m et mes anticorps de nouveau élevés. J’ai lu que la protéine en poudre végétale pouvait causer l’imperméabilité intestinale et même les intestins piteux. J’ai donc arrêté d’en consommer mais pas d’amélioration au niveau de la dermite donc j’imagine que c’est encore en désordre à l’intérieur. Je vais de nouveau consommer des œufs au plats et de la viande en plus du poisson et pour les compléments je prends du noix du Brésil tous les matins, magnésium, beaucoup de zinc, tardiferon car très anémiée, vit D, complément en vit B, vit A et E , iodium en granule car ma dernière iodurie était basse, huile de Krill pour les Omega 3, l glutamine pour mes intestins. Ces compléments m’ont étaient prescrits par mon nathuropathe et ont aussi causé l’augmentation de mes anti corps thyroïdiens peut être car je consomme beaucoup de zinc(65mg par jour) mais aussi de ma TSH. Personne n’a su m’expliquer pourquoi ? Et ce bien avant que je ne consomme de la protéine végétale. Par contre je ne me suis jamais sentie aussi bien avec ces compléments. En forme au réveil, plus éveillée et réfléchie, plus réactive aussi bref au top même avec des nuits courtes. Mais j’ai bien peur que ces anticorps détruisent complètement ma thyroïde. En gros mon ressenti est beaucoup mieux mais mon bilan sanguin n’a jamais été aussi mauvais. Mon nodule est toujours stable mais il a vu d’autres micro nodules que je n’avait peut être pas avant.

    Merci par avance de votre retour.

    1. toubib57

      Bonjour,
      Je vous fais une réponse rapide car je sortirai en début d’automne un livre qui contiendra un maximum de réponses aux questions que la majorité des patients se posent. Par la suite, je traiterai certains cas particuliers au travers de ma page Facebook d’auteur.

      Votre prise en charge, en particulier par votre naturopathe, me semble très correcte.
      Vous avez mis en application tout ce que j’explique dans mon article. A part les protéines végétales en poudre qui n’ont pas beaucoup d’intérêt par rapport aux céréales et aux légumineuses normales, en accompagnement des protéines animales. Je vous rappelle la chrono-nutrition protéique pour une meilleure absorption : œufs le matin, viande à midi, poisson le soir
      Je retiens surtout votre dernière phrase : « En gros mon ressenti est beaucoup mieux mais mon bilan sanguin n’a jamais été aussi mauvais. » Cela tombe bien car il n’y a que votre ressenti qui compte. Laissez les bilans sanguins aux médecins qui ne s’intéressent qu’à ça en oubliant qu’ils soignent des êtres humains et pas des tubes à prélèvements.
      Et ne vous faites pas opérer trop vite…
      Bien cordialement
      Dr Gimbert

      1. Azzouz

        Merci docteur de votre retour. J’attends avec impatience votre livre.

        Cordialement

  150. Audrey

    Bonsoir Docteur,
    Je découvre vos articles extrêmement intéressants sur la thyroïde et vous en remercie.
    Je suis actuellement dans l’attente d’une thyroïdectomie totale qu’on me présente comme indispensable car j’ai 3 nodules, un tres gros sur le lobe gauche qui grossit de manière exponentielle, et un nodule malin ( échelle 5 sur 6 de malignité ) selon la cytoponction sur le lobe droit. Je redoutais énormément ce cas de figure qui implique de retirer intégralement la thyroïde et donc une supplementation médicamenteuse à vie derrière… surtout quand je vois l’enfer que vivent les patients avec la stabilisation de leur traitement au levothyrox.
    Ma TSH est comprise dans les valeurs normales du labo, une moyenne à 2,5 et mes T3 et T4 sont plutôt dans les normes basses.
    Je suspecte dans mon cas une légère hypothyroïdie en parallèle du goitre et des nodules mais les médecins me répondent que ma TSH étant dans les normes tout va bien.
    Ils me disent qu’il faut donc procéder à la thyroïdectomie et ( je les cite) « qu’il ne faut pas s’angoisser, un petit comprimé de levothyrox le matin et c’est réglé… »
    Je suis terrorisée à l’idée de me faire opérer pour retirer cet organe vital qu’est la thyroïde et sachant qu’on ne peut plus faire machine arrière, de devoir prendre ensuite un traitement à vie qui risque de me faire me sentir encore plus mal que je ne le suis actuellement. Surtout que je souffre déjà d’endométriose et troubles digestifs au quotidien…
    Je suis perdue, que faire ? J’ai le sentiment de ne pas avoir le choix pour la thyroïdectomie totale et donc le levothyrox a vie à cause de ce nodule cancéreux…Auriez vous la gentillesse de prendre le temps de me dire comment vous auriez procédé dans mon cas ? Merci par avance pour votre aide précieuse.

    1. toubib57

      Bonjour Audrey,

      Si vous étiez ma patiente, je ne vous ferais courir aucun risque par rapport à votre cancer thyroïdien. Ce cancer a un excellent pronostic, avec un pourcentage de guérison proche de 100%. La seule question est de savoir s’il faut ou pas enlever la totalité de la glande. Dans votre cas, le cancer nécessite d’ôter la moitié droite de la thyroïde. Pour vos kystes bénins, la solution d’enlever aussi la moitié gauche est une solution radicale qui mérite peut-être d’être discutée. Parfois on parvient à faire une thyroïdectomie subtotale qui permet de conserver une sécrétion hormonale, sachant que la partie résiduelle de la glande, si on la gère bien, peut comme pour d’autres organes, compenser un peu la partie manquante.
      Donc prenez un autre avis non chirurgical, éventuellement celui d’un oncologue ou d’un autre endocrinologue. Si tout-le-monde est synchro pour enlever toute la glande, il faut savoir que l’on peut très bien vivre sans thyroïde.
      Dans le livre que je rédige actuellement, j’ai prévu un chapitre spécialement dédié aux personnes qui n’ont plus leur glande-papillon.
      Nous pourrons en reparler…
      Bien cordialement et bon courage à vous
      Dr Gimbert

  151. Claire

    Merci beaucoup ! C’est rassurant de lire tout cela, cela est en concordance avec ce que les médecins belges disent (Dr Résimont, Dr Hertoghe) notamment. Mais comment traiter une hypothyroïdie correctement en France sachant que les hormones thyroïdiennes sont interdites…. Le faites-vous ?
    Avec mes félicitations et remerciements, je voulais savoir si vous aviez une newsletter ?
    Dans l’espoir de vous lire… Je vous souhaite une excellente journée !
    Claire

    1. toubib57

      Bonjour Claire,
      Je vous fais une réponse rapide car je sortirai en début d’automne un livre qui contiendra un maximum de réponses aux questions que la majorité des patients se posent. Par la suite, je traiterai certains cas particuliers au travers de ma page Facebook d’auteur.

      Ce ne sont pas les « hormones thyroïdiennes », mais les extraits thyroïdiens qui ont été définitivement interdits en France et j’ose espérer partout ailleurs. J’exerçais déjà à l’époque lointaine où des médecins peu scrupuleux, associés à des pharmaciens qui ne l’étaient guère plus, fabriquaient des gélules à bases d’extraits thyroïdiens, diurétiques et un ou deux autres poisons pour faire perdre rapidement à leurs victimes, le plus souvent du genre féminin, à la fois leurs kilos, leurs économies, et parfois la vie.
      Par contre, les hormones thyroïdiennes, soit T4, soit T3, soit un mélange des deux, sont heureusement encore autorisées partout dans le monde, même si le challenge de certains médecins comme moi consiste justement à tenter de s’en passer.
      Enfin, je vous remercie pour votre excellente suggestion de rédiger une « newsletter ». Je m’en occuperai dès que mon livre sera publié.
      Bien cordialement
      Dr Gimbert

      1. Papi

        Bonjour,
        J’ai subit une ablation de la thyroïde il y a 15 ans . Tout va bien, je prends du Euthyrox.
        Je ne trouve aucune information sur les effets secondaires possibles de la vaccination Covid dans mon cas.
        J’habite en Indonésie, la vaccination est obligatoire, et pour renouveler mon titre de séjour, l’immigration va me demander d’ être Pleinement vaccinée.
        Est-ce qu’il y a un risque ?
        Ne sont disponibles ici qu’Aztrazeneca et Sinovac.
        Merci d’avance.

        1. toubib57

          Bonjour Papi,
          votre question me permets d’évoquer un problème dont je parle dans mon prochain livre. Celui des effets secondaires des vaccins dont je rappelle que le taux de déclaration à la pharmacovigilance mondiale se situe, selon les études entre 10 % et… 1%. Pas étonnant qu’on n’en parle jamais.
          Concernant les effets secondaires des vaccins Covid, c’est encore pire puisque, pour la première fois dans l’histoire de la médecine, ils ont été commercialisés avant l’achèvement de la phase 3, celle de l’expérimentation humaine. Par conséquent, qu’on le veuille ou non, chaque vacciné est un cobaye humain et ce n’est pas pour rien que notre gouvernement ne rend pas la vaccination obligatoire, afin de ne pas avoir à dédommager les victimes collatérales.
          J’explique dans mon livre que le problème principal vient des adjuvants (excipients renforçant l’efficacité de l’immunisation) de certains vaccins et en particulier de l’aluminium, responsable, selon de nombreuses études, de pathologies auto-immunes. En effet, l’aluminium boosterait trop notre système immunitaire qui finirait par se retourner contre notre propre corps. Effectivement, les pathologies auti-immunes ont augmenté de façon exponentielles depuis la générisation des vaccins aluminiques dans les années 90.
          Parmi ces pathologies figurent au premier rang les thyroïdites auto-immunes (Basedow pour l’hyper, Hashimoto pour l’hypo).
          Votre question est donc parfaitement pertinente. Même si je ne puis y répondre de façon précise pour les raisons exposées plus haut, je vous déconseille le Sinovac qui contient… de l’aluminium, à la différence de l’Astra Zecca qui n’en contient pas. J’opterais donc pour ce dernier, à condition que vous ayez 55 ans ou plus.
          Bien cordialement
          Dr Gimbert

  152. Manuel

    Bonjour, pour ma part j’ai le symptôme de l’intestin irritable et une thyroïdite de Hashimoto. Je suis convaincu que les 2 sont liés. Quand je respecte une diet alimentaire sans gluten, sans lactose, tout mes symptômes disparaissent. Je suis sous L-thyroxyne depuis 2 ans mais je ne crois pas à un traitement à vie pour résoudre le problème. Avec cette diet, je prend des compléments alimentaires comme spiruline, moringa,… par cures. En ce moment j’utilise de l’eau de quinton hypertonique, je ne mange aucun fruits de mer et peu de viandes. Et je combine avec du sport (trampoline fitness) régulièrement. J’utilise des huiles essentielles comme l’épinette noire en massage avec huile végétale sur plexus solaire et thymus.
    Pour ma prochaine prise de sang, je compte arrêter le médicament 1 mois avant l’examen. Depuis 2 ans mes taux sont assez similaires: T4 libre-17 / T3 libre-5,3 / TSH-1,5 / anticorps peroxydase 1100 / globuline 93.
    Quels seraient vos conseils pour me passer de traitement?
    Merci beaucoup par avance.
    Je vais relire votre article pour trouver des éléments de réponse.

    1. toubib57

      Bonjour Manuel,
      Je vous fais une réponse rapide car je sortirai en début d’automne un livre qui contiendra un maximum de réponses aux questions que la majorité des patients se posent. Par la suite, je traiterai certains cas particuliers au travers de ma page Facebook d’auteur.
      Vous avez répondu vous-même à votre question : « Quels seraient les conseils pour se passer de traitement ? ». Continuez les principes diététiques qui vous réussissent si bien pour soulager à la fois votre intestin et votre thyroïde. Comme vous l’avez deviné, les deux problèmes sont liés. Vous pouvez viser la rémission prolongée des deux affections… et à terme l’arrêt des médicaments.
      Bien cordialement
      Dr Gimbert

  153. Jalu

    Bonjour,
    Bravo et merci, article clair et précis. Quel bonheur si je pouvais trouver un médecin comme vous.
    Pour moi, TSH toujours plus ou moins basse, et petit goitre et nodules gauche et droit. Depuis 7 ans, scintigraphie, échographie et ponction. Et cela chaque année. L’année dernière j’en ai eu marre et est tout arrête, réflexion de mon médecin, ce n’est plus la peine de revenir….
    Je fais donc moi même le dosage. Aujourd’hui TSH à 0,011,T3 à 2,8 et T4 à 1,11. J’en déduit être en hyperthyroïdie par contre iode dans la norme à 180,5.
    J’ai commande du lycope pour bloquer production de T4 et ignatia Amara pour calmer le stress car je voudrais toujours finir avant de commencer mais pas de grande nervosité.
    Qu’en pensez-vous ?
    Merci infiniment du temps que vous prendrez à me répondre.
    Cordialement.

    1. toubib57

      Bonjour,
      Je vous fais une réponse rapide car je sortirai en début d’automne un livre qui contiendra un maximum de réponses aux questions que la majorité des patients se posent. Par la suite, je traiterai certains cas particuliers au travers de ma page Facebook d’auteur.
      En préambule, et pour tous les lecteurs, il serait souhaitable, quand vous communiquez des résultats hormonaux, de préciser les unités utilisées et les normes indiquées par le laboratoire car cela peut changer d’un labo à l’autre.
      Concernant votre cas, il n’est jamais souhaitable de se prendre en charge soi-même, non pas que vous en soyez moins capable que la plupart des médecins, mais en cas de pépin, vous seriez abandonnée à vous-même dans une sorte de sanction dont vous avez commencé à prendre la mesure avec votre médecin traitant… ! C’est proprement scandaleux, mais c’est hélas relativement courant.
      Une hyperthyroïdie se diagnostique d’abord sur des symptômes d’hyperactivité globale. Si vous n’en avez pas ou de manière insignifiante, il n’y a aucune urgence à faire quoi que ce soit. Une simple surveillance sera éventuellement nécessaire, et de manière beaucoup plus détendue que votre rythme actuel. Une échographie de temps en temps, une cytoponction uniquement en cas de très gros nodule. Quant à la scintigraphie, en faire une par an est totalement exagéré…
      Ce que vous faites est très bien. Ne vous obnubilez pas sur les taux sanguins. Appliquez les conseils d’hygiène de vie donnés dans mon article. Et faites vous suivre par un médecin micro-nutritionniste. On pourra en reparler dans quelques semaines.
      Bien cordialement
      Dr Gimbert

  154. Elisabeth

    Bonsoir docteur Gimbert,
    Habitant votre région (Calais), je regrette profondément de ne pouvoir vous consulter. Pourriez-vous me conseiller un bon professionnel ?
    Atteinte de Hashimoto nette, j’ai refusé de prendre du Levitherox et ai modifié mon alimentation pendant plusieurs années (mais avec gluten et rarement du lait).
    j’ai souhaité refaire un bilan, mais mon médecin a refusé de contôler les anticorps en me disant que c’était inutile car on n’en guérit pas. Résultat :
    – tsh normale : 2
    – T3 et T4 normales (basses)
    – échodopler : thyroide taille normale (alors qu’elle aurait dû être atrophiée et le médecin radiologue (appelé du scanner) m’a dit qu’il n’y avait plus de thyroïdite et que j’avais une pyramide de Lalouette hypertrophiée(donc de naissance, ce qui n’avait jamais été décelé dans les examens auparavant). un nodule est passé de 0,5 mm à 1 cm.
    Comme vous l’expliquez, ma TSH est normale, mais les symptômes sont encore présents : grosse prise de poids qui ne part pas, alors que mange sainement et que j’avais toujours fait une taille 40-42, mon nodule, un transit très court (selles molles à liquide depuis plus de 10 ans), oedeme etc…
    Je vais donc demander, le contrôle de mes anticorps, m’intéresser à mon microbiote et faire vérifier mon équilibre œstrogène/progesterone (j’ai vu dans une thèse qu’un manque de progestérone peut entraîner une hypothyroïdie et un transit court + pilosité – je suis ménopausée, 57 ans).
    Il est à noter que 2-3 ans avant le diagnostic Hashimoto, j’avais fait une autre maladie auto-immune : une sarcoïdose cutanée très rare et très invalidante sur le visage que le CHR n’arrivait à soigner (jétais dans un pogramme de recherche) : long traitement au Plaquénil inefficace. Quand on a voulu me passer au Metothrexate (sans savoir si cela allait marcher), j’ai refusé, ma vie n’étant pas en jeu, et suis allée en cure thermale qui m’a totalement guérie et qui des termes mêmes du Chef de Service dans un rapport relève du « miracle » (pour moi abaissement du stress et oligo-éléments en interne et externe profond).
    Vos conseils me seraient très précieux, ainsi que la recommandation d’un praticien qui pourrait m’accompagner.
    Avec tous mes remerciements,

    1. toubib57

      Bonjour Elizabeth,
      J’habite plus à l’Est que vous ne le pensiez (Lorraine) mais à vrai dire, je parcours toute l’année la France métropolitaine (dont votre belle région) et ultramarine pour former les professionnels de santé et donner des conférences.
      Concernant une adresse à vous recommander, je n’en dispose pas actuellement mais pour moi, l’idéal serait de vous faire suivre par un médecin titulaire, comme moi, du diplôme Alimentation-Santé et Micronutrition. Vous devriez pouvoir en avoir une liste dans votre région en vous rapprochant d’une ville de faculté (Lille, Amiens) qui prépare à ce diplôme.
      Je ne peux pas développer ici une réponse à votre cas mais j’écrirai un chapitre spécial dans mon livre à venir sur les maladies auto-immunes, que l’on peut évidemment guérir par des méthodes naturelles et apparemment c’est votre cas, aussi bien pour la thyroïdite que pour la sarcoïdose… ! En attendant, continuer à soigner votre microbiote, luttez contre l’hyperperméabilité intestinale, évitez le gluten, écartez les polluants et les fumeurs de votre environnement.
      Vous pouvez certainement être optimiste…
      Bien cordialement
      Dr Gimbert

  155. Girard

    Bonjour Docteur Gimbert

    Merci pour cet article qui est rassurant et important pour les personnes comme moi avec des problèmes de thyroïde
    Mon cas est un peu spécial puisque mes taux de TSH depuis 1 an sont dans la norme, la T3 aussi mais le taux de T4 est plus bas que la normale.
    J’ai donc pris un traitement naturel pendant 3 mois, Nathyroid, je ne sais pas si vous connaissez, et à la suite j’ai refais une analyse de sang et le taux de T4 continue à baisser doucement.

    Je remarque aussi un peu trop de calcium que la normale (je ne sais pas si ça a un lien) ainsi qu’un taux de sodium un peu bas..

    Mon endocrinologue me dit que pour elle pas besoin de faire quoi que ce soit, mais moi je ne veux pas laisser ce taux de T4 diminuer et me
    Retrouver un jour sous lyvothyrox

    Avez vous quelque chose à me conseiller ? Dois je faire un examen supplémentaire?

    Merci beaucoup

    1. toubib57

      Bonjour,
      Je vous fais une réponse rapide car je sortirai bientôt un livre qui contiendra un maximum de réponses aux questions que la majorité des patients se posent. Par la suite, je traiterai certains cas particuliers au travers de ma page Facebook d’auteur.
      La première question à se poser est : avez-vous des signes cliniques ? L’erreur à ne pas commettre serait de vous obnubiler sur des chiffres hormonaux qui se modifient sans cesse en fonction de votre alimentation. Il faut apporter 100 à 150 µg d’iode par jour et des acides aminés pour fabriquer de la T4. Si vous voulez savoir si vous ingurgitez suffisamment d’iode, faites-vous prescrire une iodurie des 24 heures et demandez à votre endocrinologue de vous conseiller sur l’apport iodé. Pour une fois qu’un endocrinologue ne vous met pas d’emblée sous Levothyrox, gardez-le !!
      Cordialement
      Dr Gimbert

  156. Sagne

    Bonjour j’ai pris connaissance de votre article, j’ai une question n’ayant plus de thyroïde (ablation totale en mars) je suis sous L THYROXINE 75 pouvez-vous me dire si le zinc peut-être prit et comment faire pour le poid j’ai déjà pris 5kg depuis mon opération. En vous remerciant
    Evelyne

    1. toubib57

      Bonjour Evelyne,
      Je vous fais une réponse rapide car je sortirai bientôt un livre qui contiendra un maximum de réponses aux questions que la majorité des patients se posent. Par la suite, je traiterai certains cas particuliers au travers de ma page Facebook d’auteur.
      Vous n’avez plus de thyroïde et l’on vous donne de la T4. Cette hormone doit être transformée en T3 pour compenser votre hypothyroïdie post-opératoire. Cette transformation ne peut se faire qu’en présence de certains micro-nutriments indispensables dont je donne une liste dans mon article. Le zinc en fait partie, comme le sélénium.
      Cordialement
      Dr Gimbert

  157. Yolande

    Dr Gimbert,bonsoir,
    Merci beaucoup pour votre article et vos réponses très éclairantes.Comme je le constate à la lecture des commentaires,nous sommes nombreuses ( apparemment une majorité de femmes) à rechercher une solution à nos troubles très invalidants .Personnellement,diagnostics maladie de Biermer,thyroïdite d’Ashimoto et Vitiligo.Traitement Vit B12 : 3 ampoules buvables par semaine( pdt deux ans le pollen suffisait pour la Vit B12,puis suis passée à l’injection et suite à une consultation avec médecin en micro nutrition,je suis passée à 3 amp per os),par contre ma gastrinemie continue d’augmenter (1700),la biopsie n’évolue pas ds le bon sens et malgré cela la surveillance fibro est passée à tous les 4 ans,même si désagréable,je ne comprends pas vraiment .. et en même temps le 100pour cent longue maladie a été supprimé… je me suis demandée si cela avait motivé l’espacement du suivi.pour la thyroïdite L Thyroxine 15gttes /j,et pour le vitiligo j’arrive à le contrôler avec bourgeons de platane que je reprends chaque année dès le mois de mai .Les bilans classiques TSH,T4,Vit B12 sont normalisés.Par contre depuis 2017 je suis confrontée à de longs épisodes de grande fatigue avec nausées,ganglions cervicaux et abdo douloureux et sensation de picotements niveau thyroïde et pfs toux sèche en fin de soirée ,gêne tout le long de la trachee..Vu gastro qui ne comprend pas, m’a orientée vers Dr médecine interne qui m’a prescrit scanner,qui est normal.Je suis démunie, je viens de consulter un Médecin spécialisé en micro nutrition et immunothérapie.J’ai débuté depuis un mois un ttt 2LEBV médicament homéopathique car ATCD infection ancienne par le virus Epstein Barr.(Le médecin de médecine interne me disait que l’infection ancienne n’avait aucune incidence??)
    Je dois faire un bilan complet du microbiote et recherche d’iodurie.Ce bilan est très onéreux,ainsi que tous les traitements complémentaires, malheureusement pas le choix ,je souhaite vraiment trouver solutions et revivre..Il y a qq temps j’ai bénéficié d’une parenthèse de qq jours où je retrouvais un équilibre sans symptôme,je revivais « normalement »,mais cela reste très ponctuel et je n’en peux plus.je me pose la question du moducar C. Ai également écouter Dr ORO de Suisse,conférence sur la thyroïdite d’Ashimoto,évoqué ttt ayurvédique, qu’en pensez vous? Et je me demandais également si ViT B12 autre qu’en ampoule plus naturelle car je me suis demandée si ce n’était pas une allergie à la Vit mais je doute qd même vu les picotements que je sens niveau thyroïde.Cela fait trois ans que je ne passe plus d’échographie.L’endocrino me dit que cela n’a plus d’intérêt.(atrophie)mais j’ai toujours espoir qu’elle se régénère.
    Je reste confiante.et évidemment,je vais devoir,je pense, supprimer le gluten.J’ai
    déjà bcp diminue les laitages .Je pense aussi au jeùne intermittent mais avec les ttt,je ne sais pas comment l’appliquer,peut être auriez vous des conseils à me donner.
    Je vous remercie infiniment d’avance pour votre reponse.
    Bien cordialement.

    1. toubib57

      Bonjour Yolande,
      votre histoire clinique ressemble à un roman-fleuve. Je pense qu’être prise en charge par un médecin micronutritionniste est une excellente chose pour vous. Je suis persuadé que vos atcdts de VEB sont pour beaucoup dans votre état de santé (une étude parue en 2018 dans une revue scientifique attribue pas moins de 7 maladies auto-immunes au virus d’EB).
      Il existe un (dernier) examen non remboursé mais pas excessivement cher qui s’appelle le bilan radicalaire. C’est une analyse sanguine à faire sur place dans un laboratoire spécialisé et qui dose les minéraux, vitamines et micronutriments. J’y ai eu recours très souvent chez mes patients car cela permet de rééquilibrer de façon très précise le métabolisme.
      J’y consacrerai un chapitre spécial dans mon bouquin.
      Dernier conseil : lisez attentivement mon article sur le « Dix commandements anti-âge »… quel que soit le vôtre !!
      Bien cordialement
      Docteur Gimbert

    2. Alain

      Bonjour,

      vous prennez le traitement 2lebv depuis trois mois maintenant : avez vous ressenti un mieux ?

      Merci

  158. FLORENCE

    Bonjour,
    J’ai vu en janvier mon endocrinologue qui me suit depuis 2016. J’ai plusieurs nodules dont un qui mesure 1.9 cm.
    Elle a voulu me mettre sous Levothyrox pour me faire réduire ce nodule mais je lui ai dit que j’allais réfléchir. Elle
    m’a menacé ensuite en me disant presque « tant pis pour vous, on sera obligé de vous faire l’ablation de la thyroïde.
    J’ai été secouée surtout que ces soucis proviennent de plusieurs chocs consécutifs et non d’abus quelconque.
    J’ai fait des séances d’acuponcture et des plantes de médecine chinoise. Je n’ai pas refait d’échographie. J’avais des glaires dans la gorge qui suite à ce suivi avaient disparues et je m’aperçois que j’ai de nouveau une gène. Lors de mon dernier dosage de TSH, je n’avais pas de dysfonctionnement. Mon problème est de réduire ce nodule et d’empêcher que les autres suivent le même chemin. Dites-moi svp ce que vous en pensez. Cordialement. Florence

    1. toubib57

      Bonjour Florence
      avez-vous d’autres éléments diagnostiques (scintigraphie, T3, T4, PCR) ? Vous a-t-on proposé une cyto-ponction du gros nodule ?
      Merci de vos informations complémentaires.
      Je ferai une réponse détaillée sur les nodules thyroïdiens dans mon prochain livre.
      Bien cordialement
      Docteur Gimbert

  159. Berengere

    Bonjour votre article est très intéressant et confirme ce que j’avais raison en arrêtant le levothyrox que je ne supportais plus.
    J’ai le syndrome de sheehan depuis mes 25 ans découverte de ma maladie 7 ans plus tard car les cas sont rares . J’ai 45 maintenant je prends des compléments alimentaires pour ma thyroïde car je suis en hypo mais finalement c’est mon hypophyse qui ne donne pas les bonnes informations puisque elle est nécrosée les médecins veulent tjs me remettre sous levothyrox alors que je ne veux plus en entendre parler je suis mieux sans. Les spécialistes, les livres parlent souvent d hashimoto etc mais jamais de des problèmes d’hypophyse pourtant il y a de plus en plus de personnes dans cette situation. Avez vous des conseils à me donner ?

    1. toubib57

      Bonjour,
      je vous remercie de votre message car effectivement je n’ai pas évoqué les pathologies hypophysaires à l’origine de troubles thyroïdiens.
      Pour les lecteurs de ce blog, je précise que le syndrome de Sheehan est une nécrose de la glande hypophyse suite en général à une hémorragie intracranienne. Or c’est l’hypophyse qui régule le fonctionnement de la thyroïde par le biais de la TSH qu’elle secrète.
      Dans votre cas, on ne peut évidemment pas se baser sur la TSH pour vous mettre sous Levothyrox. En effet, votre thyroïde est normale et elle fonctionne bien. Il suffit de l’aider à fabriquer ses hormones en lui apportant tous les nutriments nécessaires. Surtout ne prenez plus de Levothyrox car cela mettrait définitivement à l’arrêt votre thyroïde !!
      Je ferai dans mon livre un chapitre spécial en pensant à vous mais, en attendant, vous pouvez appliquer tous mes conseils pour vous passer de Levothyrox.
      Bien cordialement
      Docteur Gimbert

  160. NatG

    Tout d’abord un grand merci Docteur Gimbert pour votre implication et honnêteté. Je suis également concernée comme beaucoup d’autres personnes par le problème du levothyrox. Crise et scandale qui ne dit pas son nom. J’ai du changer de traitement à plusieurs reprises, soit 7 fois. En somme, j’ai testé les différentes formules mises à disposition, car sans thyroïde pas d’autre choix. Prise de Merck au lactose, achat en Andorre, baisse de la tension dès la prise (8.5), et douleurs articulaires violentes au bout de trois mois. Un seul comprimé de L thyroxine henning (sanofi),et hallucinations perte de la vue, et picotement dans tout le corps, les gouttes de chez SERB réservées aux nourrissons/ enfants, dès la prise nez qui coule, période de fin d’année, j’ai cru à une grippe, congestion nasale durant 3 mois, crise d’asthme sévère, brûlure dans la gorge et bouche, tenu 7 mois et demi. reprise de la NF pour voir, et animosité naissante, changement de comportement, pas moi même. Prise du Tcaps Ibsa, soit disant sans excipients à effet notoire, Dès la prise, grosse fatigue intense, j’ai pensé à la transition, puis nausées vomissement de mousse et paralysie des mains, et douleurs thoraciques, elle n’est pas conseillée pour les euthyroïdiens, et conseillé pour maladie de crohn ou MICI, c’est mon cas… Pris 2 ans l’ancienne formule du Maroc Merck SERONO, (notre ancienne formule), puis j’ai voulu testé le thyrofix de Unipharma, douleurs dans la tête, pression de la mâchoire, picotement sévère, tenu plusieurs jours, puis reprise de Merck en mixage avec du périmé et du Russe. Voilà, pour ma part, j’ai essayé toutes les alternatives et force est de constater que je ne tolère que celle qui nous a été retirée. Je suis devenue intolérante au gluten non cœliaque entre temps, et éviction du gluten de ce fait et lactose…les crises de fibro sont amoindries, et perte de poids considérables soit 14 kilos, mais pris avant 18 kilos. Nous sommes pris en otage, car sans thyroïde nous ne pouvons vivre. Notre alimentation joue un rôle prépondérant dans notre mieux être. Mais en attendant, sans cette formule, qui est toujours fabriquée et vendue dans les pays d’Afrique, nous sommes à la merci des labos pharmaceutiques. Merci encore de votre générosité de cœur. Coeurdialement.

    1. toubib57

      Bonjour et merci pour votre message amical.
      Votre histoire clinique est à la fois terrible pour vous et très intéressante sur le plan scientifique. En effet, elle confirme que le corps met beaucoup de temps à s’habituer à un traitement hormonal substitutif. Il faut souvent plusieurs mois. Il est donc criminel de modifier brutalement, pour des raisons bassement financières, l’équilibre auquel sont arrivés les patients.
      Bien cordialement
      Docteur Gimbert

  161. Robin

    Bonjour
    Votre publication est très intéressante
    J ai hashimoto depuis 2004 et j ai pris levothyrox comme beaucoup et n ayant pas supporté la Nf j ai pris euthyrox allemand jusqu’à en février de cette année
    Apres euthyrox Russe la cata
    On l a donné l thyroxine henning pas supporté je le suis retrouvée aux urgences cardiologique avec 20 tension et 139 pulsations et maintenant depuis 4 jours thyrofix
    J ai une grosse angoisse car je le sens très très mal et serait capable de faire une bêtise
    Pourriez vous me dire lequel de tous ces poisons serait le moins pire
    Aucune écoute des médecins qui ne sont juste en train de me convaincre de me faire vacciner au lieu de s occuper de mon état par rapport à ma thyroide
    Désolée de vous embêter mais je suis vraiment perdue
    Ou peut on trouver un nutritionniste endocrinien j ai cherché je ne trouve pas
    Merci en tout cas pour vos publications

    1. toubib57

      Bonjour,
      Dites-vous bien qu’en médecine, plus qu’ailleurs, il n’est jamais trop tard pour bien faire.
      J’espère pouvoir vous aider dans les semaines à venir à travers mes écrits.
      Bon courage à vous et encore un peu de patience.
      Bien cordialement
      Docteur Gimbert

  162. Bahia

    Merci beaucoup beaucoup je suis d’Algérie.et actuellement je suis désespéré avec ts l’es effets de haschimoto surtout la fatigue et douleur musculaire sans parler du poids 84pour1m:53
    Et déprime la totale après dix ans de lyvotirox là 125 mais rien n’a changé sa empire ts les symptômes sont là
    Je crois pas qu’il est des spécialistes ici
    Mais de rien avant je vous suivrai
    J’aurais aimé avoir votre page Instagram ou Facebook
    Mille merci je suivrai vos conseils

    1. toubib57

      Bonjour,
      vous êtes malheureusement comme des millions de personnes qui sont mal prises en charge au niveau thyroïdien.
      J’espère pouvoir vous aider prochainement à travers mes écrits.
      Bien cordialement
      Docteur Gimbert

  163. Bette Davis

    Bonjour,
    Diagnostiquée hashimoto à l’age de 25 ans (je viens d’en avoir 60 !), sous lévothyrox depuis tout ce temps. Je termine ma plaquette de euthyrox espagnol et ne veux pas
    reprendre la nouvelle formule qui m’avait donné des crampes. J’étais dosée à 87,5?mais ma tsh étant passé à 0,2 (avec de peits symptômes de nervosité) , j’ai diminué de moi-même de 12,5 et prends actuellement un cp de 75 eutirox chaque matin. Mais je ne me sens pas au top avec une gêne au niveau du cou. Ai-je eu tort de diminuer le lévo à partir d’une tsh de 0,2 (normes labo 0,38- 5,3)
    D’après ma dernière échographie, ma thyroide est complètement atrophiée. Du coup, même avec une alimentation saine, est-il possible que ma thyroide refonctionne ? Même un peu ?Je prends du Moducare C depuis plusieurs mois. . Et j’ai entendu parler de thyrégul, que pensez-vous de ces compléments ?
    Si je prends thyrégul, puis-je arrêter la thyroxine ou bien diminuer la dose au fur et à mesure ?
    Et sinon, quel autre substitut au lévothyrox me conseillez-vous ? Thyrofix ou Tcaps (j’ai vu que La l-thyroxine henning avait de nombreux effets secondaires). Je voudrais celui qui est le mieux toléré car je suis très sujette aux effets secondaires.
    Par ailleurs, étant ovo-végétarienne, je prends un complémént multi vitamines avec de l’iode(150ug) J’ai lu aussi que l’iode avec hashimoto pouvait provoquer un goître (que je n’ai jamais eu). Cela est-il vrai ou puis-je continuer à prendre ce complément ? Merci beaucoup pour vos conseils

    1. toubib57

      Bonsoir
      Je vous fais de suite une réponse car votre cas intéressera beaucoup de monde…
      En effet, il est à la fois classique, car vécu par des dizaines de milliers de personnes rien qu’en France, et original, car certains détails m’interpellent…
      Vous êtes sous Levothyrox pour une thyroïdite d’Hashimoto et on ne vous surveille que la TSH ? C’est vous-même qui adaptez vos doses en fonction de vos résultats sans tenir compte de vos symptômes ? Vous avez uen thyroïde complètement atrophiée (ce qui parait normal après 35 ans de de traitement hormonal) et pourtant elle semble vouloir encore fonctionner puisque vous êtes surdosée ?
      A votre place, j’appliquerai le régime alimentaire avec les nutriments d’appoint préconisés dans mon article et j’essaierai d’arrêter progressivement le Levothyrox en me faisant suivre par un médecin compétent. Essayez de réintroduire les poissons gras des mers froides (comme le saumon) et évitez les compléments nutritionnels à moins d’avoir une carence réelle et confirmée par un bilan radicalaire.
      Quant aux médicaments de substitution dont vous parlez, ce sont tous de la T4 comme le Levothyrox. Donc c’est bonnet blanc et blanc bonnet. Lorsque je parle dans mon article d’abandonner le Levothyrox, c’est valable aussi pour ses génériques.
      Maintenant pour répondre précisément à votre question, lisez sur mon blog le post intitulé « Levothyrox la grande intox ». Vous comprendrez pourquoi votre intestin refuse les génériques. En tous cas, évitez les excipients contenant du mannitol ou des sels de mégnésium. Il ne vous reste que le Tcaps qui contient de la glycérine ce qui est un peu « moins pire ».
      Sinon vous pourriez essayer la L-Thyronine en gouttes buvables, certainement mieux tolérées que les comprimés et permettant une réduction puis un arrêt de façon très progressive du traitement hormonal substitutif (et toujours sous contrôle médical).
      Bien cordialement

  164. Chantale

    Wow, bravo!!! Votre article vient me rejoindre!!!

    Voici des petits témoignages, comme quoi notre corps peut faire des miracles quand on lui donne les bons outils nécessaires pour s’en sortir….
    Ma mère, dans les années 80, à eu la glande thyroïde brûlée à l’iode radioactif. Avant les traitements, elle était en train de mourir d’hyperthyroïdie. Mais les traitements faisait en sorte qu’elle passait de l’hyper à l’hypo, sa glande était incontrôlable. Une fois sa glande brûlée, elle est devenue hypo. Ils lui ont donc donner de la synthroïde (c’est la version au canada de votre levothyrox). Car je suis québécoise. Pendant 5 ans, ma mère à pris ce médicament, tout en faisant des changements alimentaires, et tout en prenant des suppléments visant le bien être de sa glande thyroïde.
    Un jour qu’elle était chez son chiro pour son mal de dos, elle lui parla du fait qu’elle se sentait (depuis quelques temps) très étourdie et fatiguée après la prise de sa synthroïde le matin. Le chiro lui demanda de lui sortir une pilule de synthroïdie (par chance elle avait son médicament avec elle), il m’y ensuite celle-ci sur son front et lui demande de faire des gestes de bras et de jambes, et fit de même sans la pilule. Les gestes furent plus pénibles à faire quand la pilule n’était pas sur le front de ma mère.. Le chiro dit alors à ma mère…. Va voir ton médecin et demande lui de faire des prises de sang pour vérifier ta glande, car, pour moi, celle-ci fonctionne de nouveau par elle-même et c’est pour cela que ton médicament ta causes de la fatigue et des étourdissements. Mais ne dit pas à ton médecin que c’est ton chiro qui t’envoi… il ne voudra pas te faire passer de test. Dis lui simplement que tu as des symptômes après la prise de ton médicament et que tu voudrais qu’il vérifie ta glande à l’aide de prises de sang.

    À la grande surprise du médecin, la glande thyroïde de ma mère s’était REGÉNÉRÉE. Elle aurait eu juste besoin de poussière de médicament, mais des poussières…. Ça ne se prescript pas avait-il dit à ma mère. Au bout de 5 ans de suivi, il ferma son dossier. Elle était guérie!!! Pendant plus d’une vingtaine d’année, sa glande à parfaitement fonctionnée. Elle est redevenue hypo il y a 4 ou 5 ans (elle aura 79 ans en juin). Elle prend de nouveau de la syntroïde et sûrement de nouveau des suppléments qui, malheureusement, elle avait arrêtée de prendre au fil des années. Comme sa mère (ma grand-mère), ma mère… moi aussi j’ai eu un problème de glande thyroïde en 2012. Je souffrais d’hypo. Prise de synthroïde que durant 2 mois. Car j’ai pris des suppléments qui vient nourrir la glande thyroïdie et moi aussi, tout comme ma mère, j’avais des étourdissements après la prise de la synthroïde peu de temps après avoir commencé à prendre mes suppléments (car moi je n’étais pas basebow comme ma mère, mais juste hypo comme ma grand-mère). Comme ma glande n’avait pas besoin d’être regénérée, ce fût plus rapide dans mon cas. Car moi aussi, à la grande surprise de mon médecin, ma glande thyroïde fonctionnait de nouveau sans l’aide de médicament.
    Un an plus tard, je faisais également des changements alimentaires et mes douleurs, brûlements intérieurs dans tout le corps et fatigue chronique ont fortement diminuées (je souffrirais de fibromyalgie) depuis l’âge de 18 ans (J’en ai 54 ans). Je n’ai jamais voulu le diagnostique (c’est moi même dans les années 90 qui avait mis le doigts sur mon problème, car les médecins me traitait de malade imaginaire, que j’avais des bébittes dans la tête. Quand j’ai découvert que je pouvais souffrir de fibromyalgie, après avoir vu une naturopathe d’écrire mes symptômes dans une émissions à la télévision, que les médecins ont commencé à croire que je ne fabulais pas. Mais comme la médecine était impuissante à m’en guérir et comme je suis anti-pilule, je n’ai jamais voulu avoir le diagnostique officielle.

    Maintenant je pratique le jeûne intermittent depuis 1 an et demi. Avant même de faire des recherches sur le net… j’avais réaliser que la fibromyalgie pouvaient être causé par la résistance à l’insuline, comme tout pleins d’autres maladies. Maintenant je sais que je serais nées avait une mauvaise flore intestinale (j’étais sur le bord de faire du diabète de grossesses lors de ma première grossesse (mon fils est d’ailleurs un T.E.D) troubles envahissant du développement). lui aussi à hérité de ma mauvaise flore. Mauvaise flore= mauvaise assimilation= mauvaise digestion= mauvaise élimination. Tout cela conduit à des carences. Depuis bébé naissant… le moindre rhume virait en bronchite asthmatique (avec convulsion durant l’enfance)
    Pour la première fois de ma vie depuis 6 mois, je digère bien. Je digère bien depuis que j’ai ajouté à mon alimentation (smoothies et mes céréales d’avoines à midi) des flocons d’avoine germées (non cuites). C’est de l’amidon résistant qui vient nourrir nos bonnes bactéries amies. Les amidons résistants sont les glucides qui ne se décomposent pas en sucre et qui ne sont pas absorbés par l’intestin grêle. Tout comme les fibres insolubles, ils s’acheminent à travers presque tout l’appareil digestif en demeurant inchangés et fermentent habituellement dans le côlon. En diminuant le niveau de pH dans le côlon et en aidant le corps à augmenter sa production d’acides gras à chaîne courte.
    mais je réalise également que j’ai un gros manquent de magnésium et que la détox en augmente les besoins Car oui, je sors encore du méchant. Je retrouve peu à peu mon odorat que j’avais presque complètement perdu après mon premier accouchement. Toute ces acides enfouies dans mes muscles etc… (qui sont la cause de mes brûlements atroces que je ressens dans tous le corps depuis près de 4 décennies), ne cessent de diminuer au fil du temps (même mes hallux valgus ne me font presque plus mal). Héritage de ma grand-mère et de ma mère.

    Jêune intermittent + une alimentation hypothoxique (donc sans gluten et produits laitiers qui sont très inflammatoires) + beaucoup de fibres non cuites riche en amidons résistant + des suppléments: magnésium, zinc, iode, complexe B en autres…. et votre corps fera des miracles!!!

    Et je sais maintenant que je risque de na pas hériter des problèmes coronariens du côté de mon père (que faisait également du diabète peu avant de mourir) et du diabète du côté de ma mère (ainsi que sa DMLA d’un oeil depuis 2 ans). Enceinte de moi, elle s’était fait dire par son médecin que son taux de sucre était haut.

    La résistance à l’insuline conduit à des troubles métaboliques. Il faut juste renverser le tout à l’aide de changements alimentaires et de jeûne, qui abaisseront la résistance à l’insuline. Même des carences (surtout celui du magnésium) augmente la résistance à l’insuline et donc… augmente l’inflammation de votre corps.

    Pauvres médecins dont les compagnies pharmaceutiques s’arrangent pour qu’ils en sachent le moins possible durant leurs études… Juste quelques heures de formation au niveau de la nutrition…

    Et pauvres gens qui prennent docilement leurs panoplies de pilules sans chercher d’autres alternatives… et qui croit dure comme fer que l’alimentation qu’ils leurs a été transmis est bonne pour leurs santé… alors qu’elle est encrassante.

    Mais des médecins et des gens prennent de plus en plus conscience que quelque chose cloche? Nous avons même droit au québec d’une clinique qui renverse les troubles métaboliques fondé par une femme médecin, ainsi qu’un canadien qui renverse le diabète de ses patients à l’aide de jeûne. C’est magnique!!! J’ai la chance d’avoir lu livre sur le jeûne intermittent de chacun de ses deux médecins.

    Je ne dis pas les noms de ces deux médecins… car je ne sais pas si j’en ai le droit???

    Bonne santé!

    1. toubib57

      Bonsoir Chantale,
      J’ai mis sur mon blog votre long mais intéressant commentaire, d’abord parce que je ne reçois pas tous les jours de courrier en provenance du Canada, et ensuite parce que c’est un formidable message d’espoir pour les millions de malades de la thyroïde et de victimes de Big Pharma.
      Merci pour ces anecdotes prouvant une fois encore que l’alimentation reste le meilleur des médicaments !
      Bien cordialement

  165. Danielle

    Comment vous remercier pour un article aussi bien expliqué que documenté : voilà 18 ans que je galère avec cette glande thyroïde.
    Heureusement il y a deux ans j’ai pris l’initiative de prendre des compléments alimentaires en cherchant de droite et de gauche des informations , tout en modifiant mon alimentation.
    Mille fois merci : Grâce à votre article je sais exactement les compléments qui me manquent mais je vais aussi me renseigner sur un médecin nutritionniste « ouvert »qui pourra m’aider à trouver un équilibre efficace pour T3,T4 .J’ai bien noté vos précieuses informations et je pourrai ainsi être plus vigilante….je vais rechercher votre blog et votre revue mensuelle.Merci, Merci quel courage de prendre ainsi position pour exercer votre métier!! Merci de continuer à vous mettre au service de la vraie médecine …ouf! Les vrais médecins existent encore.

    1. toubib57

      Bonjour,
      merci pour ce message qui met du baume au coeur.
      Bien cordialement

  166. Célie

    Bonjour,
    Un grand merci pour cet article.
    Traitée sous Levothyrox depuis près d’un an pour Hachimoto, les symptômes ont tant de mal à se calmer.
    Je recherche donc à travers diverses lectures car c’est mon truc les bouquins, des alternatives aux médicaments. Je vais suivre vos précieux conseils !
    Merci vivement !

    1. toubib57

      Bonsoir,
      bon courage à vous et tout mon soutien
      Bien cordialement

  167. Marie

    Bonjour ,
    Tout d’abord , un grand merci pour votre article!!!
    Je suis en hypothyroïdie (TSH 6,51), sans traitement. Je tente de soigner cela autrement.
    quelle posologie de Iodum me conseillez vous s’il vous plait ?
    Meme question pour Thyroidea ?
    Je vous remercie par avance ,
    Marie
    Bien cordialement,

    1. toubib57

      Bonsoir,
      votre cas semble malheureusement assez typique et pose plusieurs questions.
      Vous indiquez votre taux de TSH, mais avez-vous des signes cliniques d’hypothyroïdie ? Avez-vous fait un dosage de l’iodurie sur les urines des 24 heures ?
      Si votre iodurie est basse, prenez quotidiennement 100 microgrammes d’iode en granions tous les jours sauf ceux où vous mangez des produits de la mer ou en cas de séjour au bord de la mer.
      Conecernant la posologie homéopathique, et comme précisé dans mon article, elle est la suivante : Iodum metallicum 4 CH : 3 granules tous les soirs + Thyroidinum 4 CH : 3 granules tous les soirs.
      Et surtout ne débutez pas de traitement par Levothyrox !!!
      Bien cordialement

  168. Martine

    Excellent article ! Félicitations Dr Gimbert !
    Si on veut prendre l’homéopathie que vous préconisez, en plus du Levothyrox que je prends (37,5) que j’ai préféré sous-dosé car pas vraiment de symptômes ( à part, par période, insomnies ). (J’ai hypothyroïdie d’hashimo.).je suis à 5 de TSH.
    Dois je prendre chaque soir, l’iodum metallicum 4ch + le thyroidinium 4 ch ou l’un ou l’autre ?
    Je suis à 125 ugl/L d’iode.
    Je vous remercie bcp.

    1. toubib57

      Bonsoir,
      Il faut prendre les deux ensemble d’autant que vous avez une iodurie un peu basse. Je vous conseillerais même d’associer 100 microgrammes d’iode quotidiennement en granions.
      Faites un bilan hormonal avec les anticorps au moins une fois par an. Et débarrassez vous définitivement du Lévothyrox dès que les chiffres sanguins s’amélioreront.
      Bien cordialement

  169. Ella

    Bonjour Docteur,
    Grand merci pour votre article complet et éclairé qui, je l’espère, aidera de nombreuses personnes en errance médicale.
    Une question me concernant, je suis sous Euthyral depuis 8 ans pour une thyroïdite d’Hashimoto, bien stabilisée. Il semble à l’échographie que ma thyroïde se soit réduite à peau de chagrin. Il y a-t-il possibilité qu’elle refonctionne un jour par elle-même (avec une meilleure alimentation, d’autres prescriptions naturelles,…) ou suis-je soumise à prendre un médicament à vie ?
    Merci pour votre réponse et pour votre travail et beaucoup de réussite pour vos projets d’écriture.

    1. toubib57

      Bonsoir,
      tout d’abord sachez que la thyroïde a logiquement tendance à « fondre » en raison de son inactivité puisque le médicament fait le boulot à sa place.
      Appliquez tous les conseils préconisés dans mon article et surveillez votre bilan hormonal. Au moindre signe d’amélioration, réduisez aussitôt la posologie pour aider la thyroïde à refonctionner.
      Bien cordialement

  170. Michèle

    Bonjour. Merci bcp pour cet article excellent résumé de tout ce que tout médecin devrait savoir et pratiquer 👍
    Pour les sources de sélénium, ne peut-on également citer les noix du Brésil ? Et aussi appeler à la prudence qt au surdosage en Se. Ce fut mon cas.
    J’ai hashimoto avec des taux AntiTPO trop hauts. Sauf récemment où le taux avait bien diminué et je me suis fait une réflexion. Serait-ce un traitement préventif avec Artemisia (avant un safari africain) qui aurait agi sur les AntiTPO ? J’ai lu qq publications en anglais sur les effets de l’artemicine et hashimoto. Serai intéressée de lire votre point de vue. Merci bcp. 🙏🌹🌺

    1. toubib57

      Bonjour
      pour les sources de sélénium, j’ai justement cité certains fruits secs en écrivant : « Parmi ces derniers, soulignons l’apport important en sélénium fourni par les noix du Brésil dont 2 ou 3 suffisent à couvrir les besoins quotidiens ». Cela dit vous avez parfaitement raison sur les dangers de dépasser les AJR comme je l’ai prudemment précisé à la fin de mon article.
      Concernant votre très interessante question sur l’artemicine et Hashimoto, je vous donne mon point de vue personnel basé comme souvent sur ma reflexion et ma longue expérience. La maladie d’Hashimoto est une maladie autoimmune favorisée comme les autres par une hyper-perméabilité intestinale. Tout médicament ayant une toxicité intestinale, et l’artemicine en fait partie, est susceptible de rompre les liaisons intercellulaires intestinales. Donc cet antipaludéen a pu être responsable de l’apparition des antiTPO. Suivez les conseils nutritionnels que je donne dans la dernière partie de mon article.
      Bien cordialement

  171. Anne-Claire

    Bonjour,
    Je suis devenue végétarienne depuis 1 an. On vient de me diagnostiquer la maladie d’Hashimoto suite à une recherche d’anti-TPO. D’après vos conseils en alimentation, cela aurait-il un lien direct ?
    Merci de votre réponse.
    Cordialement,
    Anne-Claire

    1. toubib57

      Bonsoir,
      je vous rassure, ce n’est pas parce que vous êtes devenue végétarienne que vous avez attrapé Hashimoto. Par contre la partie de l’article consacrée aux maladies auto-immunes vous concerne pour améliorer les choses.
      Cependant je suis intrigué par deux points. D’une part, pour quel motif êtes vous devenue végétarienne brutalement ? D’autre part, pour quelle raison vous a-t-on fait une recherche d’anti-TPO ?
      Bien cordialement

  172. elisa

    Vous êtes super, c’est bien malheureux qu’il y’ait aussi peu de médecins comme vous. Merci pour cet article. bonne continuation.

    1. toubib57

      Merci pour votre message qui m’encourage à continuer.
      Bien cordialement

  173. Denise

    Merci pour cet article, qui me fournit des éléments de réflexion et d’action très intéressants. Je partage malheureusement l’expérience que vous décrivez, aucune écoute ni aucune véritable prise en charge des symptômes de l’hypothyroïdie par un corp médical peu renseigné et ne cherchant pas à l’être plus. C’est assez déconcertant que rien n’évolue, quand on sait les conséquences de ces symptômes dans tous les domaines de la vie.
    Bien cordialement
    Denise

    1. toubib57

      Bonsoir Denise,
      je ne peux que former le voeu que vous croisiez le chemin d’un médecin compétent et empathique. Il doit bien en rester quelques uns !
      Bon courage et bien cordialement

  174. cassandra O.

    Bonjour, je suis super fatiguée en ce moment (période de partiels) et j’ai également des problèmes de peau. Je teste pas mal de nouveautés en ce moment et je pense bientôt tester la vitamine C en pillule! Qu’en pensez-vous? La marque Vitamin Express a de super avis https://www.vitaminexpress.org/fr/opc-vital-opc-gelules
    Il y a l’air d’avoir pas mal de d’avantages, plutôt qu’un sérum classique de vitamine C!
    Merci beaucoup pour cet article!
    Cassandra

    1. toubib57

      Bonjour,
      concernant la vitamine C, j’en parle dans mon article. Les AJR sont de 80 milligrammes par jour et si vous en prenez plus, ça part directement dans les urines. Cela signifie qu’un seul fruit de taille moyenne ou une poignée de petits fruits couvre largement vos besoins quotidiens.
      Plutôt que de gaspiller de l’argent dans des compléments nutritionnels trop chers et d’une utilité douteuse, je vous conseille d’effectuer dans un laboratoire agréé un bilan radicalaire. Cet examen que j’ai beaucoup pratiqué en médecine sportive et en micronutrition n’est pas excessivement onéreux et vous ne le ferez qu’une seule fois. On dosera tous les micronutriments indispensables (vitamines, oligoéléments, minéraux). Vous pourrez alors compenser exactement ce qu’il vous manque et vous serez en super forme.
      Bon courage pour vos partiels et bien cordialement

  175. Jeanne

    Bonsoir
    J’ai 69 ans et depuis toujours mon médecin traitant demande la TSH lors de ma prise de sang annuelle voir 18 mois
    Mon dosage de TSH est de 4.85 pour la toute première fois au lieu de 3 auparavant
    Il n’est pas inquiet et me demande de recontroler dans 3 mois en me disant que la TSH peut très bien diminué mais sans plus!!!!
    Si persistance il me parle du lyvotyrox bien entendu!!!
    J’ai 69 ans et refuse ce médicament sachant aucun symptômes en plus
    Merci infiniment de me conseiller un complément qui puisse palier à ce problème
    Jeanne

    1. toubib57

      Bonsoir,
      pouvez-vous m’en dire un peu plus et surtout les raisons pour lesquelles on vous dose régulièrement votre TSH ? Et si au moins une fois, on a un peu élargi aux hormones T4 et T3 ?
      J’ai peur que vous soyez l’une des multiples victimes de ce que je condamne dans mon article…
      Bien cordialement

      1. toubib57

        Bonjour Jeanne,
        avez-vous des symptômes cliniques évoquant un mauvais fonctionnement de la thyroïde ? Si oui, le contrôle annuel de la TSH est justifié et dans votre cas, il suffira probablement d’apporter un peu d’iode alimentaire (produits de la mer) ou en complément nutritionnel (100 µg par jour) pour que vous ne soyez jamais mise sous traitement.
        Si par contre, vous n’avez aucun symptôme, le dosage systématique de la TSH n’a strictement aucun autre intérêt que de vous amener un jour à prendre un traitement et enrichir un peu plus Big Pharma.
        Car, comme disent les médecins : « Levothyrox un jour, Levothyrox toujours !! »
        Ne vous laissez pas abuser…
        Bien cordialement
        Docteur Gimbert

    2. Jeanne

      Bonjour
      Merci de votre réponse
      Pour faire suite a mon précédent message
      A chaque prise de sang annuelle. Il fait la recherche malgré une TSH toujours entre 2 3 et 2,83 sauf cette fois où passée à 4.85
      Pas inquiet il me dit de la recontroler dans 3 mois et que ça peut bien redescendre
      Si persistance me parle du lyvotyrox bien entendu!!!
      J’ai 69 ans et refuse ce médicament sachant aucun symptômes en plus
      Merci infiniment de me conseiller un complément qui puisse palier à ce problème
      Je vous remercie infiniment de

      1. toubib57

        Bonjour Jeanne,
        avez-vous des symptômes cliniques évoquant un mauvais fonctionnement de la thyroïde ? Si oui, le contrôle annuel de la TSH est justifié et dans votre cas, il suffira probablement d’apporter un peu d’iode alimentaire (produits de la mer) ou en complément nutritionnel (100 µg par jour) pour que vous ne soyez jamais mise sous traitement.
        Si par contre, vous n’avez aucun symptôme, le dosage systématique de la TSH n’a strictement aucun autre intérêt que de vous amener un jour à prendre un traitement et enrichir un peu plus Big Pharma.
        Car, comme disent les médecins : “Levothyrox un jour, Levothyrox toujours !!”
        Ne vous laissez pas abuser…
        Bien cordialement
        Docteur Gimbert

        1. Jeanne

          Bonjour
          Je viens de recontroler ma TSH qui était il y a 4 mois a 4.85 sans aucun symptôme d hypothyroïdie
          A ce jour TSH à 2.04; T4 à 16.2
          J’ai pris le complément N… qui m’à fait beaucoup de bien.
          Plus de fatigue aucune douleur et très bon moral depuis la prise de ce complément
          Ma question est de savoir si je oeux continuer ce complément sur le long terme
          Le fabricant du produit me fait savoir qu’il n’y a aucun risque à ce que la TSH continue de baisser
          Merci de votre réponse
          Jeanne

          1. toubib57

            Bonjour Jeanne
            Je suis aussi content que si j’étais votre médecin traitant.
            Mieux valait effectiement votre complément nutritionnel que le Lévothyrox.
            Vous n’étiez pas malade et maintenant vous êtes bien portante. La différence est faible mais importante: ça s’appelle le bien-être.
            En ce qui concerne votre TSH, ne vous inquiétez pas..? Elle restera « dans les clous ».
            D’ailleurs, si je peux vous donner un dernier conseil, tant que vous allez bien, ne la dosez pas !
            Bien cordialement
            Dr Gimbert

        2. Jeanne

          Je viens de recontroler ma TSH qui était il y a 4 mois a 4.85 sans aucun symptôme d hypothyroïdie
          A ce jour TSH à 2.04; T4 à 16.2
          J’ai pris le complément N… qui m’a fait beaucoup de bien.
          Plus de fatigue aucune douleur et très bon moral depuis la prise de ce complément
          Ma question est de savoir si je peux continuer ce complément sur le long terme
          Le fabricant du produit me fait savoir qu’il n’y a aucun risque à ce que la TSH continue de baisser
          Merci de votre réponse
          Jeanne

          1. toubib57

            Bonjour Jeanne
            Je suis aussi content que si j’étais votre médecin traitant.
            Mieux valait effectivement votre complément nutritionnel que le Lévothyrox.
            Vous n’étiez pas malade et maintenant vous êtes bien portante. La différence est faible mais importante: ça s’appelle le bien-être.
            En ce qui concerne votre TSH, ne vous inquiétez pas..? Elle restera “dans les clous”.
            D’ailleurs, si je peux vous donner un dernier conseil, tant que vous allez bien, ne la dosez pas !
            Bien cordialement
            Dr Gimbert

  176. Judith

    Après avoir insisté pour avoir une analyse plus poussée que la TSH, mon médecin (j’ai profité que c’était une remplaçante…) m’a prescrit l’analyse de la T4. Je suis au minima des taux « normaux » mais cela me confirme que je suis au ralenti. J’ai de nombreux symptômes concordants (système digestif paresseux, frilosité, fatigue, prise de poids). Je suis déjà sans gluten et sans lait depuis plusieurs années (heureusement dirais-je) mais suis passée à un régime presque sans viande et poisson. Je vais peut-être m’y remettre un peu et voir si ça aide. Je mange des œufs (souvent) et du tofu (parfois) et de fromage au lait cru (bp de chèvre). Les résultats de la T4 seraient sans doute inférieurs si mon régime alimentaire était classique. Malgré tout, je sens ces dernières années une amplification des symptômes sans doute due à l’arrivée de la ménopause. Je ne sais pas à qui m’adresser pour avoir un diagnostic et une supplémentation adaptée mais en attendant je vais tester l’homéopathie car j’y suis en général sensible. Faut-il suivre ce traitement à vie ou l’arrêter quand on observe une amélioration ? Merci de m’avoir lue et surtout merci pour votre article qui m’a beaucoup aidée.

    1. toubib57

      Bonjour,
      vous présentez effectivement des symptômes cliniques d’hypothyroïdie. Faites un dosage sanguin de l’albumine, de la T3 et de la CRP (pour l’inflammation) ainsi qu’une iodurie sur les urines des 24 heures. Si comme je le pense vous êtes carencée en iode et protéines animales il faudra vous résoudre à vous supplémenter en micronutriments et modifier un peu votre alimentation.
      Tenez moi informé.
      Bien cordialement

    2. toubib57

      Bonjour Jeanne
      Je suis aussi content que si j’étais votre médecin traitant.
      Mieux valait effectiement votre complément nutritionnel que le Lévothyrox.
      Vous n’étiez pas malade et maintenant vous êtes bien portante. La différence est faible mais importante: ça s’appelle le bien-être.
      En ce qui concerne votre TSH, ne vous inquiétez pas..? Elle restera “dans les clous”.
      D’ailleurs, si je peux vous donner un dernier conseil, tant que vous allez bien, ne la dosez pas !
      Bien cordialement
      Dr Gimbert

  177. Hatt

    Bonjour,
    Votre article s ajoute à des centaines d articles lus depuis des mois. Notamment le livre du médecin belge Claeys et celui de Caroline Lepage où elle dit que Cytomel l a sortie d affaire. Merci pour votre clarté.
    Je vois que votre clairvoyance déplait. Sujet que je connais très bien, dans l institution de l éducation nationale. Toute institution souhaite garder ses secrets quitte à mentir.
    Vous êtes courageux, bravo.
    Pour ma part, santé catastrophique, pas de vraie prise en charge. Certaine d être en hypothyroidie, les valeurs sont ok donc hypothèse de la résistance des récepteurs aux T3. Voir livre de Dr Teitelbaum sur Fatigued To fantastic.
    Beaucoup de difficultés avec les médecins qui ne prennent pas en compte l ensemble de mes symptômes.
    A 47 ans je ne me résigne pas encore à me dégrader si vite.
    Est-ce qu il serait possible d échanger plus précisément avec vous?
    Cordialement

    1. toubib57

      Bonjour,
      Je partage votre sentiment sur un problème de T3.
      Vous pouvez utiliser la page contact en m’envoyant confidentiellement et en pièce jointe vos résultats d’examens. Je vous donnerai mon avis en toute simplicité et nous pourrons échanger à ce sujet dès que j’aurai un petit créneau dans mon emploi du temps.
      Bien cordialement

  178. globi

    Bonjour,
    On m’a enlevé ma thyroïde à 22ans et en douze ans ma Tsh n’a été « normale » que quelques mois d’affilée, plutôt toujours très basse, avec des symptômes d’hyper: nervosité, grande fatigue, palpitations, troubles du sommeil, mais aussi des baisses de libido, peau sèche, indécision, fatigue, deprime… J’ai envie de suivre vos conseils (sauf pour la viande rouge, il m’est devenu dégoûtant de manger des mammifères) mais je voudrais vérifier que c’est ok à priori avec ma situation, que ça ne risque pas de baisser encore la TSH. Je suis très mal suivie et clairement je pense que l’alimentation est une clef. Merci pour votre article, ça fait du bien de recevoir des informations claires comme ça!

    1. toubib57

      Bonjour,
      comme vous l’avez compris, je déplore dans mon article que de nombreux médecins ne s’occupent que de la TSH sans tenir aucun compte du ressenti des patient(e)s.
      Vos cas personnel l’illustre parfaitement. J’imagine que vous êtes sous Levothyrox ou équivalent. Faites un bilan biologique complet (hormonal, autoanticorps anti-TSH et iodurie des 24 heures) et communiquez moi les résultats ainsi que les raisons de votre throïdectomie et votre traitement actuel. J’essaierai de vous conseiller en toute amitié.
      Bien cordialement

  179. Asslaouy

    Bonjour docteur ,bravo pour votre super article riche en informations !
    J ai la maladie d hachimoto avec ablation d une partie de ma glande et je suis en hypothyroidie je présente des symptômes très gênants j ai un sommeil très perturbé avec une baisse d energie importante je me bas depuis des années avec les andocrinologues que j ai pu aller voir et jamais aucun ne ma fait faire des prises de sang pour contrôler la t3 ils me rient tous au nez .
    Mais je continue d esperer qu un jour je m en sortirais ma question pensez vous que mon problème d insomnies puissent venir de ma maladie d hachimoto ?merci et bonne continuation

    1. toubib57

      Bonjour,
      il est très possible qu’il y ait un lien, non pas avec Hashimoto, mais avec le terrain d’autoimmunité.
      Je vous engage à relire la partie consacrée à l’autoimmunité dans mon article et surtout je vous souhaite de trouver un médecin qui fasse preuve d’un peu plus de sérieux et d’empathie à votre égard.
      Bien cordialement

  180. Martine

    J’aurai aimé avoir un peu plus d’éléments sur l’hyperthyroïdie, beaucoup d’explications sur l’hypothyroïdie, existe -tilleul un régime spécifique pour l’hyperthyroïdie, merci de me donner quelques elements

    1. toubib57

      Bonjour,
      comme je l’explique au début de mon article, les hyperthyroïdiens sont des hypothyroïdiens en devenir. Cela signifie que dans la majorité des cas le traitement aboutit à une destruction partielle ou plus souvent totale de la glande, soit par médicaments, soit par irradiation, soit par chirurgie.
      Cependant, lorsque l’hyperthyroïdie est d’origine auto-immune, vous pouvez appliquer tous les conseils que je donne dans la dernière partie de mon article, celle-ci concernant aussi bien l’hypo que l’hyperthyroïdie.
      Bien cordialement
      L

  181. Lobna

    Bonjour Dr Gimbert,
    Cet article est une vraie mine d’or pour les personnes souffrantes de cette maladie qui j’ai l’impression touche de plus en plus de monde ! Merci beaucoup pour toutes ces informations tellement utiles !
    Personnellement, on m’a découvert des nodules à la thyroïde lors de ma première grossesse, mon ancien médecin traitant qui faisait de vraies auscultations et que j’ai dû malheureusement changer suite à un déménagement, m’avait adressé à un endocrinologue qui me demande de faire une prise de sang pour la TSH et une échographie tous les ans, j’ai quand même été opérée il y a 3 ans et demi pour une ablation de la partie droite de ma glande thyroïdienne car les nodules étaient un peu gros et ma TSH a toujours été dans « la fourchette », j’ai quand même dû prendre de la L-thyroxin durant ma dernière grossesse puis les 2 premiers mois post-accouchement ensuite on m’a dit d’arrêter … Mais malheureusement que ce soit sous traitement ou sans, je ressens comme vous l’avez si bien décrit des symptômes qui s’apparentent à de l’hyperthyroïdie mais aussi à de l’hypothyroïdie, donc, j’ai tenté d’en savoir plus auprès de mon nouvel endocrinologue qui bien que lui ayant décrit de quoi je souffrais quotidiennement, a répondu que même si ma TSH augmentait au fur et à mesure des années, le résultat était toujours bon car dans la fourchette et que je n’étais ni en hyper ni en hypothyroïdie et m’a donc suggéré que je devrais peut-être voir d’autres spécialistes pour mes problèmes qui sont les suivants : tachycardie sur une bonne période mais maintenant ça a diminué ( actuellement, j’ai des arythmies mais le cardiologue n’a pas décelé d’anomalie au coeur donc il faudrait faire du sport et limiter le stress selon lui) ,une extrême fatigue/manque de vitalité surtout durant mes cycles de menstrues, un état de déprime constant avec des changements d’humeurs fréquent, un amaigrissement, de la frilosité, beaucoup de nervosité, des problèmes de sommeil : réveils nocturnes avec difficulté d’endormissement, des problèmes d’acné au niveau du bas du visage et du cou mais cela est entré dans l’ordre depuis peu bien que je ressente une déshydratation au niveau de la peau et des muqueuses qui perdure.
    Je vous dis tout cela car je suis réellement perdue, mes problèmes sont minimisés par mes proches car je ne prends aucun traitement et les médecins ne semblent pas prendre en compte mon état clinique, je me sens seule et j’ai comme l’impression à force que tout ça est de mon fait, que ce serait parce que je ne ferais pas ce qu’il faut et pourtant, je prends même des compléments alimentaires pour m’aider car je manque de force voire de motivation pour manger toujours équilibré et manque souvent d’appétit…
    Si vous pouviez m’apporter ne serait-ce qu’un seul conseil qui pourrait un peu m’aider, je vous en serais sincèrement reconnaissante.
    Une question aussi concernant votre livre sur la vaccination, où pourra-t-on se le procurer svp ?
    Merci à vous de partager votre savoir et votre temps sur ce blog.
    Bien cordialement.

    1. toubib57

      Bonjour,
      pour un médecin, votre dossier médical parait fort intéressant et j’aurais eu beaucoup de plaisir à m’en occuper si j’avais encore été en activité.
      Si j’ai un conseil à vous donner, ce serait de faire une fois pour toutes un bilan complet de votre thyroïde, tant en imagerie qu’en biologie incluant tous les anticorps anti-thyroïdiens, en particulier les anticorps anti-récepteurs de la TSH qui provoquent alternativement des symptômes d’hyper et d’hypo-thyroïdie. Dans ce cas, le traitement ne serait pas hormonal mais immuno-modulateur.
      Tenez-moi informé.
      Quant à mes prochains livres, si je trouve un éditeur pour le premier, je lui resterai fidèle et vous communiquerai ses coordonnées.
      Bien cordialement

  182. Flore

    Bonjour Docteur,

    Merci beaucoup pour cet article de qualité, éclairant et si complet.
    J’ai eu un épisode d’hyperthyroïdie il y a de nombreuses années, mon médecin m’a fait faire une scintigraphie et je n’ai pas eu de traitement ni d’opération à la suite.
    De nombreuses années après, je prends maintenant du levothyrox pour une hypothyroïdie.
    D’après vous, cette hypothyroïdie est-elle liée à l’irradiation de la scintigraphie ?
    Et ai-je l’espoir de pouvoir suivre vos conseils alimentaires et arrêter le levothyrox ?
    Je vous remercie beaucoup pour votre réelle implication pour notre santé (à la différence de nombreux médecins…) et je vous souhaite une bonne continuation.

    1. toubib57

      Bonjour,
      l’irradiation provoquée par une scintigraphie est bien trop faible pour détruire la thyroïde.
      Par contre il est fort nprobable que l’épisode hyperthyroIdien a été précurseur, surtout si votre pathologie s’inscrit comme tant d’autres dans le cadre d’une auto-immunité.
      Je ne connais pas votre dossier mais il est certain que mes conseils alimentaires ne pourront qu’améliorer la situation.
      Bien cordialement

  183. Christine

    Bonjour,
    Je viens de lire avec une très grande attention votre article dense, détaillé et très explicite.. merci beaucoup de permettre la transmission de ces précieuses informations. Pourtant très à l’écoute de toutes les publications sur le sujet, souffrant d’une thyroïdite d’Hashimoto depuis 32 ans. Sous Levothyrox depuis 32 ans, avec des variations permanentes de dosages, je constate à mon âge (67ans) qu’effectivement beaucoup de soucis de santé et de déréglements divers ( peau, cheveux, intestins, articulations..) peuvent être liés. Alors je vais suivre avec soin les protocoles que vous préconisez.
    Je déplore toujours que des personnalités médicales compétentes et impliquées comme vous soient toujours muselées et empêchées d’exercer par une autorité hautement sclérosée et liberticide.
    Alors merci, merci , merci…
    Sur un autre plan, je vous indique que j’ai une amie qui est éditrice ( petite structure avec de grandes compétences ) et qui pourrait peut-être vous apporter un soutien potentiel. Elle vient notamment de publier le livre d’un de vos confrères ( Et l’humain dans tout ça! controverse sur la médecine de Claude Corman cardiologue et philosophe )
    Bravo pour votre combat courageux et utile..
    Très sincèrement

  184. Naeli

    Bonjour,

    Une question : en cas d’Hashimoto, j’ai entendu un généraliste dire que le fait de prendre de l’iode sous forme de iodure de potassium activait les auto-anticorps anti-thyroïdiens. Cela ne me semble pas logique. Si on est fortement carencé en iode, une nourriture riche en iode ne permettra pas forcément de parvenir à remonter son iodurie. Donc, avec Hashimoto, on reste carencé et on ne prend aucun complément. Pas très logique. Qu’en pensez-vous? Merci.

    1. toubib57

      Bonjour
      l’incompréhension vient du fait qu’il existe plusieurs sortes d’anticorps antithyroïdiens. Certains diminuent, d’autres augmentent le fonctionnement de la glande thyroïde.
      Les premiers provoquent Hashimoto, les autres Basedow. Par conséquent on ne peut pas raisonner de façon globale mais seulement au cas par cas.
      Si j’ai un peu de temps libre dans les semaines à venir, je compte publier un livre un peu plus détaillé que mon article. J’y expliquerai clairement le mécanisme des affections auto-immunes de la thyroïde et des anticorps.
      Beaucoup de patients ont du mal à comprendre… et certains médecins aussi ! En tous cas, si vous êtes carencé en iode, il faut en avaler… Cela semble effectivement logique.
      Bien cordialement

  185. mezai

    Bonjour Docteur,
    Je vous remercie pour cet article bien explicite,que j’ai bien apprécié car je souffre d’hypothyroïdie d’hashimoto depuis 2014 sous levothyrox ,actuellement je suis à 75ugr.
    une fois j’ai demandé à mon endocrinologue: est ce qu’il y’a des gens qui sont guéri de cette maladie,il m’a répondu que c’est très rare ,peut être 1%.
    le fait qu’il y’a des gens qui sont guéri cela veut dire que c’est possible.

    1. toubib57

      Bonjour,
      Si vous appliquez correctement les conseils micronutritionnels présentés dans mon article, vous pourrez probablement retrouver progressivement une vie normale et sans médicament
      Bien cordialement

  186. FLORENCE G.

    Votre article est tellement bien fait, clair, detaille, simplement explique et « bien fourni »: juste un bonheur a lire pour mieux comprendre sans difficulte. Un grand merci!

    Je vais de ce pas faire des recherches avec votre nom pour voir si vous avez ecrit des livres ou autres articles aussi interessants. Tres bonne continuation a vous.

    1. toubib57

      Bonjour,
      merci pour vos compliments qui me touchent beaucoup.
      En dehors de mon blog que je vais essayer d’alimenter un peu plus, j’écris des chroniques mensuelles dans une revue de santé naturelle « Révolution Santé ».
      Par ailleurs, je viens d’autopublier un premier livre (en attendant de trouver un éditeur) intitulé « Médecins, maltraitants, et… protégés! » sur une tragique histoire vraie.
      Je viens également de débuter la rédaction d’un autre livre, sur mes déboires avec certaines vaccinations, que j’espère sortir avant l’été prochain.
      Bien cordialement
      JCG

      1. Magalie

        Merci pour tout votre travail Docteur. Pourriez vous svp me recommander un bon endrocrino sur Paris ou en région ? J’ai subi une ablation il y’a 20 ans et autant vous dire que ça ne va pas du tout. Impossible d’avoir des conseils nutritionnels ou quoi que ce soit auprès des endocrino que j’ai consulté. Bref vraiment besoin d’aide. Sinon Docteur, si la France est ingrate envers les vrais médecins comme vous, partez. On vous accueillera volontiers à Madagascar où je compte m’installer. Notre président a tenu tête et continu de tenir tête à tous ces mondialistes fanatiques et on a besoin de gens comme vous pour faire avancer le pays. Cdtiso

        1. toubib57

          Bonjour Magalie,
          Merci pour votre sympathique message.
          J’essaye de mettre en place une sorte d’annuaire mais je me heurte à quelques obstacles juridiques qui me retardent un peu. Par contre, si vous trouvez sur votre secteur un professionnel de santé diplômé en Alimentation-Santé et Micronutrition, n’hésitez pas…
          En attendant, vous pourrez lire beaucoup de conseils dans mon livre qui sortira très bientôt.
          Je ne suis jamais allé à Madagascar mais je connais bien l’océan indien pour avoir donné des cours aux professionnels de santé des hôpitaux de Mayotte et de la Réunion.
          Bien cordialement
          Dr Gimbert

    2. Cécile

      Merci beaucoup pour vos explications cela fait déjà 17ans que je me suis fait opérer . Je n’est jamais eu autant qu’en lisant votre article explicite cordialement Madame Cecile.G

  187. RODRIGUEZ

    Bonjour, Merci pour votre article.
    Enfin un article clair avec de bons conseils éclairés, merci.
    J’ai néanmoins une question :
    Est il possible de suivre vos conseils lors d’une ablation totale de la Thyroide.
    En vous remerciant par avance.
    Cordialement,
    Sébastien.R

    1. toubib57

      Bonjour,
      Après une ablation complète de la thyroïde, vous n’avez définitivement plus la capacité à fabriquer de la T4, même en suivant tous les conseils nutritionnels donnés dans l’article. Vous devez donc prendre quotidiennement une substitution médicamenteuse pour vous apporter de la T4.
      Si par contre, tout en prenant un traitement, vous présentez des symptômes cliniques d’hypothyroïdie et que votre TSH est malgré tout normale, cela signifie que vous n’arrivez pas bien, au niveau de vos tissus et en particulier de votre foie, à transformer la T4 du médicament en T3, l’hormone active. Il faut donc doser la T3 dans votre sang, et si elle est effectivement diminuée, vous en faire prescrire par votre médecin.
      Donc mes conseils ne suffiront pas dans votre cas mais suivez les quand même car ils vous seront toujours bénéfiques.
      Docteur Jean-Charles Gimbert

  188. toubib57

    Bonjour,
    Votre question est tristement fréquente.
    Si vous ne voulez pas ou ne pouvez pas changer de médecin traitant, dites-lui gentiment qu’un de vos amis ou un membre de votre famille vous a parlé de la T3… En espérant que votre médecin ne se braquera pas !
    Surtout pas d’allusion à un article médical ou à une émission TV car les médecins les moins compétents sont souvent aussi les moins ouverts d’esprit.
    Bon courage à vous et tenez moi au courant.
    Cordialement
    Dr Gimbert

  189. NTONENEDIO

    Comment aborder ce sujet à son médecin traitant ,concernant l’examen dela T3?

  190. Aicha

    Bonjour Dr,

    J’ai lu votre article avec attention. Dommage que mon médecin traitant n’ait pas la même approche que vous sur mon hypothyroïdie ; se contente juste de la TSH. Me prescrit de L-Thyroxine Henning et c’est tout, la TSH est dans les normes mais le manque d’énergie, les kilos en trop, le manque d’éclat et l’indifférence , il faut que je vive avec. Je lui ai demandé un peu de T3, n’a pas voulu, ne m’envoie pas chez un endocrinologue.
    Que faire ? Merci et bonne journée

    1. toubib57

      Bonjour,
      Je vous réponds rapidement. Je n’exerce plus et l’Ordre des Médecins vient de me radier pour avoir dénoncé dans un livre intitulé « Médecins, maltraitants et… protégés ! » un cas grave de maltraitance en Ehpad perpétrée par deux médecins membres titulaires de l’Ordre (justement !).
      Malheureusement votre histoire personnelle recoupe celle de centaines de personnes traitées uniquement sur la TSH et parfois la T4L mais jamais la T3. Vous avez manifestement des symptômes d’hypothyroïdie. Prenez directement rendez-vous avec un nutritionniste-endocrinologue compétent qui pourra vous suivre correctement.
      C’est tout ce que je peux vous conseiller dans l’immédiat. Tenez-moi au courant des suites.
      Bien cordialement
      Docteur Jean-Charles Gimbert

      1. Hélène

        Bonjour,
        Une hypothyroïdie congénitale dépistée à 6 mois, traitée par les extraits thyroïdiens jusqu’à 13 ans, qui en passant m’ont développer un calcul à la vésicule à 11 ans et demi, et depuis 1981 au lévothyrox.
        Depuis le début de l’année, j’ai vu que je pouvais remplacer, le levothyrox par une alimentation plus équilibrée, mais j’avoue, pas de bilan depuis un an, aller chez le médecin en ce moment, je n’y tiens pas et attendre avec un masque non merci.
        Cela dit si vous connaissez un nutritionniste-dermatologue sur Carcassonne ou dans les environs je prends, car jamais mon médecin ne m’a dit que les aliments pouvaient améliorer le fonctionnement de ma thyroïde.
        Par conséquent, et depuis que je m’alimente mieux, j’en ressens les effets.
        Merci pour votre article que je garde bien précieusement, et qui me servira souvent.
        Cordialement
        Hélène

        1. toubib57

          Bonsoir,
          étant basé dans le Nord-Est, je ne connais personne dans votre belle région. Cependant, en tapant « médecin micronutritionniste Carcassonne » dans mon moteur de recherche, j’ai vu apparaitre un ou deux noms…
          Vous pouvez aussi vous adresser à la Société française de Micronutrition ou à l’Institut Européen de Diététique et de Micronutrion qui pourront vous conseiller utilement.
          Bien cordialement

          1. K.brah

            Bonjour, j’ai subi l’ablation de la thyroïde en 2012. Au cours de l opération, ils m’ont sectionné un nerf (de ce fait, j’ai la corde vocale paralysée) et ils ont endommagé les deux parathyroïdes. J’ai commencé à prendre levothyrox jusqu’en 2017. J’ai été victime du changement de la formule.
            Je suis passé à la thyoxine en gouttes. J’étais un peu mieux mais j’ai voulu passer au comprimé de thyroxine en octobre 2020 pour pouvoir voyager parce que avec les gouttes c était difficile. Après deux mois, j’ai commencé à avoir des problèmes de digestion, l’intestin comme paralysé, des crampes très douloureuses, une perte de poids,j’ai froid, je perds mes cheveux ,mais les analyses sont toujours dans la fourchette.
            Dois-je revenir vers les gouttes ou t_caps ? Répondez moi svp parce je souffre. Merci

          2. toubib57

            Bonjour,
            on peut dire que vous n’avez pas eu de chance, ni avec la chirurgie , ni avec la médecine.
            Vous présentez une alternance de symptômes d’hypo et d’hyperthyroïdie, ce qui signifie que votre traitement est totalement déséquilibré.
            Pour répondre à votre question, il vaudrait mieux revenir aux gouttes mais le flacon doit être conservé entre +2° et +8°, ce qui n’est pas très pratique en voyage.
            Sinon, passez au T-caps en commençant assez bas et en augmentant progressivement toutes les 4 à 6 semaines si nécessaire.
            Il vous faudra un peu de temps pour vous y habituer mais après ça devrait aller.
            Bien cordialement.
            Docteur Gimbert

          3. Nadia

            Bonjour Dr GIMBERT, à toutes et tous,

            Je suis très contente d’avoir pu découvrir votre livre, tout y est expliqué parfaitement et ça devient tellement simple.
            Je me suis renseigné pour ma mère qui a souffert d’ hyperthyroïdie (basedow) pendant plusieurs années puis a été traité par iode radioactif 131. Tout c’est très bien passé, ce n’est que 2 ans plus tard que des signes de fatigue intense, des céphalées et une insomnie sévère sont apparue, elle a vu plusieurs médecins qu’ils lui disent que tout va pour le mieux, c’est dans la tête.
            Nous allons mettre en application votre traitement homéopathique suivi de l’hygiène de vie que vous nous conseillez dans votre livre.
            On espère arriver à bout car la qualité de vie n’y est plus, ni pour elle ni pour l’entourage.
            Je crois à ce que vous nous enseignez, vous m’avez rendu heureuse lorsque vous dites que la thyroïde peut revivre après avoir suivi vos conseils, dans le cas du traitement radioactif d’une partie de la thyroïde.
            De plus, avec le temps, peut être que l’on pourra même enterrez le levo (on garde espoir)!
            Un grand merci à vous et à tous les témoignages!
            PS: A quand un livre pour garder une éternelle jeunesse !
            Bien cordialement,
            Nadia

          4. toubib57

            Bonjour Nadia,
            votre enthousiasme est un encouragement pour les lectrices et les lecteurs de ce blog, ainsi que pour moi-même.
            J’en profite pour rappeler à tout-le-monde que mes conseils servent de guides et de repères pour les personnes qui ressententent une sorte d’abandon médical mais ne peuvent, en aucun cas, remplacer une consultation physique avec un professionnel de santé. Derrière mon clavier, je ne vous vois pas et ne vous entends pas. Je ne peux donc ni vous interroger ni vous examiner. Par conséquent, malgré mon expérience et mon attention, je ne peux pas me transformer en votre médecin traitant. Par contre, je peux vous donner un avis et vous avez le droit d’offrir mon livre à votre thérapeute pour son anniversaire.
            Bien cordialement
            Dr Jean-Charles Gimbert

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