Grippe_2015
Une des 18300 tombes…

La grippe de « forte ampleur » de l’hiver dernier a contribué à une surmortalité hivernale record de 18.300 décès en France du 12 janvier au 15 mars 2015, selon le bilan définitif de l’InVS. Il s’agit de l’excès de mortalité le plus élevé depuis la mise en place du système d’évaluation de l’excès de décès hivernal, c’est-à-dire depuis l’hiver 2006-2007, estime l’Institut national de veille sanitaire.

L’épidémie a conduit 2,9 millions de personnes à consulter pour syndrome grippal. En première ligne des victimes, les plus de 65 ans, qui représentent 90% de cette surmortalité record, toutes causes confondues, enregistrée durant les neuf semaines de l’épidémie. L’épidémie a eu un « impact important » : près 30.000 passages aux urgences ayant entraîné 3.133 hospitalisations, dont 47% chez les plus 65 ans.

Selon une l’InVS, si l’on avait 75% de vaccinés chez les +65 ans on éviterait 3.000 décès sur la mortalité hivernale. Le patron de l’InVS en veut pour preuve que, dans les Ehpad, plus touchés que les hivers précédents, le nombre de grippés hospitalisés (7%) ou décédés (3%) est resté stable, malgré « un virus plus agressif et plus virulent ».  Cela est dû au taux de vaccination des résidents (près de 9 sur 10 au niveau national) et aux mesures barrières utilisées par le personnel (gel hydroalcoolique, masques…).

Source : Legeneraliste.fr

Commentaire personnel :   en retirant aux généralistes le contrôle de la vaccination antigrippale chez les plus de 65 ans, on a amené moins de 50% de cette population à se faire vacciner, d’où ce chiffre record de mortalité, nettement supérieur à l’hécatombe de la canicule de 2003… dont on parle encore. A se demander si tout cela n’est pas programmé par nos gouvernants pour régler partiellement le déficit abyssal des caisses de retraites.

La publication a un commentaire

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.