En publiant cet article rédigé aux premiers jours de l’année 2021, je réalise à quel point 40 années d’expérience de la médecine permettent d’être lucide et prédictif…

Début janvier 2021. Cela fait juste un an que la pandémie a étendu sur la planète son grand manteau de peur et de pleurs. Mais aussi de questions jusqu’à présent balayées d’un revers de manche par le Gouvernement et ses experts associés. Ceux qui qualifient de complotiste toute personne s’interrogeant de façon légitime au sujet de certaines bizarreries. Lesquelles ne manquent pas d’interpeller le simple bon sens populaire !

Bizarre, le coup des masques dont on nous a affirmé pendant des mois qu’ils étaient totalement inutiles avant qu’ils ne deviennent si indispensables qu’il faille les porter en permanence, y compris à l’extérieur sous peine de procès-verbaux dressés par des policiers détournés pour la circonstance de leur rôle sécuritaire.

Incompréhensible, d’avoir détruit près de deux milliards de masques en une petite dizaine d’années sans les remplacer et de ne pas les avoir fabriqués nous-mêmes au lieu de les acheter à la Chine dans des conditions désastreuses.

Surprenant, ce confinement à la française qui emprisonne les actifs en bonne santé et, à l’inverse de tous les autres pays, ferme parfois définitivement les petits commerces et les endroits de culture ou de convivialité au profit des hypermarchés et des restaurants collectifs.

Original, le couvre-feu avancé à 18 heures ce qui réduit les plages horaires pour les achats et les services et concentre un peu plus les gens dans les lieux publics

Grotesque, d’être le seul peuple au monde en qui les dirigeants aient si peu confiance qu’ils lui ont imposé pendant des mois la présentation d’une attestation de sortie, sorte d’ausweis rappelant aux plus anciens certaines heures sombres de leur histoire.

Incohérent, le maintien de l’objectif en-dessous des cinq mille contaminations journalières alors qu’on a multiplié le nombre de tests et qu’ils sont désormais si sensibles qu’on finit par dépister n’importe quoi en recueillant chaque jour des milliers de faux positifs.

Curieux, les chiffres quotidiens du nombre des morts portant l’étiquette Covid alors qu’on a interdit les autopsies de vérification, que depuis un an on n’a recensé aucun cas de décès par grippe ou toute autre infection et que le nombre annuel global de décès en France est resté en 2020 identique à celui des années précédentes.

Insolite, ce doublement du montant de la consultation médicale passant de 25 à 55 euros dès lors qu’on la rattache à la Covid 19 et à laquelle se rajoutent quelques deniers supplémentaires pour chaque cas contact repéré par le professionnel de santé.

Saugrenu, que notre nation soit l’une des rares à rembourser intégralement et sans le moindre contrôle des tests particulièrement onéreux, faits et refaits sans limitation par les plus hypochondriaques et ayant largement contribué à plomber nos statistiques épidémiologiques et le déficit abyssal de la Sécurité Sociale passé de six milliards d’euros l’an dernier à plus de quarante-quatre cette année.

Baroque, cette obstination à faire croire à une origine animale du virus alors que la contagiosité s’avère essentiellement interhumaine et que le même Coronavirus semble avoir déjà été identifié il y a plusieurs années dans certains laboratoires de recherche couverts par le secret défense.

Absurde que l’on ait arrêté les deux études consacrées à l’hydroxychloroquine en interdisant la vente en France de ce médicament utilisé depuis des décennies, fabriqué chez nous, disponible, peu coûteux, sans effet secondaire et facile à prendre par voie orale tout en investissant au niveau européen des centaines de millions d’euros pour l’achat de remdesivir, un produit nouveau, américain, indisponible, cher, toxique pour les reins, administré par injection et surtout sans la moindre efficacité reconnue.

Inquiétante notre stratégie nationale de vaccination, à l’opposé de tous les autres puisqu’on commence par les personnes âgées qui sont exclues des essais thérapeutiques, chez qui les vaccins sont nettement moins efficaces, qui seront décédées avant qu’apparaissent d’éventuels effets indésirables tardifs, et qui rechignent à donner leur consentement à ce qu’elles considèrent souvent à leur âge comme une forme d’obstination déraisonnable.

Alarmant, que nos Gouvernants n’aient pas été les premiers à se faire vacciner, préférant bafouiller des prétextes fallacieux et des explications oiseuses plutôt que donner l’exemple.

Suspect, que le vaccin n’ait pas été rendu obligatoire, ce qui pourrait laisser penser que l’État a préféré s’exonérer de toute condamnation financière en cas d’accident post-vaccinal et reporter la responsabilité civile sur les médecins de ville dont il semble redécouvrir l’existence pour l’occasion.

Agaçant, le sacrifice rituel de nos professionnels de santé qui, après avoir été les derniers français à recevoir des masques et du soluté hydroalcoolique, n’ont pas été placés sur les listes prioritaires pour recevoir la vaccination au cas où ils en feraient la demande.

Étonnant, de découvrir les chiffres du nombre de personnes vaccinées à la fin du quatrième jour de la campagne : 130 000 en Allemagne, 48 000 en Pologne, 33 000 en Italie… et 300 en France, alors que les doses vaccinales ont été réparties équitablement et simultanément dans l’Union Européenne au prorata des populations.

Bizarre tout cela ! Moi j’ai dit bizarre ? Comme c’est étrange…

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